Posté en tant qu’invité par patrick entraygues:
merci pour votre réponse,
je sais que les antibottes c’est du consommable puisque l’an dernier j’ai changé sur mes vieux Laprade automatique, les antibottes Simond.
En ce qui concerne les Camp , c’est un ami guide qui m’as expliqué que l’antibotte du ice rider de camp dépasse sur la barre d’écartement et peuvent s’arracher ( vu par lui même chez un client). Le technicien de Cassin m’as répondu , c’était un problème d’écartement des pointes sur la première série (rectifié) , la seconde est ok !
mais bon je vais réfléchir entre un Grivell Air Tech , G12 ou un Cassin C12 , un Vasak Petzl mon coeur balance ! J’ai l’impression qu’ils se valent un peux non ?
Pour information a tous ceux qui se posent des questions sur les crampons Cassin et antibottes voici la copie du mail de Mr Denis Pivot technicien Cassin :
CASSIN C12 :
Les problèmes de bottage qui sont apparus chez quelques utilisateurs des
premiers crampons fabriqués en série ne sont pas liés à l’antibott. La
seule modification qu’il y a eu pour améliorer le débottage a été
d’augmenter de quelques degrés vers l’extérieur, l’angle des pointes
verticales de l’avant pied et du talon.
En effet, il y a deux facteurs qui favorisent le débottage:
- une action mécanique qui consiste a repousser la neige. C’est le rôle du
snowplate. Lors de la marche, le Snowplate est enfoncé contre la semelle de
la chaussure au moment de l’appui du poids du corps dans la neige. Cela est
possible car le Snowplate n’est pas fixé de façon rigide au crampon.
Lorsque l’appui sur le snowplate disparaît (pied levé), grâce à sa
rigidité, le Snowplate reprend sa forme et repousse la neige.
- la dépouille des dents verticales. La dépouille est l’inclinaison que
l’on donne pour favoriser le démoulage (par exemple les moules à gâteaux
ou les seaux pour faire des pâtés de sable sont évasés afin de pouvoir
démouler facilement).
Par ailleurs, lorsque l’on plie une dent de crampon avec un outillage, du
fait de l’élasticité du métal, l’angle après pliage est différent de
l’angle de l’outillage. Puis quand on réalise le traitement thermique de
l’acier, il y a encore une variation de cet angle. Il y a donc des
corrections à faire pour obtenir l’angle final désiré. Ces corrections
sont appliquées sur la série suivante et les crampons de la première série
sont corrigés manuellement. Cette correction manuelle n’est pas parfaite et
a entraîné une reprise que j’ai faite pour trois paires de crampons (pour
des milliers vendues).
Aucun antibott ne fonctionne à 100%. Il est certaines neiges où l’action
mécanique (action trampoline) de l’antibott, alliée à la dépouille des
dents ne suffisent pas pour évacuer la neige. Ce sont des neiges où même
des semelles de skis fartés (qui sont pourtant faites pour glisser)
bottent ! L’alpiniste ne doit donc jamais relâcher son attention, même
avec des antibott : en cas de bottage il devra utiliser une action
mécanique plus puissante qui consiste en un bon coup de manche de piolet
sur le crampon !
Pour trouver des Antibott, il est toujours possible de demander à un
magasin
de les commander s’il ne les a pas en stock.
J’espère avoir répondu à vos questions et vous transmets mes sincères
salutations.
Denis Pivot
CASSIN