Donc en résumé, du 5+, faudrait le prendre pour du 5c+ pour rester dans les cotations Françaises et y voir clair…
Cotations
[quote=« Phoenix666, id: 1641641, post:21, topic:145363 »]
Donc en résumé, du 5+, faudrait le prendre pour du 5c+ pour rester dans les cotations Françaises et y voir clair…[/quote]
En gros oui. Il y a une longueur a évolène qui était cotée 4+ et qui est aujourd’hui réajustée à 5c+… ou un 6a au rawyl dont le premier pas est bien au dessus de ça. Entre cotations anciennes, sévères ou erreurs dans les topos, il y a le choix. Enfin, c’est les cotations…
J’ose te demander laquelle ?
Je suis d’Evolene
Posté en tant qu’invité par Leonardo DV:
Quelques voies des années 50 avec du 5+ sont des 5+/A0.
Pour preuve les topos où on lit 5+ avec 3 pitons si on en rajoute on passe au 5 voire au 4.
Certaines voies modernes sont surcotées jusqu’au 6a/6b…des ouvreurs s’étant faits engueuler parce qu’ils cotaient toujours comme en 1980…et qu’à cette époque mettre 7 était rare.
5c ou 5c+
[quote=« bric de rubren, id: 1641509, post:19, topic:145363 »]Oui, ça reste facile (d’un point de vue grimpe), mais attention. Contrairement à ce que tu dis J2, dans de nombreux endroits « V », non, ce n’est pas « 5 ».
Prenons les cannelures Stöfer, ou le Cheval Rouge : historiquement c’est du IV-IV+ ; actuellement, ça serait bien du 5b.[/quote]
Les anciennes cotations en chiffres romains (c’est différent pour les voies +/- équipées et « récentes » (> 1990) cotées en chiffres romains) correspondent souvent à une cotation à l’arrache :
- III : ça passe quasi sans les mains
- IV : il faut mettre les mains, mais ça passe tout en libre quand on grimpe en grosse avec un gros sac
- V : on passe les pas les plus durs en tirant aux clous en place, voire à ceux qu’on pose (donc en libre sur toute la longueur on ne sait ce que ça donne, ça peut être 6a ou 7b).
- VI : limite des possibilité humaines, par modestie on n’utilisera jamais cette cotation, on se limitera à V+.
- ya plus rien ensuite
Donc en gros, on peut jeter toutes ces anciennes cotations car on n’est sûr de rien (des fois ça a été recoté avec les normes actuelles mais en chiffres romains, des fois les cotations n’ont jamais été corrigées depuis l’ouverture et les erreurs sont recopiées dans les différents topos même récents, etc), et il faut tout recoter en chiffres arabes (cotation française) en considérant qu’on passe en libre (ou alors mentionner l’artif explicitement), et qu’on est en chausson ou bonne chaussure de grimpe à partir du 4c-5a.
C’est ce qu’on fait sur c2c progressivement, mais ya encore du boulot…
tu as dans les désordre, les réponses à tes questions…
aujourd’hui, en France, en théorie, il n’y a plus de chiffres romains, on est passé aux 5c, 6a.
si tu en lis dans les topos, c’est que c’est des vielles cotations montagnes, méfiance alors, et je rejoins plus ou moins Bubu, qui a bien expliqué l’idée.
Tu peux quand même te dire que que V+, c’est un gros 5c, très proche d’un 6a en général…
par contre, dans de nombreux autres pays ( Dolomites, allemagne pour ce que connais) ces chiffres romains sont en usage encore, ce sont les cotations UIAA, et ils ne correspondent pas aux cot francaises.
un tableau de correspondance ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cotation_%28escalade%29#Les_cotations_UIAA
[quote=« Phoenix666, id: 1641654, post:23, topic:145363 »]
J’ose te demander laquelle ?
Je suis d’Evolene[/quote]
L’écureuil L1 au secteur du pont. Les dalles sont aussi dans un style qui convient pas à tout le monde. Bonne grimpe. au plaisir de te croiser.
[quote=« âlex, id: 1641436, post:11, topic:145363 »]
Ah bon ??
Au contraire, dans le topoguide C2C on encourage à corriger/affiner les cotations erronées. Après tout un équipeur/ouvreur peut se tromper dans son estimation. D’ailleurs comment savoir que dans tel ou tel topo c’est vraiment l’équipeur qui a donné la cotation ?
Bien sûr les cotations sont souvent subjectives mais si un consensus se dégage, pourquoi se priver de faire une correction ?[/quote]
Je me permettrais pas de corriger une cotation donnée, peut-être faire quelques commentaires sur tel passage technique, physique, morpho ou engagé.
