Cotopaxi - Infos matos

Posté en tant qu’invité par Nicolas B:

  Bonjour,

Je pars en Equateur dans 2 mois et je vais tenter l’ascension du Cotopaxi ( course sur glacier à 5900 mètres d’altitude). Je suis novice en tout…
J’aimerais avoir vos conseils concernant le matériel à prendre et surtout les chaussures… Dois-je investir dans des chaussures techniques alors que je n’en aurai qu’un usage limité ?? Qu’en est-il des semelles rigides ou semi-rigides sur cette course? Est-ce que je peux envisager de faire l’ascension avec de bonnes godasses de rando souples sur lesquelles je place des crampons à lanières?

En gros, je pense que la probabilité que j’arrive en haut est faible. Toutefois, j’aimerais limiter les erreurs en terme de matos. Pour ce qui est de la condition physique, je m’entraîne mais je sais qu’il n’y a rien de mieux que la mise en situation réelle. Je ferai donc cette ascension avec humilité mais si possible « bien équipé ».

Merci d’avance et bonne journée.

                                                  Nicolas.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par oli974:

Le Cotopaxi, c’est de la rando glaciaire en haute altitude: 1000 m de plus que le M. Blanc.

Avec de bonnes chaussures de rando haute route, grosses chaussettes, des crampons, un piolet peu technique, une corde de 30 M… de bons vêtements, dont un bonnet, c’est faisable.

C’est l’équipement que j’avais.

Techniquement, ce n’est pas difficile: F sup je dirais: seule la toute fin est plus pentue, avec éventuellement un assurage.

Le plus grand danger: le cheminement… entre les failles du glacier: se perdre par mauvais temps peut être mortel.
La difficulté: L’altitude.

Je pense qu’on peut louer du matos sur place.
de plus, les agences d’alpinisme avec les guides, assez compétents, ne sont pas chères.

Renseigne-toi.

Par beau temps, on voit Quito!

Posté en tant qu’invité par Nicolas B:

Génial pour la rapidité,

Tant qu’on y est… étant donné mon manque de connaissance du sujet… Tu as une marque, un modèle de godasses à proposer ???

Pour ce qui est des crampons et piolet, je vais louer ça sur place…

Merci d’avance !!!

Posté en tant qu’invité par Vernet:

Il faut tout de même avoir des semelles semi rigides pour ne pas paerdre les crampons.
Sinon prévoir matos classique pour possibilité de froid, gands, polaire, verte montagne.
Frontale bien sur (départ du refuge vers 1h).
Il est conseillé de faire quelques sommets avant pour s’aclimater, comme Imbabura et Illiniza Norte.
Très belle vue au sommet, en particulier cratère enneigé qui fume.
Bon trekk.

Posté en tant qu’invité par oli974:

Exact, j’avais oublié les frontales!

Départ moi aussi vers 1h: lumières de la ville au loin!

En effet, il faut des chaussures cramponnables, donc semi-rigides.

Des marques: Meindl, Technica, Sportiva…sont des marques sérieuses
(regarde le site du vieux campeur pour te donner une idée: il est très bien fait)

Le plus important, c’est qu’elles t’aillent parfaitement: la marque passe après.
Essaie-les très longtemps dans la magasin, et chez toi, pour pouvoir les changer au cas où.

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Un petit bémol tout de même aux propos précédents que je trouve bien optimistes, compte tenu de l’engagement que représente cette ascension.

J’ai fait le Coto avec une tempête dantesque (neige et vent violent alors qu’il faisait grand beau au départ) qui ne m’a toutefois pas empêché d’aller au sommet, même si je n’ai pas vu grand chose !

Fort de cette aventure, je pense qu’il ne faut pas oublier qu’on est en haute altitude (pas loin de 6000m), relativement isolés (je pense aux secours éventuels), proche du Pacifique (tempêtes soudaines et violentes).

Donc il ne faut pas négliger une bonne acclimatation, un équipement très sérieux (ainsi que le fond de sac) et à ce titre, je n’irais pas sans mouffles excellentes et chaussures type coques plastiques (au minimum modèles thermiques hivernales ou haute altitude). A cette altitude, sans parler de gelures, les pieds et les mains mal protégés seront la cause certaine d’un échec (au minimum !).

B.A.

Posté en tant qu’invité par cousin hub:

Je l’ai fait dans les mêmes conditions que bernard et je partage son avis.

Tu peux louer tout l’équipement à QUITO qui au niveau des moufles,vestes, duvets et, chaussures que des coques, est de qualité par contre le piolet et les crampons demandent bien souvent un afutage qui est fait gracieusement.

C’est une course techniquement facile avec un engagement à ne pas sous estimer.

Posté en tant qu’invité par luap:

Suite a tout ce qui a été dit , protège toi bien du vent ( veste et surpantalon, moufles,) prends aussi passe montagne ou bonnet et masque bas du visage, masque de ski j’était bien content de l’avoir au chimbo,et si tes chaussures ne sont pas au top prends des petites surbottes en poliamide (et surtout reste sec)
Bons sommets
Paul

Posté en tant qu’invité par luap:

Pense au sac de couchage en Equateur les refuges ne sont pas équipés de couvertures

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Et un petit cadenas pour les casiers du refuge où tu peux laisser du matos !

