Posté en tant qu’invité par Cyril de l’Oisans:
En France, 2 droits sont primordiaux depuis des lustres :
Le droit de propriété et celui de libre circulation.
Circulation : tu vas où tu veux tant que rien n’indique que t’as pas le droit d’y aller (barbelé, cloture, arêté préf ou ministériel)
Propriété : tu fais ce que tu veux sur ton terrain (sauf détruire des espèces protégées (sauf si t’es agriculteur)). A contrario, personne ne peut rien faire sur ton terrain (à part circuler si tu n’y a pas mis de cloture) sans ton accord. Donc, tu peux cueillir des espèces non protégées si et seulement si tu as l’accord du propriétaire (sinon y’aurait pas de pépiniériste et tout le monde irait se servir « dans la nature »). Sur un terrain communal, faut l’accord de la mairie, sur un terrain domanial, faut l’accord de l’ONF, dans un parc national, faut pas d’accord, tu as tout simplement pas le droit.
Le rhodo n’est pas une espèce protégée, si tu veux en prélever un sur un terrain qui n’est pas à toi, obtient l’accord du propriétaire d’abord ! Sinon, je serais le premier à faire commerce de rhodo !
Ca, c’est pour l’aspect législatif. D’un point de vue biologie de l’espèce, comme cela a été dit, tu as très peu de chances (quasi nulle) que ton repiquage marche. En effet, les conditions favorables à cette espèce sont très précises et prennent en compte tout un tas de critères comme l’humidité relative, la pression atmosphérique (donc l’altitude), l’acidité du sol, sa structure, sa texture, les espèces proches, la température, l’ensolleillement, la nature du rayonnement,…
Voilà !
Moi, je pense plutôt pour un canular…