La diététique sportive individualisée construite à partir des données énergétique est un atout majeur pour tout sportif qui sollicite fortement son corps…
Une alimentation adaptée assurera une potentialité maximum dans le rendu de l’effort (donc fatigue en moins et plaisir en plus !) et préservera un certain nombre de blessures.
Malheureusement, certaines idées ont la vie dures et beaucoup fonctionnent encore sur un plan purement physique, (y compris des entraineurs et plus étonnant encore certains préparateurs physique !! ) .
La faute à qui ?
La formation même des entraineurs et préparateurs physiques …
La règle de la pensée cartésienne fait que « le mécanique » reste la pensée dominante !
Ainsi il est quand même plus probable de tomber sur un sujet relatif à l’articulation du coude à l’examen du tronc commun du brevet d’état d’Educateur sportif que de plancher sur la problématique de l’acidité dans l’alimentation du sportif !!!
La faute aussi à notre propre environnement médical classique qui , dans nos sociétés occidentales , part du principe du bien fondé à priori des traitements dit mécaniques.
Ainsi chacun y va de son kiné renommé pour ses massages , de son ostéopathe fabuleux dans ses manipulations vertébrales …je ne parle même pas du chirurgien génial … qui s’évite bien d’évoquer les inévitables conséquences de ses coups de bistouris quelques années plus tard (arthrose post opératoire par exemple)
Certes tel ou tel sportif ou sportive peut avoir des prédispositions physiques particulières (voir « hors norme » …) mais sur le plan émotionnel, il ou elle sera comme tout le monde.
Il ou elle pourra ainsi s’acidifier et voir sans comprendre son rendement diminuer malgré l’entrainement, avec un risque en plus de blessure ( tendinites en particulier)
Alors certes même si de mon point de vue les naturopathes ont trop tendance à ramener le problème uniquement sur l’alimentation et à ce fameux déséquilibre acido-basique on ne doit pas pour autant négliger cet élément dans la conduite des règles de diététique sportive.
Aborder la diététique sportive ne se résume pas à la recherche d’un équilibre de dépense de calories ou d’apport en protéines, glucides et lipides .
Je le disais dans l’un de mes précédents posts relatif au bien fondé du pain , en diététique on ne raisonne pas comme un fabriquant de yaourt !!!
Il ne s’agit pas de répondre aux exigences du goût de la clientèle …mais de permettre au sportif ou la sportive d’être le plus en harmonie avec elle-même et cela de la manière la plus saine possible …
Un vaste programme qui ne s’improvise pas à coup de grandes règles universelles…
Chaque être humain est unique avec son passé , son histoire, ses émotions…
Chaque sportif ou sportive aussi , non ?!