B.A.

Posté en tant qu’invité par Nicolas B:

Chers alpinistes et/ou andinistes,

Je tiens à vous remercier pour ces bon conseils. Je suis preneur de toute information à ce sujet.

Pour ce qui est de l’engagement, je m’en inquiète également… Je n’ai aucune idée de la résistance physique et psychologique pour réaliser ce genre d’ascension.

Je suis sportif mais je ne suis certainement pas en condition suffisante pour un exploit sportif de 6 à 8h d’ascension avec agression climatique et manque d’oxygène. Nous verrons bien… Inch Allah.

En tous cas, encore merci… et n’hésitez pas pour d’éventuels autres conseils.

                                                                                            NB.

Posté en tant qu’invité par oli974:

bien sûr, tu passes d’une course faisable à l’Enfer s’il fait mauvais.

C’est vrai en montagne d’une manière générale, et d’autant plud vrai qu’on se trouve haut.

Cependant, le Cotopaxi VN est assez couru: tu peux suivre de loin d’autres groupes, et c’est sécurisant en cas de pépin.

On devait être une petite vingtaine au sommet.

Posté en tant qu’invité par franky:

le lever du soleil au sommet est un moment inoubliable, avec vue sur tous les volcans du pays.
Ne te met pas la pression pour la monté, tu vas voir ça passe plutôt bien, mais je te conseil de prendre un guide

bon trek

Posté en tant qu’invité par christian:

… et quant tu te retrouves en plein dans les nuages, tu ne vois plus les autres … alors tu as intérêt à être autonome …

Posté en tant qu’invité par Bernard:

oli974 a écrit:

Cependant, le Cotopaxi VN est assez couru: tu peux suivre de
loin d’autres groupes, et c’est sécurisant en cas de pépin.

Je vais passer pour un vieux con, j’ai l’habitude, mais conseiller (après les chaussures de rando), de faire à 6000m de la « cordée-stop » ou du « suce-crampons » (c’est au au choix) me semble relever de l’inconscience.

C’est déjà particulièrement mal venu voire risqué sur nos sommets peu engagés (lorsque il m’arrive d’avoir derrière moi ce genre d’individus, je fait tout pour les semer et éventuellement les emmener dans des « chemins de traverse ») ; dans un endroit aussi isolé et engagé, et s’adressant à un débutant, c’est criminel. En cas de pépin ou de gros mauvais temps, ce sera plus que jamais chacun pour sa peau.

B.A.

Posté en tant qu’invité par oli974:

Beaucoup d’andinistes du coin sont inconscients alors!

J’en ai rencontré pas mal quand je vivais en Colombie.

Cela dit, tu as raison, nous on a les moyens, donc pourquoi se priver?

Cela dit, j’ai fait plusieurs courses plus engagées que le Coto avec ce matériel.

Le plus sûr, c’est encore de prendre un guide, pas très coûteux pour nous, si les prix n’ont pas explosé!

Posté en tant qu’invité par freddo:

Salut,

J’ai fait le cotopaxi il y a 3 ans en étant comme toi ‹ novice en tout ›. C’est d’ailleurs ce qui m’a ensuite fait continuer l’alpinisme.

A l’époque je n’avais aucun matos : j’ai tout loué sur place à quito c’est facile et pas d’investissement.

J’ai eu la chance de rencontrer 2 autres voyageurs expérimentés en montagne avec qui j’ai passé 2 semaines pour m’acclimater puis pour faire la course sinon j’aurais pris un guide. Un conseil : prend un guide. Pour 180 dollars à l’époque tu pouvais avoir le guide et tout le matos. C’est quand même une course engagée et les conditions climatiques sont très changeantes.

Les courses d’acclimation que j’ai faites (à faire sans guide, mais pas seul) : Pasochoa, imbabura et illiniza norte…

Bon voyage

Fred

Posté en tant qu’invité par Vernet:

J’était au coto puis au chimborazo cet été;
pour résumer:
Pas de difficulté technique majeure.

Une course de haute montagne, donc l’ascension peut devenir très délicate en cas de mauvais temps, ou grand froid avec vent.

Bonne préparation physique et acclimatation à l’altitude.

Pour le matos, comme si tu avais à faire le mont blanc en hiver ou quelque chose de comparable, c’est à dire gants, mouffles, polaire, gore tex lunettes, etc.

Effectivement un duvet pour refuge.

Prendre un guide est une bonne solution; s’il fait mauvais il t’évitera des complications et s’il fait beau il t’imposera un rytme lent bien utile pour arriver en haut.

Prévoie une bonne acclimatation.

Avec ça va le faire et tu vas te régalera;

Pour les guides pas de problème; toutefois si tu as besoin, je pourrai trouver des cordonnées.

Bon séjour.

Posté en tant qu’invité par Nicolas B:

JUSTE POUR DIRE MERCI A TOUS POUR VOS INTERVENTIONS !!! 

Je pensais pas que j’aurais autant d’infos… J’en prends bonne note.

                                                     Nicolas.