Décès de Daniel Stolzenberg

Posté en tant qu’invité par eude:

cheik yerbouti a écrit:

Honnetement je ne vois pas bien le rapport entre Marie-Léonie
Leblanc (qui n’avait pas abusé seulement les médias mais aussi
un temps les enqueteurs) et le Drame du Kang Guru.

le rapport entre ces deux affaires, c’est que dans les deux cas, une information est amménagée, pour créer un spectacle bien exploitable par les médias.

Dans le cas de Marie Léonie, pendant près d’une semaine, on nous parle d’agression antisémite scandaleuse, alors que les journalistes savent déjà qu’elle a fait de fausses déclarations à la police peu de temps avant, et que ses proches connaissent déjà son caractère mythomane. Mais voilà, une agression scandaleuse, est plus interressante et polémique que les vagues délires d’une jeune femme.

Dans le cas du drame du Kang Guru, on insiste sur l’aspect incertain pour creer un climat de suspence et ainsi pouvoir ressostir le sujet le maximum de fois.

Dans le même genre, je me souvient d’un commentaire sur france inter d’un journaliste à propos du second ouragan sur la nouvelle orléan : « le cyclone vient de passer du stade 5 au stade 4 mais la menace reste tout de même très inquietante ».
Si ça ce n’est pas tourner les évenements pour créer du suspence, alors c’est quoi ?

Par contre, je n’ai jamais dit que les médias mentent, juste qu’ils connaissent bien leur métier, qui consiste plus à proposer un programme (télé, radio ou presse) intéressant, qu’à informer la population.

Posté en tant qu’invité par Emmanuel:

Déjà si les gens ne confondent pas les mots « Himalaya » et « Everest » c’est bien !

Ce qui est amusant aussi c’est quand on lit ou entend, à propos de chamonix : « la station alpine » , alors qu’on ne parle pas d’une compétition de ski mais d’une expé en himalaya… de plus pour moi chamonix est d’abord une ville… Les stations c’est Courchevel ou Arcs 2000 !

Posté en tant qu’invité par cheik yerbouti:

Désolé, je ne suis toujours pas d’accord.

Les médias (du moins ceux que j’ai consulté) ont rendu compte, et c’est tout : Une avalanche, les autorités locales qui indiquent qu’il n’y a aucun espoir, le ministère des affaires étrangères qui laisse penser le contraire. Après c’est sûr qu’ils pourraient traiter l’info plus près de l’os, de façon lapidaire en trois phrases, sans photos, sans images, sans commentaires, qu’ils auraient pu s’abstenir de relayer les faux espoirs du quai d’Orsay. Mais je n’ai pas décelé de volonté de créer un suspense. Je ne dois pas être assez tordu ou trop naif.
Enfin, j’aurai au moins appris qu’il ne faut pas s’inquiéter pour un cyclone au stade 4, c’est toujours ça. J’arrête là, pas envie de jouer au Daniel Schneiderman de prisunic.

Posté en tant qu’invité par zatopekbe:

Gravir l’Himalaya reste une aventure sans filet, selon les guides de Chamonix

[i]Gravir l’Himalaya reste une aventure sans filet, selon les guides de Chamonix, d’où sont originaires plusieurs des sept victimes françaises de l’avalanche qui a enseveli dix-huit alpinistes le 20 octobre sous le Kang Guru (6.981 mètres), au Népal.
« Il n’y a pas de vrais moyens de secours opérationnels dans cette région », remarque Jean Coudray, guide de haute-montagne et professeur de l’ENSA (Ecole nationale de ski et d’alpinisme) de Chamonix à la retraite. « La tragédie » qui vient de se produire « n’est pas exceptionnelle », ajoute-t-il.

« Au-dessus de 5.000 mètres, l’aventure est totale », souligne le guide, en écho aux commentaires recueillis par l’AFP auprès de ses confrères, « on part sans savoir si l’on reviendra ».

Les guides de Chamonix -d’où sont originaires 4 des sept victimes françaises, selon le quotidien Le Dauphiné libéré- accompagnent de plus en plus souvent des clients en Himalaya à l’inter-saison, entre les courses de montagne de l’été et le ski l’hiver.

