bon, j’avoue etre un peu perdu dans les cotation montagne.
exemple : « Versant S par un dièdre (4c) donnant accès à une double fissure (III) ».
quelle difference faut il comprendre entre les cotations en chiffre arabes et celles en chiffres romains ? les chiffres romains , c’est uniquement pour l’engagement ???
Cotation escalade montagne
Ben ça change rien sauf que tu va pas détaillé 3 , 3a, 3b et 3c mais bon faut rester prudent quant aux cotations en montagne. Montagne étant plus dure que falaise. A+
Oui comme le dit macaby c’est la même chose, les chiffres romains étant apparus sur l’ancienne échelle, reprise plus tard avec niveau équivalant en chiffres arabes.
Par contre Montagne étant plus dure que falaise. pas d’accord.
Les cotations, et c’est logique, sont plus sévères en petites falaises qu’en hautes falaises, elles mêmes plus sèches qu’en montagne… quoique se ne soit pas toujours évident.
A quelques exceptions prêts, perso j’ai passé les pas les plus durs en montagne.
Attention aux anciennes voies, ou l’on peut être surpris. Elles passaient en grosses chaussures (il pouvait y avoir des coincements de pieds difficilement réalisables en chaussons) et également du tire-clou (A0) qui parfois disparait pour ne garder que la cotation en « libre » … qui peut ainsi un brin déconcerter.
Les cotations de c2c doivent être progressivement passées de chiffres romains > arabes (III > 3b) pour les harmoniser, et corrigées si des erreurs flagrantes vous apparaissent.
Posté en tant qu’invité par Saute-Cailloux:
A l’origine, le a, b c est apparu avec le 6, et à Bleau; dans les années 50, ou peut-être un peu avant.
Les topos montagnes ont adopté la convention suivante: jusqu’au V, chiffres arabes avec + ou - (ce qui signifie supérieur ou inférieur - on parlait alors de V° degré supérieur) et à partir du 6 les lettres a, b, c. pourquoi à partir du 6? Parce que le niveau montait!
Donc, si vous m’avez bien suivi, VI- = 6a, VI = 6b et VI+ = 6c
Les anciens vous parlent de IV inf ou de V sup. Chaque degré étant subdivisé en 3: inférieur, égal et supérieur. Le 6 a est donc un petit 6 et le 6c un gros 6.
Puis la falaise a importé les spits et le 4a, 6b etc…
Quant j’ai débuté à l’orée des années 90 (houlà, c’est vieux!!), il se disait que les cotations montagne étaient inférieures d’un degré aux cotations falaise. Beuhhh, ça ne m’a pas paru évident!! Un IV+ (ou 4c, donc) en fissure, ça peut cogner quand on ne connait pas la technique adéquate!!!
Alors, non, les cotations montagne ne sont pas plus dures; mais un V (ou 5b, on ne va pas chipoter) avec un point tous les…Heu, y en a pas (ex longueur de cannelures dans la Contamine Vaucher au Peigne) va effectivement sembler légèrement plus dur qu’un 5 dans les Calanques avec un spit tous les 2 m aimablement planté par l’UCPA.
Ensuite, il y a l’habitude (ou le manque) du rocher; un 6b fissure ou dièdre dans le granit pour un habitué du calcaire, ça peut être taquet!
Et puis les ouvreurs (ou « coteurs »); chez Cambon , c’est gentil, on se prend pour un grimpeur!!! Les voies Rémy ou Bérault, c’est autre chose!
Dernière chose, les voies anciennes; dès qu’un mec cotait VI, le suivant décotait V+…
Résultat, ils avaient tendance à mettre du V+ partout… Un V+ Dufranc dans le Mercantour, ça peut être chaud (ou Rébuffat ou Livanos ailleurs).
Sujet sur l’harmonisation des cotations déjà largement débattu ici :http://www.camptocamp.org/outings/comment/166084/fr
Ok si tes VI sont des cotations françaises; sinon, en cotations UIAA, cela donne à peu près ceci: VI-=5b/c; VI=5c et VI+=6a.
c’est justement l’intérêt de distinguer les chiffres arabes, des chiffres romains utilisés par l’UIAA. Par ailleurs, en France, je ne crois pas qu’on ait bcp utilisé les chiffres romains au-delà du V. La confusion avec les chiffres UIAA en devrait donc pas avoir lieu d’être.
Posté en tant qu’invité par saute-Cailloux:
[quote=« ridgepo, id: 911591, post:7, topic:90188 »]
Ok si tes VI sont des cotations françaises; sinon, en cotations UIAA, cela donne à peu près ceci: VI-=5b/c; VI=5c et VI+=6a.[/quote]
Bien sûr; il s’agit de cotations françaises et non de cotations UIAA
En effet; mais dans les années 80, ce n’était pas si rare, d’où une certaine confusion parfois; mais le terrain remettait vite les choses en place :lol:
Dans un des premiers numéros de Vertical, il y avait d’ailleurs eu un dossier bien fait intitulé du VI au 6.