Depuis 10 jours, les mots se noient sous les flots de larmes…
Alors avant de retrouver l’énergie de parler les partages et les voyages…
Ma dernière image de tonton, le mois dernier, au 1er moisiversaire de ma pitchoune. Elle s’est endormie contre lui. Puis il a partagé une partie de dominos avec Boudchou (sur le glacier blanc !).
Mince, trop de mots, trop de larmes. Merci tonton.
Décès de BP13 Bernard Pégourié
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Jolie cette photo : là c’est vraiment tonton Bernard si je puis me permettre 
A propos de tonton, ça me rappelle quand vous aviez été ouvrir Abraracourcix : avec Bruno @Carcharoth , pour le faire marroner, on l’appelait Agecanonix 
Faut dire qu’on aimait bien le chambrer dès qu’on pouvait, maître Yoda ! Et il se laissait faire volontiers, entre deux bougonnements 
Je mets des smileys joyeux car ça fait du bien de revenir à ces instants joyeux passés avec lui : sinon, c’est la tristesse qui va nous balayer encore et encore…
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Dernières ascensions de l’été avec notre leader préféré: la Tête de Gaulent, la Tête d’Aval, le Rocher du Pierron, les Fiz et la Dent du Requin.
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Ahhh le fameux bob sous toutes les coutures !
Et les siestes au sommet… Parce qu’« il n’y a pas de voie sans sommet », assurément !
Il nous faudra aller au sommet de sa dernière voie, pour respecter son mantra préféré !..
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Je n’ai pas eu la chance de le connaître, mais mes pensées vont vers sa famille, ainsi que vous grimpeurs marseillais qui avez perdu un compagnon de vie et d’aventure.
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J’ai croisé deux fois Bernard.
La première sur le plateau de Castelvieil : ils nous observaient du haut avec Gary alors que nous terminions les testicules rampants. Deux vieux briscards des Calanques pour le prix d’un !
La deuxième dans son pied à terre de Chamonix, on devait aller faire la Contamine à l’évêque mais la météo ne nous a pas permis d’y aller.
J’aurais vraiment adoré grimper avec lui. J’avais senti quelqu’un de doux et calme aimant bien déconner. J’étais admiratif de sa passion et sa forme vu son âge.
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Bonsoir
Je n’ai que deux photos de Bernard Pégourié prises lors de l’ouverture du Crapaud Doré qui était d’ailleurs le surnom qu’il donnait à sa fille Mahaut…
Sur ces deux photos on devine aisément qu’il était plutôt avare en terme d’équipement et qu’il adorait pratiquer de grandes envolées… d’ailleurs le premier jour où j’ai eu la chance de l’assurer dans la première longueur de la Swing à Castelvieil il n’avait absolument rien mis sur 40 mètres… Le ton était donné concernant la suite des festivités et son moral d’acier !!
Donc pour en revenir au 8 décembre 2013 et au Crapaud Doré j’avais été quelque peu surpris qu’il évite soigneusement de toucher à l’énorme écaille de la troisième longueur que je n’aurais pas manqué d’utiliser si j’avais été à sa place en premier de cordée… (situation d’ailleurs extrêmement peu probable) !!
J’ai donc du mal à imaginer qu’avec son expérience extrême du terrain délité (voie du Poil, etc) il ait pu casser une prise dans les Gorges du Verdon où le rocher est globalement de bien meilleure qualité qu’à l’Oule - Eissadon - Devenson et ainsi chuter avec les conséquences dramatiques que l’on ne peut que déplorer…
Merci à tous ceux et celles qui seront présents lors de cette cérémonie afin de l’accompagner dans sa dernière ascension… et encore merci à Bruno Zunino pour avoir eu l’audace de sortir de la voie pour trouver du réseau, espérant ainsi pouvoir procurer de l’aide à son camarade de cordée… !!!
@Carcharoth
Je ne sais vraiment pas comment j’aurais réagi si j’avais été à ta place ??
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Toutes mes très sincères condoléances à sa famille et ses compagnons.
Je me souviens de ses passages au refuge, discret et efficace avec toujours une remarque chaleureuse qui faisait bien plaisir.
Courage à tous.
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Sincères condoléances à sa famille et ses proches
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Condoléances et pensées à sa famille et ses proches !
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La Sainte était toute noire cette après-midi après la pluie.
Je crois qu’elle était triste : elle doit savoir que tu n’iras plus y traîner tes chaussons, tes coinceurs et ton sourire.
Moi, je suis déjà moins triste.
Ta famille a su organiser des hommages à ta hauteur (tu n’avais pas beaucoup d’allonge, mais ça envoyait par ailleurs).
Ce moment ressemblait au Bernard que je connais.
De tes recherches que tu savais presque faire comprendre à la naïve que je suis (qui t’interrogeait chaque fois, vu toutes les sorties que tu refusais pour « faire avancer la science »)…
A tes épopées montagnardes qui ont marqué plusieurs générations, représentées dans le panel de grimpeurs de 25 à 97 ans présents…
En passant par tous ceux que ta douceur a émus, ton boulanger, le bistrotier du coin… Peut-être comme moi touchés par ton attention et ta grande disponibilité : cette sensation que, quand on te parle, rien d’autre ne compte.
