Couteaux Diamir Axion, des infos?

Posté en tant qu’invité par christophe:

vu sur le site de diamir : nouveau concept de couteaux « amovibles »…
vous en savez plus ?

merci !

Posté en tant qu’invité par El Anticoutello:

Couteaux = poids, encombrement, freinage, énervement; dépense inutile et fausse sécuritée.
Travail un peu ta technique de progression et tu veras, avec émerveillement, que l’on passe très bien sans.
Les couteux donnent une fausse sensation de sécurité aux perpétuels angoissés…

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Pas totalement faux, à mon avis.
L’expérience montre que dans la très grande majorité de cas on peut aussi bien passer sans couteau qu’avec, ce qui semblait impossible vu d’en bas et au vu de la neige. Mettre les couteaux évite de se poser la question des crampons et permet d’oser franchir ski au pied des passages que la décence devrait inciter à passer à pied. En cas de chute, déjà que se rattraper en position montée est galère, mais avec les couteaux, c’est quasiment mission impossible. Donc il ne reste plus qu’a attendre que la glissade soit terminée en lorgnant d’un oeil inquiet sur la barre tout en bas de la pente…
Dernier exemple en date; juin 2004 pente finale du Charbonnel (expo =0).
Arrivé sans couteaux au pied de cette pente quasiment en glace, j’ai vite tenté les couteaux puis après quelques metres en équilibre sur les échasses j’ai mis les crampons. C’étais tellement merdique qu’une copine (Brigitte) a appellée sa mère (en fait Pierric) au secours, ses crampons alu et son piolet en carton n’ancrant absolument pas dans cette glace.
Et pendant ce temps là, notre Pierric est passé comme une flèche (là j’éxagère un peu, mais c’est pour la pédagogie de ma démonstration) avec ses seules peaux…
Comme quoi, avec une bonne technique (et des peaux bien taillées et en bon état) on se sort de quasiment toutes les pentes remontable à ski …

Pierre Bernard

Posté en tant qu’invité par Tintin:

Comme quoi, avec une bonne technique (et des peaux bien
taillées et en bon état) on se sort de quasiment toutes les
pentes remontable à ski …

…et des skis pas trop carvés, et des bons carres, et pas de cale de montée…

Posté en tant qu’invité par christophe:

« travaille un peu ta technique »

elle est travaillée, t’en fais pas pour moi ! (et plus qu’un peu).

t’es qui toi ? tu m’as énervé avec cet air prétentieux.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Les couteaux, c’est vraiment pour les blaireaux.

Posté en tant qu’invité par Tintin:

une petite histoire de traversée d’un couloir gelé, deversant au dessus d’affreuses barres, avec les skis qui commencent à glisser peut être ?

Posté en tant qu’invité par Régis:

et bien moi je crois que les couteaux c’est bien utile sur neige dure en terrain pentu, et que c’est un élément de sécurité pour éviter de déraper et de se crisper (donc se fatiguer inutilement) lorsque le ski n’accroche plus (la remontée en escalier sur les carres n’est pas super facile avec le talon libre).

Une bonne attitude est de mettre les couteaux avant de s’engager dans le passage qui le nécessite parceque déchausser dans un passage pentu sur neige dure ça devient casse gueule.

Après y a la discussion « fixe ou mobile » qui dépend beaucoup du choix de tes fixations.

Il est clair aussi que sur de la glace vive ou de la neige très dure il faut déchausser les ski et chausser des crampons, car lorsque les couteaux ne rentrent plus dans la neige on est en équilibre sur des petites échasses et c’est pas cool.

quand au côté lopette de la chose …

A+

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Régis a écrit:

et bien moi je crois que les couteaux c’est bien utile sur
neige dure en terrain pentu, et que c’est un élément de
sécurité pour éviter de déraper et de se crisper (donc se
fatiguer inutilement) lorsque le ski n’accroche plus (la
remontée en escalier sur les carres n’est pas super facile avec
le talon libre).

Mouaiiis, si ça évite de se crisper c’est un plus, mais ça ne doit pas faire croire au miracle non plus, ni surtout t’éviter de prendre de la carre en même temps…

Une bonne attitude est de mettre les couteaux avant de
s’engager dans le passage qui le nécessite parceque déchausser
dans un passage pentu sur neige dure ça devient casse gueule.

