Couloirs tôt le matin ou tard le soir?

Bonjour,

vers la fin de saison, il m’est arrivé de voir des cordées s’engager dans des couloirs en fin de journée (voire même à la nuit tombante) plutôt que très tôt le matin.

Qu’en pensez-vous ?
Est-ce qu’il y a vraiment moins de coulées de neige, pierres volantes, … en fin de journée plutôt que le matin ?
Cela peut s’appliquer aussi au plus fort de l’hiver ?

Merci pour vos avis.

[quote=« fafou, id: 1163368, post:1, topic:109798 »]Bonjour,

vers la fin de saison, il m’est arrivé de voir des cordées s’engager dans des couloirs en fin de journée (voire même à la nuit tombante) plutôt que très tôt le matin.

Qu’en pensez-vous ?
Est-ce qu’il y a vraiment moins de coulées de neige, pierres volantes, … en fin de journée plutôt que le matin ?
Cela peut s’appliquer aussi au plus fort de l’hiver ?

Merci pour vos avis.[/quote]
j’ai vu une fois une cordée coincée dans la face nord de la Tour Ronde par un beau début d’après midii d’été, qui attendait stoïquement le regel pour bouger vu que c’était vraiment chaud, d’ailleurs les crevasses en baillaient, même sur la trace …
mais de là à transformer une manoeuvre de sauvegarde en tactique … ceci dit ça se fait, mais généralement plus tard dans la nuit, pour sortir juste au soleil levant. Question de calcul de l’état probable de la neige, pour la montée, mais surtout pour la descente …

Posté en tant qu’invité par oursquivol:

Berhault a tenté au pelvoux le couloir (je me souvient plus duquel)en fin de journée, résultat il s’est retrouvé 800m plus bas en 1980 environ…

Merci pour vos réponses.

Je demande ça car fin mai de l’an dernier au Vignemale, j’ai vu vers 18h une cordée au milieu de la goulotte Lechêne et une autre au milieu du couloir de Gaube.
Je me suis donc dit que ça devait être une pratique courante … dans les Pyrénées en tout cas car apparemment d’après vous ce n’est pas trop dans les habitudes dans les Alpes.

D’autres avis ? Des Pyrénéens peut-être ?

PS :
« En 1978, Patrick Berhault avait fait une chute depuis le sommet du Pelvoux : une « erreur de jeunesse » dont il n’aimait pas parler. »
source : http://fabrice.souvannavong.free.fr/Coin/Grimpeur/patrick.html