Aussitôt les actes du colloque publiés aussitôt téléchargés et lus. Enfin presque.
Il ne ressort que peu ou prou de propositions pour améliorer l’attractivité de la montagne vis à vis des jeunes et les actes sont bien résumé par le communiqué de presse.
Reste quelques remarques sur lesquelles j’aimerai rebondir :
« Cedric Larcher dit : Il faut dire ce qui est, il y a encore des difficultés à pouvoir se rendre dans un certain nombre d’endroits pour pratiquer la montagne. Chamonix, ça va, il y a le train de nuit depuis Marseille, depuis Paris… Enfin bon, il y a des possibilités de monter. Quand on veut aller dans les Ecrins, ça devient déjà nettement plus complexe et à des prix qui sont rébarbatifs. »
Là moi je suis pas trop d’accord. Depuis Paris ou Marseille les trains pour les Ecrins sont bien moins cher que ceux de Chamonix… Il y a des trains direct, de nuit, de jour, mais il est vrai il ne s’arrête pas vraiment au pied des remontés mécaniques. Après va savoir si on veux des vallées sur-construites qui dévisage complètement les massifs au dessus ?
« Un illustre inconnu : ce qui me choque, c’est qu’on parle de la montagne, mais on ne parle pas des montagnards. Pour moi, la montagne, c’est comme dans la chanson de Renaud avec la mer, c’est la montagne « qui nous prend ». La montagne, il faut la découvrir. Tant qu’on accueillera des jeunes en parlant uniquement de produits, d’infrastructures, sans les mettre en connexion avec les montagnards, ça ne marchera pas. Même s’il fait un temps pourri, il y a des tas de choses à échanger avec les montagnards, avec les gens qui y vivent. »
Moi ce qui me choque c’est que ce ne soit pas plus débattu après cette intervention ! Parce que là on touche un gros problème. Tout est deshumanisé dans les loisirs d’aujourd’hui. Il n’y plus de contact autre que son propre clans.
Et la grande question qui ressort des actes et qui je crois n’est pas assez mise en avant :
Faut-il changer la montagne pour l’adapter à ce que veulent les jeunes de manière rapide, faut-il essayer d’attirer les jeunes sur ce qu’est la montagne ?
Moi j’aurai un début de réponse. Il est dit que les jeunes veulent de la vitesse, du plaisir rapide et instantanné. Mais ces besoins sont des besoin artificels, créer par une société qui pousse à la consommation (putain je me mets à parler comme un communiste extremiste). Et les loisirs fonctionnent comme cela. Créer des besoins nouveaux !
Alors à la montagne de communiquer sur ses valeurs, en créant dans la tête des gens des besoins nouveaux de sensation forte, mais aussi de quiétude, de silence et d’air pur.
En gros je pense qu’il faut faire du neuf avec du vieux. Et en aucun cas essayer d’adapter la montagne aux volontés des consommateurs du moment.