De l'intérêt des stop-skis en randonnée

Posté en tant qu’invité par Swiss Marmotte:

Salut à tous,

à mon avis le stop-skis c’est le mieux !

Sangle = danger de mort en cas d’avalache, il faut être barge ! Même dans une pente raide immaginer la scouée que cela fais si le ski reste accrocher au mollet ! Non faut juste oublier, c’est mon avis.

Vous préférer quoi vous… le ski ou la vie ? Les deux me dirriez vous mais là il faut choisir ! Encore une chose en principe on descent des pentes que l’on maîtrise, techniquement et nerveusement et avec un bon réglage pourquoi le ski lacherai ?

Bonne courses

Posté en tant qu’invité par Michel:

Pave a écrit:

J’ai eu un seul grave accident du aux lanieres: apres une
chutte dans une tres forte pente et sur piste, j’ai dechausse
des 2 skis et je j’ai deboule entre des skieurs arretes au
milieu de la piste, je ne les ai pas percutes, mais un de mes
skis qui tourbillonnait en tous sens au bout de sa lanniere a
sectionne net l’oreille de l’un d’eux (une oreille, ca ca pisse
bien, mais a l’epoque on savait deja les recoudre,
heureusement! ).

Bravo, belle gamelle. Imagine que la pente ait fait 5° de plus et ait été parsemée de quelques cailloux. Si ça se trouve, avec tes deux skis tournant autour de tes chevilles, tu aurais percuté un obstacle… et tu ne serais peut etre plus là pour le raconter.

En rando, en cas de chute, la priorité est de S’ARRETER, pas de récupérer ses skis.

Pour ma part, ma philosophie est faite, ni lanières, ni dragonnes (cause entorse pouce ou luxation épaule).

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Perso, dans ma carrière de skieurs de rando, j’ai vu bcp de déchaussages, et peu d’avalanches.
Si chaque déchaussage s’était accompagné d’une descente du ski sans rien pour l’arrêter, je pense qu’il y aurait déjà qq victimes. Imaginer un ski partir ds n’importe quelle classique fréquentée…

Bien-sûr, en cas d’avalanche, il vaut mieux ne pas avoir de ski accrochés à soi. Mais il n’est pas dit non plus que les skis vont nous entrainer vers le bas : pourquoi seraient-ils + bas que le skieur ?
Par ailleurs, ceux qui ne mettent pas de lanières serrent les fix au maximum. Or les mouvements de l’avalanche sont « lents » par rapport à une chute. Donc les skis vont-ils déchausser ?

Posté en tant qu’invité par Pave:

Toutes les sangles seraient arrachees en cas d’avanche. Rares sont les victimes retrouvees avec les skis aux pieds ou avec des sangles intactes.
En cas de passage oblige dans une zone exposee, tu peux faire comme avec tes dragonnes et detacher tes sangles.
Tes skis peuvent declencher a cause d’un bon pavasse sous la neige par exemple… ou un arbre couche, ou n’importe quelle autre obstacle… entre-autres

Swiss Marmotte a écrit:

Salut à tous,

à mon avis le stop-skis c’est le mieux !

Sangle = danger de mort en cas d’avalache, il faut être barge !
Même dans une pente raide immaginer la scouée que cela fais si
le ski reste accrocher au mollet ! Non faut juste oublier,
c’est mon avis.

Vous préférer quoi vous… le ski ou la vie ? Les deux me
dirriez vous mais là il faut choisir ! Encore une chose en
principe on descent des pentes que l’on maîtrise, techniquement
et nerveusement et avec un bon réglage pourquoi le ski lacherai
?

Bonne courses

Posté en tant qu’invité par Pave:

Les stops n’existaient pas a cette epoque…
La priorite de s’arreter n’est pas une particularite du ski de rando…
En ski de rando (par nature hors piste donc) on s’arrete d’autant mieux en conservant ses skis (restes aux pieds ou encore relies par les lanieres).
Idem pour neige tres gelee, une fois les skis et les batons perdus… plus grand’chose a planter poue esperer s’arrete… les dents?
Si j’avais percute un obstacle fixe, les lanieres n’auraient pas resiste, elles sont toutes « fusible » depuis toujours.

Je comprends neanmoins tes choix, et je serai tres surpris qu’un consensus se fasse.