« En ce moment, tout Chamonix est à Katmandou », confirme Antoine Chandelier, responsable du bureau local du quotidien Le Dauphiné Libéré et lui-même grand montagnard, qui connaissait plusieurs des victimes. Et ce n’est pas la première fois : « Je perd beaucoup d’amis », confie-t-il.

« L’Himalayan Rescue Association ne dispose d’aucun moyen, à part de petits dispensaires pour soigner les bobos des randonneurs », explique Jean Coudray, qui participe lui-même chaque année à des expéditions. Les secours Népalais, formés d’une poignée de militaires et de policiers, avec quelques hélicoptères, sont peu entraînés, peu formés et médiocrement équipés.

« Il n’y a pas non plus de service de prévision météo fiable », susceptible d’alerter les alpinistes sur un risque à venir, détaille-t-il.

Jean Coudray est l’un des fondateurs d’une association, la Fondation Yves Pollet-Villard, dont l’objet est de former de jeunes Népalais au métier de guide, notamment pour aider à l’émergence d’équipes de secours.

« Ce n’est pas la France, où il suffit de lever les bras pour déclencher les secours », ironise-t-il, faisant allusion aux signaux convenus pour demander de l’aide à l’hélicoptère: « Là-bas, il faut d’abord payer, avant qu’il décolle ».

Le drame a vivement frappé à l’ENSA, où l’on avait pas connu telle catastrophe depuis la mort de 14 stagiaires et guides, en 1964, à l’aiguille Verte, dans le massif du Mont-Blanc. C’est un professeur de l’ENSA, Daniel Stolzenberg, qui encadrait le groupe victime de l’avalanche du 20 octobre au Népal.

L’Himalaya »est un des derniers endroits où l’on pratique encore un alpinisme princier (…) car l’aventure est toujours sans filet», tranche Jean-Michel Asselin, directeur des revues « Vertical » et « Alpinisme et randonnée », qui participe régulièrement à des expéditions.[/i]

Source : http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=41491

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Marine:

cheik yerbouti a écrit:

eude a écrit:

cheik yerbouti a écrit:

Arrêtez votre parano avec les médias, l’incertitude c’est
le

quai d’Orsay qui l’a entrenue. Les médias généralistes ont
traité le sujet comme elles traitent n’importe quel autre
sujet, ni plus ni moins.

Sans être parano, je crois que c’est une grande habitude des
médias d’occulter une partie de la vérité pour rendre
l’information plus aléchantes en créant un suspence pour
« accrocher » les lecteurs ou auditeurs ou telespectateurs.
Tu as déjà entendu parler de Marie-Léonie Leblanc ?

Honnetement je ne vois pas bien le rapport entre Marie-Léonie
Leblanc (qui n’avait pas abusé seulement les médias mais aussi
un temps les enqueteurs) et le Drame du Kang Guru.
Je viens de relire qques articles sur le net (le Monde, Nouvel
Obs, LCI), je ne vois pas quelle véritée a été occultée. Tous
précisent que c’est le ministère des affaires étrangères qui
entretient l’espoir (LCI cite aussi le ghm René Ghilini). Ils
précisent aussi que pour les autorités locales les alpinistes
étaient définitivement disparus.

Et les familles des victimes, vous y avez pensé ? J’en fait parti et je peux vous dire que l’espoir, nous le gardons, arrêtez de tout mettre sur le dos des Affaires Etrangères, qui font correctement leur travail et nous donnent de vraies infos (par comme les journalistes).

Vous devez comprendre que chacun a le droit de garder un peu d’espoir, quand vous perdez quelqu’un de très cher, pour vous il n’est pas mort tant que l’on n’a pas retrouvé son corps …

Posté en tant qu’invité par AFP:

Voilà la dépeche AFP, avec tout le background

Mercredi 26 octobre 2005, 0h16
Le Népal donne les identités des alpinistes français morts dans l’Himalaya

[i]KATMANDOU (AFP) - Le ministère népalais du Tourisme a fourni mardi les identités des sept alpinistes français morts dans une avalanche dans l’Annapurna au Népal.
Le ministère a indiqué que les victimes françaises étaient Daniel Stolzenberg, qui menait le groupe, Marie-Odile Stolzenberg, Grégory Flematti, Bernard Constantin, Bernard Chardin, Jean-François Jube et Jean-Paul Minette.

