Un tor de 8 pris avec un peu de beton dans le manche et c’est reparti ! Tu gagneras en force frappe en plus !
Blague à part, le piolet remplit encore toutes ses fonctions à mon avis
Coup dans un piolet
En plus il a (peut-être) moins de risque d’être volé en refuge.
Et en plus tu dois passer d’un manche classe B à un manche classe T…
Bon, faut du mortier et pas du béton, sinon ça passera pas.
je crois que c’était bien un piolet de marque simond dans mes souvenirs
C’etait bien un piolet dont le manche (en bois) avait été scié. Un stubai.
Ça alors !
C’était bien cette référence que j’avais en tête en proposant mon laborieux jeu de mots … (J’avais effacé la dernière phrase, qui était ; "comme aurait dit Léon ", de peur de parâtre un peu trop éloigné du sujet …)
… Mais je croyais certain que l’arme du crime était effectivement un pic à glace, improprement désigné par le mot piolet, sans doute par ceux qui ne connaissent pas Sharon Stone !
Donc, c’était bien un piolet !
Décidément, on ne soulignera jamais assez l’extraordinaire polyvalence de cet engin !
Effectivement, il ressemble pas mal à celui-ci, qui est en déco dans mon garage (en cela, on voit que je ne suis pas savoyard : il eût été dans mon salon !), après avoir été sur mon sac à dos (si ! si !)
Et qui s’appelle Simond spécial, suivi d’une initiale mystérieuse en lettre cursive : « A »
… en tout cas signé :
« François Simond et fils
Chamonix-mont blanc ».
Je vais essayer de mettre une image … sans garantie du résultat :
(march’pô, mon lien, je vais essayer de faire mieux …)
Mais je crois qu’il faut absolument faire confiance à Mollotof pour la marque du piochon délictuel: vu son pseudo, il doit avoir des infos de première bourre !
Sans doute la convergence des aspects n’est-elle que celle de la convergence des époques !
On va s’faire virer, c’est sûr !
Grace à Florence B:
Un grand merci à elle de s’efforcer de combler mes graves lacunes télématiques !
Ce n’est pas un problème de matériaux, acier ou alu, c’est un problème de moment quadratique : la résistance du manche est compromise, même dans le cas d’un effort réparti de type piolet-ancre. Sans compter l’amorce éventuelle de fissure.
Ce piolet est selon moi complètement mort.
@DAaz et les autres : excellent la suite de références, merci !
Quand je pense que le piolet de ma période accro ( Le Gabarrou 76 ) s’était pris plein de bugnes du même genre et que je lui faisais totalement confiance, tu me fais frémir.
La norme demande(ait ?) des résistances importantes du manche en flexion sur une certaine longueur. Et pas avec un effort réparti : résistance de la neige sans doute avec un écart-type trop important pour pouvoir être caractérisé dans une norme. Les essais pour les piolets à manche type T ou B étaient assez conservatif tout de même.
Il semble aujourd’hui que ce ne soit plus le cas. Il ne s’agirait que la résistance de la liaison tête/manche.
Personnellement, je joue allègrement avec des textiles qui auraient plus des 10 fatidiques années, mais je ne jouerai pas avec ce type de déformation : tu ne peux pas savoir à l’avance quel type d’ancrage pourri tu vas avoir à faire en cas d’accident, de mode de progression dégradé, etc … Même s’il existe une marge avant rupture du manche. Une fois, j’ai du faire un ancrage dans une pente assez raide au-dessus d’un sérac en face nord de l’Aiguille du Plat de la Selle sur une des seules traces de neige avec mes bâtons de ski télescopiques (un piolet et une paire de crabe pour deux) dans un orage de grêle. Une avalanche de grêle m’est tombée dessus, choc devant moi, tout a tenu, mais ça devait pas être margé avec confort. Cette situation n’est arrivée que parceque l’orage et la grêle, parceque le rocher pourri ne permettant pas la progression dans le mauvais temps (voire même simplement l’attente sur de bons ammarrages), parceque la corde coincée, parceque … une suite d’événements conduisant à la situation : bonhomme pendu sur quelque chose dans une config non prévue.