Michel a écrit:

Pave a écrit:

J’ai eu un seul grave accident du aux lanieres: apres une
chutte dans une tres forte pente et sur piste, j’ai dechausse
des 2 skis et je j’ai deboule entre des skieurs arretes au
milieu de la piste, je ne les ai pas percutes, mais un de mes
skis qui tourbillonnait en tous sens au bout de sa lanniere a
sectionne net l’oreille de l’un d’eux (une oreille, ca ca
pisse
bien, mais a l’epoque on savait deja les recoudre,
heureusement! ).

Bravo, belle gamelle. Imagine que la pente ait fait 5° de plus
et ait été parsemée de quelques cailloux. Si ça se trouve, avec
tes deux skis tournant autour de tes chevilles, tu aurais
percuté un obstacle… et tu ne serais peut etre plus là pour
le raconter.

En rando, en cas de chute, la priorité est de S’ARRETER, pas de
récupérer ses skis.

Pour ma part, ma philosophie est faite, ni lanières, ni
dragonnes
(cause entorse pouce ou luxation épaule).

Posté en tant qu’invité par Pave:

Avec un peu plus de recul, je pense que le ruban attache au ski serait un facteur important de risque de confusion en cas d’avalanche. En effet, les secours risquent de degager le ski avant les victimes… Un peu comme si on fixait un lifebip sur chaque ski…

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Pave : « le ruban attache au ski serait un facteur important de risque de confusion en cas d’avalanche »

La victime sera recherché par son ARVA.
Le ruban n’est qu’un bout de tissu, je ne pense pas qu’il y ait risque de confusion.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Si j’arrive sur le lieu d’une avalanche et que je vois des rubans depasser par-ci par-la, je vais me precipiter pour deneiger des skis, avant meme d’avoir passe mon ARVA en reception…
C’est peut-etre une erreur de ma part, mais c’est ce qui risque de se passer.

Les procedures de recherche sont claires: en premier, identifier tout ce qui depasse!!!

Paul G a écrit:

Pave : « le ruban attache au ski serait un facteur important de
risque de confusion en cas d’avalanche »

La victime sera recherché par son ARVA.
Le ruban n’est qu’un bout de tissu, je ne pense pas qu’il y ait
risque de confusion.

Posté en tant qu’invité par Michel:

Pave a écrit:

En ski de rando (par nature hors piste donc) on s’arrete
d’autant mieux en conservant ses skis (restes aux pieds ou
encore relies par les lanieres).
Idem pour neige tres gelee, une fois les skis et les batons
perdus… plus grand’chose a planter poue esperer s’arrete…
les dents?

Un ski qui tourne autour de tes chevilles ne t’aide pas à t’arreter, bien au contraire.
Avoir les skis au pieds oui, mais bloqués par les fixs.
En rando, on parle beaucoup d’accidents d’avalanche, mais les chutes font aussi des victimes (je ne sais combien, mais j’en connais) en montée et en descente.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pave a écrit:

Si j’arrive sur le lieu d’une avalanche et que je vois des
rubans depasser par-ci par-la, je vais me precipiter pour
deneiger des skis, avant meme d’avoir passe mon ARVA en
reception…
C’est peut-etre une erreur de ma part, mais c’est ce qui risque
de se passer.

Ce ne sera en rien une erreur, les signes de surface sont à repérer en premier quand tu commences ta recherche.

Posté en tant qu’invité par Michel:

Paul G a écrit:

Perso, dans ma carrière de skieurs de rando, j’ai vu bcp de
déchaussages, et peu d’avalanches.
Si chaque déchaussage s’était accompagné d’une descente du ski
sans rien pour l’arrêter, je pense qu’il y aurait déjà qq
victimes. Imaginer un ski partir ds n’importe quelle classique
fréquentée…

Le ski s’arrete seul dans la plupart des cas (pente <30°). Si la pente est raide et gelée (le ski ne s’arrete pas seul), alors il faut se préoccuper d’arréter le SKIEUR qui lui risque gros… et alors les lanières sont une gène forte. Si vous préférez rester attachés à vos skis quoi qu’il arrive, on n’est pas du meme bord.

