Cougourde

Posté en tant qu’invité par Michel:

Tu confirmes que je n’avais pas faux. Par l’arete SW et les 4 rappels il faut 1h pour descendre environ.Dude a écrit:

Sorry, en me relisant, je vois que j’ai tapé NW dans le post
ci-dessus alors qu’il faut lire SW.

Posté en tant qu’invité par Pave:

2 a 0 pour toi… en fait j’ai 2 topos de la face, l’un l’ecrit Jannel et l’autre Jeannel…
Je regarderai si le Gass mentionne bien son nom correctement… mais j’ai perdu d’avance… mettons immediatement le score a 3 a 0…

Dude a écrit:

D’accord alors écrivons-le cairn Jeannel.

Paul Jeannel de Thiersant nous a quittés début
janvier 2000, à 93 ans révolus. La longue et mince
silhouette de cet homme sympathique, qui sera resté
jusqu’au bout d’un étonnant dynamisme malgré son
âge et la maladie qui le rongeait, ne pourra plus
surprendre et amuser les badauds et les
commerçants des rues piétonnes de Chamonix, où il
résidait à proximité immédiate de son voisin et ami
de longue date, Roger Frison-Roche. Certes moins
connu que son illustre voisin, Paul de Thiersant
était lui aussi habité par la passion de la montagne
et du ski.
Né à Nice, ingénieur de formation, il parcourait, dès l’âge de 17 ans, les
montagnes de l’arrière-pays niçois, été comme hiver. Avec son frère Philippe (qui,
par la suite, commanda l’E.M.H.M. pendant de longues années) il ouvrit de
nombreuses voies nouvelles, notamment dans les parois rocheuses du Mercantour :
face ouest de la Cougourde, traversée de la Malédie, arête nord du Pic Rigaud, arête
de la Fenêtre au Cayre de la Madone, etc… Courses classées aujourd’hui AD, mais
qui, à l’époque, étaient toutes des exploits ! Cela lui valut d’ailleurs d’être admis en
1929 au G.H.M., dont il fut Secrétaire Général de 1934 à 1940.
L’hiver, il n’était pas en reste, compétiteur de la première heure, quand le départ
des descentes se donnait “en ligne” pour tous les concurrents en même temps, et que
celles-ci se déroulaient en neige profonde … Il participa à la création de l’Ecole de
Ski Français, fut l’un de ses tous premiers instructeurs, et, sa vie durant, il s’appliqua
à développer l’esprit de compétition chez les jeunes comme chez les anciens. Ainsi,
à plus de 91 ans, il faisait encore bonne figure dans un slalom géant de la Coupe du
Monde des Vétérans, qu’il avait lui-même contribué à créer dans les années 60.
Avec, à son actif, la plupart des sommets prestigieux des Alpes, dont une
cinquantaine de 4000 en Europe et aux Etats Unis (le dernier en date à près de 80
ans…), c’est un authentique montagnard qui disparaît.

Posté en tant qu’invité par Dude:

Oui, je confirme tout à fait ce que tu dis Michel. C’est la descente la plus couramment utilisé quand on est dans ce secteur de la paroi et la plus sûre.

Posté en tant qu’invité par Dude:

Pave a écrit:

2 a 0 pour toi… en fait j’ai 2 topos de la face, l’un
l’ecrit Jannel et l’autre Jeannel…
Je regarderai si le Gass mentionne bien son nom correctement…
mais j’ai perdu d’avance… mettons immediatement le score a 3
a 0…

Pas de souci Pavé. A la tienne !

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Un itinéraire n’a besoin d’être éléguant qu’à mes propres yeux, et mon plaisir, ne t’en déplaise, est d’en prendre plein la vue.

Je n’ai grimpé qu’une fois à la Cougourde, je n’y ai vu personne du Boréon au sommet, ni du sommet jusqu’au Gias de Peïrastrech. J’espère bien y retourner dans les mêmes conditions.

Encore une fois, la question initiale portait sur une ligne de rappel, pas sur une ligne de conduite.

Pave a écrit:

necessite de ce genre de choses… Les grimpeurs qui veulent
realiser Christina (elegament?) , ont quand meme le droit
d’esperer de ne pas etre genes par des cordes ou des
encombrements aux relais si cela peut etre evite… C’est dans
ce sens que je m’exprimais, et pour moi les GV en montagne,
c’est sympa quand ca se fait dans l’esprit des lieux, par avec
celui qu’on trimballe dans son sac… (le mien y compris…pas
de morale!)
je ne sais pas quand tu es alle dans la Cougourde, ni combien
de fois … mais dans mon cas, j’y ai toujours vu du monde…
a part dans la paroi jaune ou je n’y jamais vu personne… y
compris pour descendre, alors qu’il y a rappel possible (mais
pas elegant, puisque personne ne le verra :wink: ) depuis la cime
IV.
C’est vrai qu’au debut du siecle, l’alpi se faisait dans
l’elegance et le raffinement… ils sortaient le chapeau de
feutre, le gilet, la veste en velours et la montre a gousset
pour les photos sommitales et les souvenirs… mais est ce que
la technique du rappel existait?.