Faféfur (même si c’est beaucoup plus fun de chausser dans la pente).

Après y a la discussion « fixe ou mobile » qui dépend beaucoup du
choix de tes fixations.

Re-mouaiiiis… Plus ça va et moins je vois d’avantages aux couteaux fixes, qui font seulement semblant de tenir si tu ne charges pas le ski.
Le comportement de couteaux mobiles est bien plus sain et didactique de ce côté, mais il suffit de le savoir après tout.

Il est clair aussi que sur de la glace vive ou de la neige très
dure il faut déchausser les ski et chausser des crampons, car
lorsque les couteaux ne rentrent plus dans la neige on est en
équilibre sur des petites échasses et c’est pas cool.

J’ai plié une paire de couteaux sur la glace vive, heureusement que c’était plat… Sur la glace vive, la seule solution sécurite, c’est des crampons un peu sérieux (les alus ne sont pas trop faits pour) ou la lévitation (mais c’est plus technique, et attention au vent fort).
Neige très dure où ni les couteaux ni les carres ne rentrent plus, c’est beaucoup plus rare (glace très bulleuse?).

Enfin bon, ma conclusion perso, c’est que je ne me sert pas tant des couteaux pour pente raide / neige dure où une bonne prise de carre suffit jusqu’à 40-45° pas trop merdique, mais plutôt pour des conditions un peu atypiques (certaines croûtes, notamment).
Même si je les sors 2 fois par saison, ils sont toujours au fond du sac.

Bon ski sur la tôle ondulée qui crisse
Nicolas

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Salut,
Si vous n’utilisez pas les couteaux, comment faites-vous ? Vous mettez le ski à plat pour que toute la peau touche la neige (et donc torsion des chevilles), ou vous mettez les skis perpendiculaires à la pente pour que les carres mordent à bloc (et donc torsion des chevilles aussi, mais dans l’autre sens), ou bien un savant mélange des deux ?
C’est vrai qu’une fois dans l’entonnoir du Grand Colon je montais avec les couteaux en merdoyant pas mal, et qu’un OVNI m’a doublé sans les couteaux, je n’ai pas compris comment il pouvait tenir.

Posté en tant qu’invité par martine:

Avec des carres qui mordent à bloc je ne sais pas comment on fait pour monter sauf en escalier car les carres ça mord mais ça glisse…

Posté en tant qu’invité par Régis:

quand tu dis :
Mouaiiis, si ça évite de se crisper c’est un plus, mais ça ne doit pas faire croire au miracle non plus, ni surtout t’éviter de prendre de la carre en même temps…

je ne vois pas comment tu prend de la carre en même temps que tu as les couteaux ? (où alors j’ai pas compris ce que tu voulais dire)

quand à la prise de carre en montée (sans couteaux) je ne vois pas comment elle t’empêche de reculer si tu essaies de monter autrement qu’à l’horizontal (c’est à dire en prenant pas de dénivelée) : est-ce que tes peaux recouvrent la carre ? ou est-ce que tu te tord les chevilles pour assurer le contact des peaux avec la neige ? ou est-ce que tu monte face à la pente avec les peaux bien à plat sur la neige ?

A+

Posté en tant qu’invité par al:

restes calme… je suis tout à fait d’accord avec lui et il n’y a pas de raison d’utiliser mille circonlocutions donc cela peut paraître arrogant d’affirmer ce qu’il dit mais cela reste vrai.

Au fait c’est quoi une lopette ?

Posté en tant qu’invité par Pierre:

al a écrit:

Au fait c’est quoi une lopette ?

C’est une petite lope. Il s’agit, si mes souvenirs de naturaliste sont bons, d’un petit animal du désert sub-saharien qui glisse à l’envers quand on le pose sur la neige… Cette caractéristique n’a été découverte que tardivement parcequ’il ne neige pas souvent dans ce désert.

Mais au fait, cela ne nous a-t’il pas un peu éloigné du sujet de Christophe qui était: pour ou contre les couteaux Diamir et non pour ou contre les lopettes ?