Le propriétaire du piolet fait ce qu’il veut avec son piolet, je signale juste que la diminution localisée du moment quadratique de son piolet n’est pas anodine. Qui n’a pas pété des bâtons de ski en alu préalablement déformés (écrasés souvent, avec ce type de pliure) qui ont claqués comme du verre ?
Tu n’as pas eu besoin de te servir de ton piolet en flexion sans doute ET encaissé un choc dans cette configuration. C’est tout de même pas si fréquent : il n’y a pas lieu de frémir à posteriori non plus.
S’il en est encore au moment trentatique, il a un peu de temps avant de changer de piolet pour éviter que la décennie suivante passe trop vite.
S’il en est déjà au moment quinquatique, il ne craint plus de voir son moment quadratique diminuer.
Oula ! Je tremble rétrospectivement avec mes piolets manche bois de quand j’étais jeune !
François, tu trembles parceque tu commence à sucrer les fraises ? Sur un manche plein, il y a moins de possibilité de réduire ce paramètre qui détermine la résistance à la flexion … Ton objet était ce qu’il était, possiblement moins résistant que le piolet sus-nommé même dégradé, mais la seule question est : aurais-tu utilisé ton piolet après avoir entendu le bois bien craquer et voir une fissure dans le bois ?
Ici, je dis juste que la dégradation n’est pas anodine et qu’entre l’objet non dégradé et l’objet dégradé, il y a une grande différence de résistance : i.e. la dégradation n’est pas anodine. Après chacun fait ce qu’il veut : s’il estime que sa sécurité est toujours assurée, il peut bien s’en servir ! Je dis juste ce que je pense.
Et tu dirais quoi de la résistance avec un manchon plus ou moins ajusté (voir même fixé à la résine pour combler le jeu) ?
Pour moi « béton » , peut être plus que l’origine.
Et quid d’un décapage + manchon fibre/résine uniquement ?
Pour moi bien solide aussi.
Je n’ai aucune compétence en résistance des matériaux …
Je ne peux donc en rien intervenir sur ce qu’il est opportun de faire, ou non, pour réparer.
Je voudrais juste faire observer ceci : ce piolet abîmé n’est pas de ces choses techniques et tarabiscotées qui coûtent la peau des fesses.
Il doit être possible d’en acquérir un neuf pour une centaine d’euros …
(je viens de lire : 140 boules au catalogue pour un air tech evo …).
Et l’on parle bien d’un Equipement Personnel de Sécurité, à peu près au prix d’un plein d’essence sans doute pour les premiers prix …
Euhhhhhh
C’est bien ce que j’ai fait.
Oui oui. Tout dépend dans quoi on roule. Mon plein est à 40€ ou moins.
Ensuite on peut aimer réparer et faire durer. On peut même aimer avoir du matos personnalisé avec une histoire.
On peut même aimer bricoler pour bricoler et être content de ne pas jeter.
En plus selon expérience, matériaux déjà à la maison ou les personnes autour de toi cela peut coûter zéro ou être l’occasion de boire des bières.
Après je comprends aussi ceux qui préfèrent utiliser la CB dans le bon magasin.
Je serais plus d’avis de faire une reprise au TIG mais je n’ai aucune idée de l’alliage utilisé. Cela pourrait faire pire que mieux.
Percer et manchonner me parait trop dangereux (réduit considérablement la solidité là ou tu perces) et ne distribue plus les efforts de manière uniforme. Et il faut un manchon bien ajusté sinon c’est complètement inutile. A rentrer à chaud, en force, à la rigueur.
Mon avis c’est que pour faire une réparation efficace et surtout fiable, il faut débourser un petit budget qui est significatif par rapport au prix d’un nouveau piolet, surtout avec les soldes de ce mois de juillet.
Merci à tous pour vos réponses et vos lumières sur le coté EPI du piolet. Je n’aurais pas idée de réparer un casque avec un poc donc je ne vais pas tenter ici.