Décès de René Desmaison

Posté en tant qu’invité par Whitebear:

AFP - vendredi 28 septembre 2007, 17h07

René Desmaison, grande figure de l’alpinisme français
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René Desmaison, dont la mort a été annoncée vendredi à l’âge de 77 ans, était l’une des grandes figures de l’alpinisme français avec 114 premières sur un millier d’ascensions à travers le monde à son palmarès.

Né dans le Périgord, René Desmaison exerce des petits métiers sans rapport avec la montagne mais, par hasard, il fait connaissance des « bleausards » de Fontainebleau, des grimpeurs s’entraînant à l’escalade sur les rochers de la forêt communale. Très vite, après notamment sa rencontre avec Jean Couzy (qui a participé à la conquête de l’Annapurna), il devient un alpiniste hors pair.

Qu’il s’agisse des Alpes, de l’Himalaya ou des Andes, René Desmaison multiplie les exploits, inaugurant à la fin des années 50 le grand alpinisme hivernal avec, notamment, la première de la face ouest des Drus, dans les Alpes.

L’alpiniste prend aussi des initiatives audacieuses pour son époque, qui en font un montagnard à part mais provoquent des polémiques. En 1966, il sauve deux alpinistes allemands coincés dans les Drus mais est radié de la Compagnie des Guides de Chamonix au prétexte qu’il a profité du sauvetage pour réaliser un reportage dans Paris Match. Il fait aussi parler de lui pour avoir installé une tente au sommet du Mont-Blanc afin de faire de la pub pour le rayon camping du BHV.

En 1968, il réalise la première hivernale de la face nord des Grandes Jorasses (Alpes), doublée de la première émission radiophonique en direct.

En 1971, dans l’éperon central de cette montagne, à quelques dizaines de mètres du sommet, son compagnon de cordée Serge Gousseault périt à ses côtés au terme d’une longue agonie. Sauvé par un pilote d’hélicoptère particulièrement adroit, René Desmaison échappe alors de peu à la mort.

M. Desmaison, qui vivait dans le Lubéron, a écrit ses Mémoires en 2005 « Les forces de la montagne » (éd. Hoëbeke) après avoir réalisé plusieurs livres dont le fameux « 342 heures dans les Grandes Jorasses » (2002).
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[%sig%]

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Merdalors …

Posté en tant qu’invité par fredox:

fatche !

Posté en tant qu’invité par philippe06:

une page se tourne, merci de tout ce que tu as fait pour l’alpinisme, merci d’avoir montré la voie, veilles sur nous d’où tu es.
Quelle coïncidence, il y a quelques jours je lisais quelqu’un qui, demandait ce que devenait René; et bien il est parti en voyage, faire une très longue ascension…

Posté en tant qu’invité par jmb:

Un leader passionné, qui a fortement contribué à nous faire découvrir, aimer et respecter la montagne. Sa vision de la pratique de l’alpinisme, son parcours alpin, ses réalisations sur divers massifs, seront toujours présents et de maniére indélébile, dans notre esprit . Chaleureuse pensées à sa famille et à ses proches.

Posté en tant qu’invité par exe:

J’espère que où qu’il soit les forces de la montagne ne le quitte jamais.

Posté en tant qu’invité par quentin:

il nous a montré ce qu’était réellement la montagne et je lui en suis reconnaissant!
Un grand respect à cet homme qui a gravi et ouvert une quantitée incroyable de voies !!

Posté en tant qu’invité par agriprock:

Que dire…c comme Berhault quand il nous quitte, même si on le connait pas on ressent tjs une certaine émotion. Je ne lirai plus 342h ds les grandes jorasses de la mm façon…

Posté en tant qu’invité par Krzysztof:

tristesse…

Posté en tant qu’invité par FMJ:

C’est avec peine que j’ai malheureusement appris cette mauvaise nouvelle ce soir.

Quel carnet de courses ce Desmaison !

Mais surtout, quel Homme ce Renée !

Bonatti doit se sentir bien seul désormais …

Posté en tant qu’invité par pastriste:

Ca me fait tout drôle, j’ai juste terminé le Livre Lionel Terray et Jean Franco sur le < Jannu >depuis peu.
C’est René Demaison qui fut le premier en haut.

N’oubliez pas donc pas qu’il à fait la première du JANNU 7710 m…un exploit énorme à l’époque…un sommet d’une difficulté inouï et une équipe de grand bonhommes…
Premiers summiters :
-René Demaisons, Robert Paragot
-Paul Keller et Gyalzen Sherpa

Second jour : Jean Bouvier, Pierre Leroux,
André Bertrand et YvesPollet-Villard,
Lionel Terray, Jean Ravier, Wongdi Sherpa

à lire…

Posté en tant qu’invité par gro:

quel mec !

il reste bonatti de sa génération et de sa trempe…

Posté en tant qu’invité par gro:

très joli article
http://www.liberation.fr/actualite/sports/281509.FR.php

Posté en tant qu’invité par Paul:

http://www.ice-fall.com/ri/Rene/Desmaison/246.aspx

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Amical:

Marcel a écrit:

René est parti…
et de grosses larmes de chagrin roulent le long du flanc des
montagnes chères à son coeur.
« Hi, René, tu te souviens, le topo du Pilier Gervasutti dessiné
sur une table du Refuge des Cosmiques, à une heure du matin, il
y a quarante ans? »
A le revoyure.
En nous attendant: « Chevauche les nuées. »

A la revoyure, bien sûr.

Posté en tant qu’invité par Bebert:

« La montagne à mains nues », a contribué à mon initiation à la litterature alpinistique. C’est une référence.
René Desmaison, c’était un style sans compromis, c’était un combattant, un conquérant. Bref, ça passait ou ça cassait! Et face à la maladie, là ce n’est pas passé.
Il a ouvert la voie de la médiatisation des ascensions. On adhère ou on adhère pas, mais là encore il a ouvert une voie…
Alors Bravo René pour ce que tu nous laisses. Nous essayerons de garder au mieux l’héritage.
Et puis bon vent! Tu vas maintenant pouvoir reformer les cordées d’antan avec entre autres Jean Couzy ou encore Serge Gousseault. Dis leur bein des choses…

Condoléances à tous ses proches.

Posté en tant qu’invité par jeff:

René,

C’est à travers tes récits que j’ai réellement découvert la montagne. Je ne me suis jamais arrêté et… ce n’est pas au programme !

Des bonhommes comme toi, y en a pas tant que ça…

Pour m’avoir transmis la passion de la montagne à travers tes exploits, je n’ai qu’un mot à dire.

Merci

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pierrot le fou:

Bon voyage René…

Posté en tant qu’invité par jacques montanuy:

René , je l’ai rencontré deux fois, à Pralognan dans les années 70 et c’est sa poignée de main, énorme et chaleureuse qui m’avait frappé, puis il y deux ans à Vallouise- toujours solide et impressionnant- où il dédicaçait son dernier livre. Vraiment un grand bonhomme. Qui reste-t-il de cette génération ? Walter Bonatti ? Alors longue vie à lui !

Posté en tant qu’invité par Erick:

Bon vent et encore merci …