Or les mouvements de l’avalanche sont « lents »
par rapport à une chute.
On n’a pas du voir les memes avanlanches, hélas pour moi. Le départ peut paraitre lent, mais la mécanique mise en branle a son implacable logique qui est tout sauf lente.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Michel a écrit:

Le ski s’arrete seul dans la plupart des cas (pente <30°).
Sans stop, sans laniere? sans peaux? … repare tes semelles!
Avalanches dans les pentes inferieures a 30 degres?
Si la pente est raide et gelée (le ski ne s’arrete pas seul),
Il s’arrete seul avec des lanieres…
alors il faut se préoccuper d’arréter le SKIEUR qui lui risque
gros… et alors les lanières sont une gène forte.
Dechausser et perdre les skis vers le bas et batons en haut haut ne me semble pas moins risque … je pense que tu n’as jamais ete dans une telle situation.
Les lanieres ne genent pas pour s’arreter (au contraire), elles peuvent etre dangereuses dans la mesure on peut se prendre un coup de ski.
Si vous préférez rester attachés à vos skis quoi qu’il arrive, on n’est
pas du meme bord.
Tous les skis de rando sont vendus avec des lanieres amovibles et « fusible » meme ceux qui ont des stops. Ca permet de choisir selon la situation telle qu’on peut l’evaluer. Je me refuse de ne pas beneficier de cette flexibilite pour des situations specifiques que tu decris. On ne PREFERE pas ceci ou cela en cas d’accident: On le SUBIT, et quand on veut vivre longtemps, on essaie d’anticiper et de CHOISIR comment ne pas y etre implique.
Je suis tres etonne que les reels desavantages des lanieres n’aient pas encore ete donnes par ses detracteurs… a croire que tous les randonneurs ont appris a faire avec, ce qui n’est pas si complique en somme:
Exemples:
-ca gele et on risque de ne pas pouvoir les oter en toute urgence
-ca se prend dans la fix de l’autre pied(surtout quand il y des stops en plus…)

  • etc…

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Pave, sur les lanières :
« -ca gele et on risque de ne pas pouvoir les oter en toute urgence
-ca se prend dans la fix de l’autre pied(surtout quand il y des stops en plus…) »

Ben non, pas chez moi.
Qu’est ce que tu appelle « ôter en cas d’urgence » ?
Perso, mes lanières ne gèlent pas, j’arrive toujours à les enlever (Dynafit, le modèle avec un petit cliquet)
Et ca ne se prend pas dans l’autre pied, parce que je fais attention à les mettre par l’extérieur.

Posté en tant qu’invité par John D l’aventurier:

Je confirme. Sur 20 ans de statistiques, les indices de surface ont sauvé autant de vies que l’Arva. En cas d’avalanche, le premier travail est de répérer tous les indices de surface, puis de les sonder à l’Arva et à la sonde (1 personne ou 2) pendant que les autres balaient l’avalanche de manière systématique. On peut aussi privilégier les zones préférentielles (bas de l’avalanche, replats, obstacles (arbres, rochers)).
Tout le monde ne sait pas se servir efficacement d’un Arva, mais tout le monde à des yeux.

Posté en tant qu’invité par Philippe:

Je me souviens que dans les annees 70 , un skieur de l’equipe de France de ski s’etait tue en chutant a l’entrainement sur la KO a Val d’Isere, il avait ete frappe a la tete par un de ses skis, provoquant malgre son casque un traumatisme cranien.
Je ne me souviens pas si a l’epoque les skis etaient deja equipes de stop-ski ou non. Ceal pour dire qu’un ski « fou » qu’il glisse ou qu’il rebondisse dans tous les sens peut-etre tres dangereux, voire mortel.

Posté en tant qu’invité par Jeanpierre:

Lanières :
J’ai pris un ski sur la tête il y a longtemps . je m’en souviens…
Si vous tenez absolument aux lanières , ne les mettez qu’à la descente. A la montée vous êtes le plus vulnérable et avec les peaux , ca ne part pas plus loin qu’un baton ou qu’une moufle …

Stop ski :
Sur low tech depuis 2001. On avait beaucoup de mal à en trouver
Poids : très acceptable
Poudreuse : il faudrait que je pense à faire qque chose…, mais dans le sud c’est pas ts les jours
J’ai eu des cas de non déclenchements, dus à la glace : Bien faire gaffe et graisser ne peut pas faire de mal.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Les stops sont apparus plus tard.
A cette epoque la fix de descente utilisee c’etait des Look dites « longues lanieres » en general, dans un gros frac, la talonniere etait arrachee.
Il ne faut pas confondre des condition de ski de piste et de rando.
Sur une piste dure et plate, un stop arrete le ski nickel
Sur des pistes dures et avec des grosses bosses, le stop mal.
En poudre, plus la neige est legere et moins le stop arrete le ski.

Apres, risquer de se mettre un coup de ski, ou de le perdre ou bien de le planter dans un autre skieur, il n’y pas de reponse unique.

