Cotation Randonnée sur c2c

C’est pas gagné !

Ton hypothèse (plutôt ta certitude) que la randonnée s’arrête là où l’échelle pour la haute montagne commence, est une grave erreur !

3 Likes

Au cas où: je blaguais :wink:

2 Likes

Au cas où, moi non ! Surtout devant un humour trash comme ça. Surtout quand on sait que la finalité est d’éviter des morts en montagne ! N’oublies pas que ceux qui te lisent peuvent être débutants et prendre au premier degré tes propos. Ce qui contribuerait à mystifier un peu plus la pratique dans le T5.

Sur le site de la FFCAM on peut lire ceci

« En réalité, une randonnée alpine en haut de l’échelle de difficulté (T5,T6) est en règle générale nettement plus exigeante que, par exemple, une course de haute montagne cotée F. Une différence décisive par rapport à une course facile de haute montagne est le fait que, dans un itinéraire T5 ou T6, on ne puisse que rarement ou pas du tout assurer avec une corde ou avec d’autres moyens, donc le terrain en question doit être absolument maîtrisé, ce qui exige un haut niveau technique tout comme aussi psychique. Les pentes herbeuses extrêmement raides, le terrain mêlé de rochers peu so ides et sans trace ou les passages très exposés sur des arêtes en sont des exemples typiques. En raison des caractéristiques très différentes d’une course de haute montagne et d’une « randonnée extrême » typiques, la comparaison est très malaisée, mais on peut partir sur la base qu’un itinéraire T6 pose des exigences comparables à une course en haute montagne dans le domaine de PD à AD-! »

Selon moi il faudrait basculer pas mal d’itinéraires T5 de C2C en Alpi F à PD et redéfinir ce que peut contenir le F et le PD…ou en rester là car tout ce qui existe déjà est déjà conséquent pour expliquer les choses…remarquons que la FFRP parle de T5 également sans trop entrer dans les détails mais avec le mérite d’associer un INDEX chiffré calculable jusqu’à à 100 mêlant la durée et l’expo à la technicité. C’est une piste intéressante.

1 Like

Considérer que l’alpinisme est le suite de la randonnée dans une l’échelle de difficultés est une mauvaise idée.
C’est un à-priori trompeur. Les cotations des 2 activités doivent être parfaitement distinguées.

2 Likes

… et ce que peut ou devrait alors contenir le sac, non ?.

Disons pour une course à la journée

1 Like

La notion de durée est relative d’une personne à l’autre. Ce paramètre n’est pas moins important. Il est primordial même !

Pour répondre à ta remarque, je pense que pour une rando T5 et plus qui devrait à mon sens passer en catégorie Alpi, une grande sangle un mousqueton un baudrier léger et une corde stat légère, un piolet, même des crampons techniques sont les garants d’une sortie en sécurité en fonction des parcours et de l’époque ! Il m’est arrivé plusieurs fois de devoir assurer en corde tendue plusieurs de nos participants dont certains sont devenus de véritables experts aujourd’hui.

Les pentes commodes pour certains et odieuses pour d’autres ne sont pas inassurables ! Personne ne parle de porter la personne ou de plomber lourdement, on est debout, enfin pas tout le monde ! Avec la fatigue, l’erreur d’itinéraire puis la terreur, un sac avec le nécessaire de repli ou d’assurage évite de faire la « limace » ou le « sanglier » (@A_D pour toi qui aimes les animaux :kissing_heart:) et d’y passer des heures, voir d’appeler le PG (ils se reconnaîtront).

Dès lors qu’on veut assurer une sortie, qu’on se sent responsable, on réfléchi toujours aux différents replis éventuels ou aux façons de sortir la difficulté en diminuant l’exposition.

Quand on a le nécessaire dans le sac pour l’assurer et surtout les compétences, ça s’appelle de l’alpinisme !

C’est pour ça que je redis qu’il faut s’en tenir aux directives de la FFRP pour la rando pédestre, à celles de la FFCAM pour la rando alpine et l’alpinisme. Si quelque chose devait changer nous souhaiterions simplement que certaines randonnées T5 basculent en alpi. Et que C2C reconnaisse cette pratique sans hypocrisie en MOYENNE MONTAGNE.

En l’état, le Topoguide permet si besoin est,.de mettre plusieurs activités pour un itinéraire,
Je pense que c’est ce qui est plus sûr (sécurité).


