Ah ben non y aura toujours des gogos pour cracher la tune et fermer leur gueule.
C’est comme ça que tu dois les aimer les touristes.
Coup de gueule rapide et non constructif contre les refuges-hotels trop cher!
[quote=« Bonoboin, id: 1228780, post:20, topic:114187 »]
Et quand il n’y aura plus personne tu pleureras.[/quote]
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On n’est jamais obligé de prendre une remontée mécanique, suffit de prendre son temps. Ou alors quand la Vallée Blanche ne passe plus
Pour éviter les descente interminables, faut pas aller n’importe où dans le massif du Mont Blanc.
Par exemple, si tu grimpes au-dessus de la mer de glace (Charpoua, Leschaux, Couvercle, Envers, etc), il faut redescendre jusqu’à l’arrivée du Montenvers qui est à la même altitude que le Pré de Mme Carle.
Au mieux, c’est donc une descente kifkif avec les Ecrins, sauf que souvent il faut courrir pour attraper le dernier train, augmentant au pasage les chances de se vautrer dans les échelles ou tomber dans une crevasse ; et si on ne court pas assez vite, il faut alors continuer à pied jusqu’à Chamonix, qui est bien plus bas que la plupart des accès des Ecrins.
Je suis bien d’accord. Mes qq courses dans le Mont Blanc m’ont vite fait comprendre que malgré que ce soit un massif plus petit que les Ecrins (en surface sur la carte, et en surface de paroi), il est entouré de vallées profondes avec des accès souvent en dessous de 1500m si on ne prend pas les téléphériques, et des sommets dans la tranche 3500-4000m, alors que dans les Ecrins c’est plutôt la tranche 3000-3500m. Du coup les descentes tapent plutôt dans les 2000-2500m, ce qui est plus rare dans les Ecrins.
Et oui, le Mont Blanc devenu « DisneyMontBlancLand »
Un massif de montagnards jetset bling bling un peu comme courchevel, triste que nos montagnes deviennent comme ca
[quote=« sancy, id: 1229244, post:26, topic:114187 »]Et oui, le Mont Blanc devenu « DisneyMontBlancLand »
Un massif de montagnards jetset bling bling un peu comme courchevel, triste que nos montagnes deviennent comme ca[/quote]
Merci sancy pour cette belle généralité.
Un refuge à proximité d’un téléphérique est effectivement assimilable à un hôtel : Torino, Plan de l’Aiguille, voire Cosmiques… Il ne me semble pas totalement incohérent de considérer que l’alternative pour ces lieux est soit de prendre la demi pension, soit de bivouaquer mais à une distance raisonnable d’autant plus qu’il n’y a pas de réel portage.
Quand on va à l’hôtel, ceux qui ont ce vrai nom, on ne pique-nique pas sur la pelouse à l’entrée et ça semble évident pour tous.
Prendre les téléphériques puis les nuitées en refuge revient cher, c’est indiscutable, mais on peut pratiquer de la belle montagne sans dormir en refuge, voire sans prendre les téléphériques, il suffit d’être cohérent avec ses moyens et de se creuser un peu la tête.
Pour blanchette, pour faire plaisir à ce copain alors soit faites le à la journée sans dormir à Torino et en prenant la première benne (ça se fait très bien), soit offre lui la demi pension car tu veux faire plaisir, tu estimes qu’une ambiance en refuge et un coucher de soleil font partie du cadeau (même si ça grève un peu plus ton budget). Mais de grâce quand vous faites un cadeau, évitez de dire que ça vous coûte cher !
Pour réaliser quelques courses au alentour de Torino, il y a moyen de ne pas trop y laisser d’argent, excepté le coup de la montée en téléphérique.
Tu peux monter ta tente pour bivouaquer, et même si tu portes lourd, ce ne sera que dans les centaines de marches de Torino, que tu y laisseras un peu de sueur!
Pour un débutant, ce sera surement de fabuleux souvenirs et un trés grand moment, si tu t’éloigne de Torino et si les conditions ne sont pas trop rude.
Après, l’accès par la Tarentaise et le col routier du petit Saint Bernard se fait bien lorsqu’il est ouvert, et ça ne coute rien.
Ce sont des solutions simples pour éviter les « désagréments » que tu cites.
Sinon, pour les amoureux de solitude, tout l’envers du Mont Blanc recèle des lieux sauvages et des approches abominables avec des départs bien plus bas que dans les Ecrins, mais peu de monde y vont…et ce ne sont pas toujours des courses d’une difficulté mutante.
Après, lorsque l’on choisi de prendre un téléphérique, il ne faut pas s’attendre à être seul au monde à proximité.
Perso, jamais dormis à Torino, j’ai toujours préféré planter la tente à proximité…peut être à cause de certains apprioris et du coût élevé du refuge + du télé. 
Bon au final, le luxe « nuit sous les étoiles » n’a pas de prix!!! et en prime y’a pas un ronfleur :lol: ! pis un bon duvet c’est un investissement à long terme, et du coup le mont blanc redevient un peu plus sauvage… ça reste quand même un cadre magique!