Pour le cas de l’avalanche, c’est itou. Si c’est une grosse il vaut mieux pas de laniere (de toutes facons, elles seront arrachees si c’est une vraie grosse. Si c’est une petite coulee sans enfouissement total des skieurs, il vaut mieux ne pas les perdre. Entre ces extremes, vous ne saurez qu’apres coup si vous etres vivants ou morts a cause des lanieres.

Dans un post precedent j’ai ecrit que les lanieres des skis de rando etaient toutes « fusible ». C’est faux. Ce we j’ai regarde le matos des autres et aucune des lanieres d’origine ne m’ont semble pouvoir s’ouvir des les cas extremes. Bien dommage puisque tous mes skis (je n’ai jamais jete ou vendu mes vieux skis de rando - fix Emery, Marker, Silvretta) en sont pourvus. Pourquoi? D’autant plus que les lanieres des « nouvelles » fix ne peuvent meme pas etre otees « proprement »? A n’y rien comprendre!!!

Philippe a écrit:

Je me souviens que dans les annees 70 , un skieur de l’equipe
de France de ski s’etait tue en chutant a l’entrainement sur la
KO a Val d’Isere, il avait ete frappe a la tete par un de ses
skis, provoquant malgre son casque un traumatisme cranien.
Je ne me souviens pas si a l’epoque les skis etaient deja
equipes de stop-ski ou non. Ceal pour dire qu’un ski « fou »
qu’il glisse ou qu’il rebondisse dans tous les sens peut-etre
tres dangereux, voire mortel.

Posté en tant qu’invité par jc/d2p:

Perso, j’ai des Comfort tlt avec stop ski : c’est très bien.
EN SUS, j’ai bricolé un leash, amovible, à base de cable élastique (comme tu en trouves sur les sacs à dos).
En général, il est enroulé autour de ma jambe sans que je m’en serve beaucoup (aucune gène), mais il est dispo si le terrain devient « engagé ».
il sûr de chez sûr que ce cable casse en cas d’avalanche, et il est assez probable qu’il pétera aussi en cas de chute dans la poudreuse (pas d’expérience encore), (il évitera peut-être au ski de trop s’enfoncer ? - rappel : en sus des stop skis).
Je recommande cette solution, trouvée d’ailleurs sur c2c.

(Autre rappel pour mémo : Sur la TLT en position montée, la fix est « blocable », mais si ça déchausse, les stop-skis ne se déclenchent pas.)

Posté en tant qu’invité par baptiste:

pour éclairer ta lanterne:
je n’utilise pas de stop ski en randonnée simplement par le fait qu’ils n’ont pas été concus pour une pratique en rando mais pour une pratique sur piste et cela se voit:

ineficaces en neige poudreuse …
inefficaces en neige dure (le ski se met sur le coté et peau de phoques ou pas le ski dévalle la pente)

leurs seuls avantages sont que l’on est libre dès que le ski déchausse, qu’il peut éventuellement stabiliser le ski au moment du chaussage.

moi j’utilise des lanières à fusibles car cela permet:

de retenir le ski lors du chaussage(de plus en plus utile avec les dynafit qui ne sont pas forcément très pratiques à chausser lorsque la pente est vraiment raide)
de retenir les skis lors d’un déchaussage à la montée (on fait pas gaffe le ski butte dans un caillou et déchausse) mais si l’on a des dynafit les fix peuvent se bloquer .
de retenir le skis lors d’une chute peu violente et d’éviter au ski de dévaler la pente ( pas besoin d’une neige extra dure pour cela)
les fusibles lachent lorsque on est pris dans une avalanche ou lorsque on fait une grosse chute où il y a un risque de se prendre un ski sur la figure (ou autre part d’ailleurs)
de retenir les skis attachés lors d’une chute en crevasse.

les inconvénients des lanières sont qu’elles nous relient aus skis meme sous une avalanche et que cela peut avoir des conséquences malheureuses ou dans une grosse chute (risque de se prendre le ski sur la tete).

moi j’en conclus que logiquement on ne devrai pas se faire prendre par une avalanche, et que si par malchance ou imprudence on est pris dedans les lanières ont peu de chance de résister aux forces éxercées sur celles ci dans une avalanche .
et vis a vis des grosses chutes, en rando on est sensé skier cool car on est en montagne et en montagne un moindre incident peut avoir des conséquences terribles …

après… chacun fait comme il veut !!!

bonnes courses !!!

Posté en tant qu’invité par jacky:

les fusibles lachent lorsque on est pris dans une avalanche ou lorsque on fait une grosse chute où il y a un risque de se prendre un ski sur la figure (ou autre part d’ailleurs)

Que utilises-tu comme fusible ?