Le corps d’un des sept alpinistes français tués avec onze guides népalais après une tempête de neige la semaine dernière dans l’Annapurna, dans le nord-ouest du Népal, a été retrouvé tandis que les recherches se poursuivait difficilement, ont annoncé mardi des secouristes.
Le corps retrouvé n’a pas encore été identifié mais les secouristes ont pu déterminer qu’il s’agissait d’un Français, a indiqué le président de l’Association des secours en Himalaya (HRA), une organisation privée de secouristes, Bikram Neupane.

La mort de sept alpinistes français, dont Daniel Stolzenberg, professeur d’alpinisme dans la grande station alpine de Chamonix, et de leurs onze guides népalais tués lors d’une avalanche le 20 octobre, avait été confirmée lundi par la HRA.
« Tous les membres de l’équipe de l’expédition française vers le mont Kang Guru sont morts », avait annoncé M. Neupane.

Selon les témoignages de quatre guides rescapés, ils sont morts lorsque leur base a été engloutie sous une avalanche alors qu’ils étaient en route pour le sommet du mont Kang Guru à 6.981 m d’altitude.
Les efforts se poursuivaient mardi pour retrouver les cadavres des alpinistes, a dit le responsable.

Les opérations de secours ont jusqu’à présent été ralenties du fait du mauvais temps. Le chemin menant à leur base est resté entravé par huit à dix mètres de neige et lundi les secouristes ont dû renoncer à atteindre le campement.

Le président de la Nepal Mountaineering Association a expliqué mardi que les opérations seraient difficiles car la zone à fouiller est une gorge recouverte de neige où la température baisse énormément la nuit tombée.

« La température minimale maintenant sur la montagne est de -15°C », a dit Ang Tshering Sherpa. « Le site est une gorge et il y a beaucoup de neige donc, alors même que près de 21 secouristes ratissent la zone, ils n’ont toujours rien trouvé à l’exception de l’alpiniste français mardi matin », a-t-il ajouté.

M. Neupane a indiqué que des discussions étaient en cours entre l’ambassade de France à Katmandou et des responsables népalais pour déterminer les mesures à prendre afin de récupérer les corps des alpinistes avant l’hiver.

« Une équipe d’alpinistes français doit aussi venir pour aider », a-t-il dit. Pour ce type d’expédition au Népal, qui compte huit des plus hauts sommets du monde dont l’Annapurna (8.091 mètres), les alpinistes disposent d’une fenêtre très brève entre la fin des pluies de la saison des moussons en septembre et l’arrivée de l’hiver.[/i]

Posté en tant qu’invité par Marie-Sylvie:

Salut Greg,

J’aurais pas cru que ça pouvait t’arriver à toi, et je me souviendrai longtemps de ce mardi où Maryvonne a ouvert le « Daubé » et s’est écroulée en larmes en voyant ta photo.

Reste le souvenir d’un éternel gamin descendant du col des Montets à Vélo…

Posté en tant qu’invité par mario Colonel:

Daniel était un ami et un soutien depuis toujours. Il m’avait proposé de partir avec lui mais un projet au Tibet m’a conduit vers d’autres belles montagnes, dans la vallée du Kanshung…
Avec Madile, ils formaient un couple en or. Et depuis toujours il aimait partager et transmettre, en particulier aux népalais.
On n’a pas assez parlé des népalais (11 en tout) qui ont partagé jusqu’au bout ses rêves.
Avec l’un d’entre eux, j’avais franchi, il y a 16 ans, les trois Cols. Il s’appelait Iman Gunrung, c’était un grand de l’Himalaya qui avait gravi de grandes montagnes, et conduit des centaines de clients vers le bonheur. C’était son sirdar et il était encore à Chamonix l’année dernière pour se former à l’Ensa.
Désormais, ils sont ensemble, formant dans le ciel une cordée incroyable.
et on ne les oubliera pas dans ce coin des Alpes…

Mario Colonel

Posté en tant qu’invité par Toni:

Adieu Madille, adieu Daniel.
Il y a toujours une avalanche qui nous attend tous quelque part sur la pente de la vie.
J’arrive pas a retenir mes larmes.

Posté en tant qu’invité par Gérald:

Triste nouvelle que ce départ de Madille et Daniel.
Adieu.
On vous aime tous