Oui pendant le confinement tu as raison les gendarmes étaient au taquet à raison je pense…
Mon but n’est pas de violer le couvre-feu. Seul sous ma tente 1 place à 21H00 je ne vais pas faire une grosse fête, je vais dormir mais c’est une question que je me posais toute bête.
C’est comme être à l’hotel un ami m’a dit. A 21H tu ne sors plus de ta chambre. En bivouac considérons la même chose.
Couvre Feu 21H00 en bivouac moyenne montagne
au pire essaye de bivouaquer dans des lieux fréquentés, tu feras fusible et on aura la réponse 
Sauf pour faire pipi avec ta dérogation !
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On va faire ça 
Je te dirai lundi soir. Ds le Vercors je bivouaque proche de la cabane des aiguillettes samedi soir et dimanche soir vers la cabane de chatillon.
Bonjour,
Pour le département de l’Isère, l’arrêté préfectoral du 17 octobre 2020 indique : « (…) les déplacements de personnes hors de leur lieu de résidence sont interdits entre 21 heures et 6 heures du matin(…) ».
Reste à savoir ce qu’est, juridiquement, un « lieu de résidence »…
Une tente, un van, un gîte, une location saisonnière sont-ils des lieux de résidence ?
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Et un déplacement
Au fond de mon duvet, je me déplace pas beaucoup !
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« Le Code civil définit le domicile comme étant le lieu où une personne possède son principal établissement. De son côté, la résidence est conçue comme une situation de fait. C’est le lieu ou une personne habite lorsqu’elle se trouve hors de son domicile, par exemple lorsqu’elle est en villégiature, ou quand, pour les besoins de sa profession, elle loge provisoirement sur un chantier ou à l’hôtel. »
Source Domicile, résidence, domiciliation : définition du lexique juridique de Juritravail
J’en conclus qu’un bivouac est un lieu de résidence (villégiature). Donc apéro/raclette à 6 maxi autour des tentes, c’est ok.
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Merci pour les précisions. Très intéressant !
Faut quand même vérifier qu’ils n’imposent pas un couvre-feu à Trifouillis les oies !!!
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J’imagine bien la discussion avec le gendarme…
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S’il n’aime pas la raclette, je ne peux rien pour lui.
Vu que :
- La randonnée est autorisée de 6h à 21h.
- On a le droit de partir en vacances (et c’est même incité pour soutenir l’économie locale).
- En vacance on a le droit dormir à l’hôtel ou dans un camping.
Le bivouac est donc autorisé tant qu’il y a moins de 6 personnes dans une tente ou un refuge et qu’on respecte les geste barrière.
Ce qui semble interdit par contre c’est de continuer à marcher après 21h ou avant 6h, fini les départs avant le lever du soleil… En fait le but est d’éviter les réunions festives propice à la contamination. Donc si tu bivouac tout seul sur les hauts plateau je crois vraiment que ça ne pose aucun problème.
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Erreur d’après la conférence du 1er ministre et du ministre de la santé, le couvre feu concerne le département entier et non les villes.
Je l’ai écoutée pour m’assurer de tout capter et non plus passer par le filtre/prisme de médias. D’ailleurs cette fois-ci il a bien été précisé à partir de vendredi minuit.
Euh c’est une invitation aux gardes du parc ou aux c2cistes pour qu’ils/elles te rendent visite ?
Je pense que je ne serai pas seul ce we à bivouaquer
Et effectivement une tente où qu’elle soit est un lieu de résidence. Il faut donc respecter le couvre-feu.
Et du message sur FB du PGHM Ariège:
A ce jour l’interdiction de rassemblements de plus de 6 personnes dans l’espace public reste toujours valable. Le couvre-feu permet d’aller en montagne, de dormir dans des cabanes… Il vous faudra ne plus circuler à pieds ou en véhicules de 21:00 à 06:00.
Ils mentionnent pas les tentes en revanche
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Les voyages longue distance faisant partie des déplacements autorisés pendant le couvre-feu, les voyageur·euse·s peuvent faire des longs trajets en voiture, et se rendre à leur point de rendez-vous, en présentant l’attestation et une preuve du voyage (résa logement, blablacar etc)
Juste pour jouer sur les mots, et les concepts…
Je dirais pour ma part « Il est donc demandé » (par la loi, les autorités, etc) de respecter le couvre-feu.
De ton côté, comme chacun d’entre nous de notre côté, tu fais ce que tu souhaites de cette demande : l’interpréter comme un devoir, ou choisir d’y mettre du sens.
Le fameux écart entre le « devoir » et le « sens » est bien visible entre ta 1ère et ta 2ème phrase : en effet cette interdiction semble exister, mais le sens que tu y mets ne s’applique pas pour le gus qui sort tout seul de sa tente au milieu de la nuit, comme il ne s’appliquait pas pour moi qui suis allée faire le tour du quartier cette nuit pour essayer de dérouler le corps et d’évacuer ces horribles spasmes musculaires sortis de je n’sais z’où.
Bref, je n’en avais pas le droit (quoique si j’avais pris une attestation en cochant la case handicap + urgence médicale ça passait presque), comme le bivouaqueur n’a pas le « droit » de sortir de son duvet pour commencer à marcher avant le lever du soleil.
Par contre, il a (encore !) le droit de s’interroger sur le sens, et de choisir de
jouer avec les obligations en appliquant celles qui lui semblent sensées.
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Est-ce qu’on a le droit de se lever pour aller pisser ?
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Le sens étant subjectif, la loi donne un cadre. On peut la suivre ou pas, c’est un peu plus limite d’en faire la promotion. On peut trouver que rouler à 240 sur l’autoroute quand il y a personne ça à un sens pour gagner du temps sans mettre les autres en danger mais faut peut être pas s’en vanter en public.
Mais ça peut quand même avoir un sens si c’est dans le cadre d’une résistance organisée contre une politique d’oppression.
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Surtout que le vent, à 240…
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