Pierre Bernard

Posté en tant qu’invité par El Anticoutello:

Avoir du matos adapté et une très bonne tecnique de progression…*
Matériel (presque) ‹ ‹ parfait › › :*
Skis plutot courts, parallèles et étroits, pour concentrer l’appui sur le patin, limiter le bras de levier et faciliter les conversions…*
Chaussures relativements souples pour favoriser l’adhérence des peaux…*
Batons (type fond) rigides, solides et longs (taille x 0,78), avec un bon panier, pour avoir 2 appuis performants.
Peaux en bon état (lg peau = lg ski au patin -2 à -3 mm)…
Fixations avec une petite cale de monté pour limiter les déséquilibres…*
*
Technique (dur à expliquer !) :*
Cherche à faire adhèrer le plus de peau possible au niveau du patin,centre le poids du corps sur le pied d’adhérence, utilise efficacement les 2 batons, reste souple et dynamique…*
On peut aussi (un peut) monter en escalier,en crabe ou en canard… mais jamais en pingouin !

Posté en tant qu’invité par El Désolo:

A force d’énerver tes nerfs, tu vas finir par avoir de la tension et ne pas être au mieux de ta forme, pour exhiber toute ta science de progression, cet hiver…*
Je sais tu soufre, mais essaies de rester ZEN :-)*
La pratique du YOGA, à dose homéopathique te ferait le plus grand bien.*

Pour répondre à ta question initiale :*
Prends ce nouveau gadget (couteaux), dans tes petites menottes boudineuses, sans trops le serrer et ouvre tout grand tes yeux plains de haine.*
Que vois-tu ?
« Une superbe uzine à gaz, qui tente de répondre à une demande, mais sa conception et le choix des matériaux ne lui permettent pas d’être réellement utilisable…(axes et système de blocage en plastique, problèmes de manoeuvrabilité, surtout avec la glace…). »*
Excuse moi de t’avoir encore un peu charrié et peut-être à cet hiver (sans couteaux !).

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Régis a écrit:

quand tu dis :
Mouaiiis, […] mais ça ne doit pas t’éviter
de prendre de la carre en même temps…

je ne vois pas comment tu prend de la carre en même temps que
tu as les couteaux ?

Ben, heu… faut prendre de la carre???
Comme à la descente, faut rapprocher le genou de la pente et charger la carre sous l’avant du pied. Perso, j’y arrive un peu mieux avec des grosses cales (car le genou est plus fléchi) mais là c’est des affaires de goûts.

Et bien évidemment, une fois qu’on a pris de la carre, il faut mettre cesdites carres à plat pour ne pas reculer (on ne recule d’ailleurs pas tant si les peaux sont bien taillés pas trop loin ni trop près du bord, mettons 1.5 à 2mm).
Donc, montée en escalier, mais de toutes façons avec des couteaux c’est plus dur de faire glisser.

Pour Loïc : la solution ski à plat est bien adaptée, mais sur pentes faibles. Dès que c’est dur et moyennement raide, la peau de phoque peut décrocher sans prévenir, (et les couteaux aussi dans le sens lgtd) alors que la carre, non.

Bon ski dans 30 de peuffe légère, tiens
Nicolas

Posté en tant qu’invité par kaiser38:

moi j’ai skié toute la saison dernière sans couteaux, car j’en avais pas sur mes silvretta, ben ca ne m’a pas manqué outre mesure.

Au contraire, j’ai fais des efforts pour grimper avec les skis dans les endroit ou la neige était bien dure ou soufflée.

J’ai tiré qq conclusions :

  • Déjà bannir les cales de montée
  • Essayer d’avoir des appuis bien au centre et bien bas pour augmenter la force sur le patin du ski
  • Ne pas chercher à trop prendre de denivelé à chaque pas.

Normalement, si tu montes lentement et prudement, tu tiens bien

Posté en tant qu’invité par Raffi rando:

Je les ai achetés cette année, je dois encore les tester, apparemment système très intelligent mais un seul petit problème (je ne sais pas si ça a été réglé): ils peuvent frotter sur le ski?!
Ciao

Posté en tant qu’invité par groumf:

Bravo, encore un conseil des kadors du ski de rando et merci pour les perpétuels angoissés. Pour ma part c’est pour ne pas avoir voulu mettre les couteaux dans une courte traversée bien merdique (quelques cm de fraîche sur un fond dur) que je me suis payé une belle frayeur avec glissade et arrêt de justesse avant le grand saut. Il n’y a pas de honte ou de déshonneur à mettre ses couteaux, non mais !
Pour ce qui est de ma technique j’y travaille…

[%sig%]