La découverte de ta bibliothèque montagne pas là pour faire joli : tu les relisais souvent et connaissais par cœur tant d’histoires de la montagne… Et tes fameux « petits carnets à qui je ne mens jamais » : ils existaient donc vraiment, ces cahiers de courses !
Débutés en 1971, avec des commentaires géniaux et de magnifiques croquis : tellement plus passionnant que mes modernes CRs camptocampiens…
Des hommages résolument tournés vers la vie, vers l’après. Souriants, donc.
En me disant que je n’aurais pas eu assez d’une vie pour décrypter tous les petits bouts qui formaient ta complexité, de l’ami qui ne tombait jamais (!) à celui qui n’avait jamais voulu d’enfants mais était devenu accro aux siens, en passant par le discret préfaceur du Labande et bientôt (!) participant à l’écriture du dictionnaire de l’académie…
Pour tous ces aspects et bien d’autres tu étais ma star.
Demain la Sainte aura séché, elle brillera sous les rayons du soleil. Pour, comme nous, envisager la suite avec le sourire.
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Bonsoir tout le monde.
Je ne connaissais pas BP13.
Bon : je ne suis pas grimpeur, je ne suis pas Marseillais, forcément, ça n’aide pas.
En creux, lisant les témoignages de ses amis, de ceux qui ont partagé avec lui leur passion du vide, de ceux qui l’ont connu et aimé, cela dessine une personnalité bien aimable, pleine d’humanité et de profondeur. De ce genre de personnes que l’on aurait aimé connaitre, qui sans doute serait devenu une sorte de référence où se raccrocher quand plus rien ne va, dans la voie, dans la vie.
A ceux-là, à ses amis, je voudrais leur dire ceci : je me tiens avec eux, un peu derrière, bien sûr.
Je partage leur peine et leur deuil.
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Ah, Lucile, j’ai pleuré…
Moi je ne trouve pas les mots.
Ceux qui ne m’ont jamais manqués sont absents…
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O
On ne peut pas trouver les mots, ne pas pleurer…
Je garderai ces images de Bernard heureux, de cet ami sincère, de ce fabuleux compagnon de cordée qui savait si bien raconter la montagne et faire partager sa passion.
Je me suis unie par la pensée à sa famille et vous tous ce mardi ne pouvant être physiquement là.
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Hé oui, comme je te comprends…
Après ZE Accident, les mots me manquaient également, car chacun d’eux ravivait l’expérience corporelle, les images trop douloureuses…
Alors je me dis que remplacer les mots qui ne veulent pas venir par de joyeux souvenirs ou de belles images peut etre une bonne façon de revenir à la vie ?
Ma contemplation de la Sainte, c’était sur le retour de l’école d’ostéo. Dont je lui redonnais chaque fois le contact tellement il commençait à être cassé de partout. Il approuvait (pour que j’arrête de le saouler ?), j’étais persuadée qu’il allait finir par se diriger vers le soin. Mais il n’avait sûrement pas envie d’entendre qu’après une vie à arpenter les montagnes, des séquelles resteraient. Alors il serrait les dents et a laissé advenir le trop tôt du pas trop tard.
Mes images du jour, c’est forcément ce sommet des Rouies en sortie de Miles Blues, où j’ai crisé en dernière longueur que je n’avais plus le jus d’une longueur expo, il m’a apaisée et j’ai senti que c’était moi ou rien… Sur la crête, c’était lui qui nous tirait en avant par contre, moi j’étais en mode « si y a encore une antécime derrière je stoppe là ! ».
Et aussi cette dernière voie partagée à En Vau, quand je lui disais qu’on devrait bientôt se contenter de partager du thé et des bières, faute de projets communs… Il avait grimpé toutes les voies faciles et refusait d’y retourner (je comprends tellement, j’étais pareil avant le drame), moi j’étais exigeante pour arriver à faire un max de libre malgré ma manchottitude, et ne pas risquer de chute en traversée avec mon bidou de milieu de grossesse… On jardinait pas mal, mais c’était chouette.
Et puis j’ai par exemple retouvé ce film dont j’adore les 30 premières secondes : on tchatche tranquillement avec Tonton et tu viens nous embêter avec ton film ! Merci de nous avoir embêté, même si « j’aime pas les films », c’est chouette à revivre…
Cherche l’ami, des images de sourires t’en as plein.
Les mots suivront, ensuite, rien ne presse!
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Heureuse que nous arrivions à faire transparaitre tous ces traits de sa personnalité : car oui, il était tout ce que tu décris ici.
Et bien plus encore, assurément.
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Tu as raison, on ne peut pas mettre de mots mais on peut toujours se rappeler la chance que nous avons eu de partager ces moments avec lui, et ça nous fait tous du bien de revoir ces moments de bonheur en sa compagnie.
Merci beaucoup à tout le monde pour ces partages !!
Nico
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On avait croisé BP13 à la Sainte une fois: sa modestie imposait le respect, pour nous, minuscules grimpeurs du dimanche !
Que triste… 
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Bonjour,
Cagnotte fermée le 15 décembre avec 480 € recueillis et plaque commémorative réalisée début janvier 2024.
Nous vous tiendrons informés de l’emplacement choisi.
André Bernard & Henri Jullian (Gary)
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