Pareillement pour la saison. En moyenne montagne, on peut dire qu’en hiver et en l’occurrence en conditions hivernales (un mois avant le début de l’hiver et un mois après la fin de l’hiver), tout itinéraire (activités confondues) sortant au sommet d’un 2000 devient une course d’alpinisme neige, glace et mixte.

(edit)

3 Likes

Je ne comprends pas ce que tu veux dire :

Tu commences pas dire que certains itinéraires de randonnée peuvent être plus techniques et exposés que des courses d’alpinisme, ce qui plaide pour nettement dissocier les cotations des 2 activités comme bien distinctes.
Pour affirmer ensuite que les randonnées techniques et exposées devraient migrer en Alpinisme, ce qui suppose que l’alpi est la poursuite en difficulté de la cotation randonnée.

Franchement, j’arrive pas à suivre …

4 Likes

Parfaitement d’accord.

Nan je dis que la FFCAM le dit sur son site ! J’ai aussi écris que je n’étais pas pour le T6 !

Parfaitement d’accord également. Il y a du travail à faire !

Le topo guide est collaboratif, tous les contributeurs peuvent modifier un itinéraire et donc rajouter/enlever une activité.
Il en va de la sécurité de ceux qui lisent les topos avez-vous dit. Donc n’hésitez pas à faire les corrections que vous estimez justes.
Et si vous avez peur de mal faire, il est toujours possible d’indiquer la liste des itinéraires que vous préconisez de basculer en alpi pour que l’on puisse en débattre et modifier.

2 Likes

Vous échangez vos points de vue, mais je pense qu’on peut faire avancer le schmilblick en améliorant la définition actuelle des niveaux de randonner.

Je pense qu’une approche serait de donner des seuils pour chaque type de terrain, surtout en hors sentier à partir de T3 :

  • herbe
  • graviers non meubles
  • pierrier
  • blocs à dominante stables
  • blocs instables
  • névés qui restent presque tout l’été (en printemps on est en iti neige)
  • sentier câblé
  • vire ponctuelle non équipée
  • dalle couchée
  • pente raide mêlée herbe ou terre / rocher
  • pas de 2 avec traction non exposé

Les paramètres sont la pente, la longueur, si le rocher est adhérent ou patiné, l’orientation nécessaire ou pas, + d’autres à définir si besoin.

Je dirais que la randonnée est une activité où :

  • on marche principalement
  • on ne se tracte pas plus de 3m (à définir)
  • nos pieds suffisent pour ne pas tomber à l’arrêt (avec câble s’il y a)
  • qu’un trébuchement ne doit pas entraîner une chute grave ou mortelle en terrain sec sauf cas exceptionnel (que certains trouveront ;-)). Même si le sentier est étroit ou absent, on doit pouvoir se rattraper en 2-3 m lors d’une chute.
  • on ne prend pas le double de matos et on ne renonce pas à parcourir un iti en sens inverse du sens décrit ou en parcourant les difficultés à la descente.
1 Like

Dans la définition du pas d’escalade ponctuel , on est tous d’accord qu’on ne doit pas remonter une cheminée de 30 m même en 2, mais qu’en est-il si les pas de 2 sont réguliers ou fréquents sur 500 m de deniv ?
J’ai fait la VN de la Pointe Percée le we dernier, cotée T5 : c’est pas dur mais le rocher est régulièrement patiné et ça dure longtemps.
Remarque : il serait bien de mettre un casque en automatique dans le matos des randos T4 et T5, ça change car pas mal de gens l’avaient, mais ce n’était pas encore la majorité.

1 Like

Pas forcément toutes mais je le prends souvent.

2 Likes

En fait dès qu’on approche une paroi, il vaudrait mieux avoir un casque, même en T1.

1 Like

Ça devrait être obligatoire aussi sur les trottoirs en ville, dès que l’on passe sous des balcons ou des toits en tuiles.

1 Like

Et pourquoi pas sur les chantiers !

mais pas à vélo

1 Like

Ou en ardoise, ou à proximité de bord de toit en montagne en hiver (mais il y a un panneau dans ces cas-là).

Nota : il faut aussi regarder où l’on met les pieds, sur les trottoirs y’a des regards qui peuvent être ouverts ou mal fermés (mais en théorie c’est balisé autour).