Mais je partage ton avis que l’ouvreur peut se tromper dans son estimation, d’autant plus si il grimpe trois niveaux au-dessus… un passage en 5c/ 6a, il peut très bien donner 5a, 5b, ne sachant plus trop ce que sait que la grimpe « tout public ».
Après parfois, on peut trouver quand même des trucs farfelus, mais je crois que c’est partout dans le monde…ça fait partie de la grimpe, un peu une pochette surprise…
et je suis d’accord avec Bubu, certains topos ont converti les voies cotées chiffres romains en voies cotées chiffres arabes, et le résultat peut parfois surprendre…
J’ai vu des V+ bien durs, engagés, et techniques, je réitère mon avis que le débutant qui tente du 5c la-dedans, il a intérêt à avoir le moral accroché. Pour moi le V+ ne correspond pas forcément au 5c ou 5c+, c’est souvent une escalade au « style ancien »: style dulfer, dévers à bacs, dièdres avec coincements, c’est autre chose…
Autre chose que quoi ?
Tu n’a jamais vu de dulfer, dévers à bacs ou dièdres avec coincements dans des couennes et voies sportives de moins de 20 ans ?
Les pas les plus difficiles que j’ai fait en libre dans ce style, c’est … en SAE ! (sur des voies récentes).
Perso je ne vois pas pourquoi on utiliserait une cotation pour un style d’escalade. Une cotation doit permettre de coter tous les styles.
La cotation en chiffre romains n’étant pas utilisée au delà de VI (et plutôt V+), on privilégie la cotation française pour n’avoir qu’une cotation du 2 au 9. Mais c’est pour coter tous les styles !
Je sais bien que des grimpeurs pensent comme toi, et cotent les voies montagne et anciennes voies en chiffres romains, et les voies sportives en vallée en chiffres arabes, même si le style est identique ! C’est juste que l’équipement est différent (points plus éloignés et/ou vieillissant), que le rocher est moins bon, la voie moins nettoyée, que l’engagement général de la voie est plus élevé, que l’approche et le retour sont plus difficile. Mais ceci n’a pas à être pris en compte dans la cotation d’escalade libre ! Dans la cotation globale, oui, c’est fait pour ça, et aussi dans la cotation équipement, exposition, engagement, etc. Mais pas dans la cotation d’escalade libre.
Des voies en dulfer ou dièdres récentes c’est assez rare pour des régions comme la Haute-Savoie, Valais, Vaud ou Salève où ce type de voies ont été équipées il y a longtemps, que ce soit en vallée ou en montagne. Mais j’ai constaté que ce ce n’est pas ce style particulier d’escalade qui attire le grimpeur néophyte, qui parfois grimace ou fait la moue quand on lui propose ces voies-là.
J’ai jamais dit qu’on ne pouvait pas recoter ces voies là en cotations chiffres arabes, je dis juste que parfois quand c’est fait par le topo, le résultat peut surprendre.
Je n’incluais pas la SAE dans la discussion qui est pour moi plus un terrain d’entrainement /perfectionnement. C’est vertical et souvent plus dévers que dehors pour le même niveau de cotation, donc plus exigeant physiquement. Une SAE va proposer tous les styles de voies. Je remet pas en cause que les pas en SAE sont parfois bien difficiles, mais je dirai pas non plus que c’est plus difficile que dehors, je ne généralise pas, ça non.
Je n’ai pas la date du topo de la dalle de Vovray (/sites/102551/fr/vovray-la-dalle), comme son nom l’indique c’est de la dalle pure et ça n’a rien à voir avec ce qu’on appelle habituellement de la grimpe à l’ancienne pourtant les cotations sont en chiffres romains.
C’est utilisé sur ce même site de la dalle de Vovray, jusque VIIb
La plus grande salle d’Annecy ne propose que du dévers.
Posté en tant qu’invité par Leonardo DV:
Avant l’ère « moderne » les ouvreurs ne posaient pas de pitons à expansion. Toutes les voies passaient dans les fissures et comme les grimpeurs de l’époque n’étaient pas des manchots, toutes les lignes ont été faites. C’est normal qu’il n’y ait plus rien de nouveau aujourd’hui dans ce style.
Pitonner dans un surplomb c’est pas simple non plus et tout ce qui était au delà de la verticale se faisait en artificielle jusqu’à ce que les répétiteurs finissent par laisser des clous et que les suivant puissent s’en servir; à l’époque on pitonnait et on dépitonnait aussi.
Ryan et ses guides n’avaient pas mis un clou dans l’arête est du plan, normal le passage le plus dur était du 4+ et pendant des dizaine d’années tous les répétiteurs même de petit niveau sont passés comme ça, les coinceurs n’existaient pas jusqu’aux années 70. Pierre Alain a mis 3 clous dans sa fissure au Dru…Cette escalade « ancienne » est aussi celle des belles envolées où le mousquetonnage est rare.