Cotation équipement quand les points sont vieux

Plutôt que de dire « qualité de l’équipement en place » pour les Px, ne peut-on pas dire « quantité de matériel rajoutable » ?
Et dans la rubrique « matériel à emporter » on peut alors préciser le type de matériel.
Le mot « qualité » ne possède plus qu’un seul sens dans le langage courant, celui de la manière dont les choses se présentent sous leur meilleur aspect (ou non).
La définition de qualité sur c2c est plus philosophique et désigne davantage l’existence des choses. C’est trompeur.

1 Like

Ah non ça c’est trop subjectif. On dit proportion de la voie ! :grin:

… ça dépend trop de ton envie de placer des points ou pas (sans compter qu’il faut aussi sauvegarder le second :slight_smile:)

Comme je l’ai expliqué, la quantité dépend de la cotation, et aussi du rocher.
Un autre terme serait « style d’équipement », mais là aussi, ça s’applique plutôt au couple Px/Ex.

En fait, tout ça c’est surtout utilisable pour la recherche (des trucs de geek comme dit mollotof), pas comme info direct sur le document, sur lequel il vaudra peut-être mieux préciser en toutes lettres (tout le monde ne lit pas forcément les sorties associées).

Puisque les cotations P et E sont indissociables pour pouvoir apprécier correctement la cotation P, lors de la création de l’itinéraire ne vaudrait-il pas mieux d’obliger le rédacteur à remplir ces 2 champs (ou aucun) plutôt que de permettre de n’en remplir qu’un seul des 2 ?
Par exemple si l’un des 2 est rempli, lors de la validation du topo un message affiche expliquant pourquoi cette validation est refusée et empêche l’enregistrement tant que les 2 champs ne sont pas remplis.

3 Likes

Et clairement formuler (du type « disclaimer ») que P1 peut inclure l’éventualité d’une escalade sur équipement rouillé.


Sans oublier que c’est aussi l’intérêt de Petzl (par ex.) de prévenir les accidents (penser rééquipement plutôt qu’équipement).

Non, car la cotation Px peut être renseignée juste en lisant le topo, sans avoir parcouru la voie. Elle est en effet prévue pour le filtre de recherche, et n’est qu’un résumé des infos plus précises disponibles dans le topo (où il y a la quantité et nature des points de chaque longueur et relai, et/ou le matériel à prendre).
C’est grâce à ça que la cotation équipement a pu être renseignée à la chaîne après son introduction en 2007, permettant d’atteindre 98% de remplissage actuellement.
En fait elle a remplacé un champ de la V4 qui était encore plus grossier, avec 2 choix : « voie sportive » et « terrain d’aventure ».

À moins que le topo soit super précis, la cotation exposition nécessite d’avoir parcouru la voie (en tête) pour la renseigner.
Ce serait dommage d’empêcher le remplissage de la cotation équipement par qqun qui est incapable d’indiquer l’exposition, car il a parcouru la voie en second et n a aucun ressenti sur l’exposition.

Le problême n’est pas pour ceux qui rédigent les topos, mais pour ceux qui les lisent. Désolé @Bubu, mais va bien falloir un jour que vous acceptiez le fait que pour beaucoup de gens, P1 ça veut dire, « c’est bien équipé, je peux y aller sans problême ». Je sais que c’est pas ça que VOUS lui avez donné, qu’il faut croiser avec la cot’ E, mais c’est pas le système qui est appliqué un peu partout en France. Donc c’est pas ce que beaucoup de gens retiennent. Cette discussion (et d’autres) est là pour le prouver.

2 Likes

C’est comme avec les cotations dites « cotations françaises ». Dans beaucoup de coins du monde, des tableaux de comparaison furent établis à base des cotations en France des années 1980. Maintenant, il y a une tendance à l’inflation (ex : Orpierre), et les tableaux de comparaison ne sont plus fiables. Cette cotation française des années 1980 est une référence.

Et bien, sur c2c, ça veut dire que c’est bien équipé, je peux y aller juste avec des degaines. Mais ça n’indique pas si les goujons tiennent 400, 800, 1200, 1500 ou 2200 daN.

Et désolé, la plupart des topos papier ne tiennent pas comptent de la fiabilite des goujons dans leur définition de leur cotation équipement. Je viens de vérifier dans des topos Piola, Cambon, Maurienne, Vanoise. Il y a juste le topo de la Vanoise qui indique « équipement montagne » quand il date de l’ouverture (mais c’est au lecteur d’en déduire la fiabilité).
Par contre ils en parlent éventuellement dans le topo de la voie.

Sur c2c, la notion de fiabilité des points en place, quel que soit leur nature (goujon, piton, broche, lunule, …), apparaît dans la définition de la cotation équipement.

C’est ça qu’il faut préciser !

Par prévention.

Vazy, donne moi la résistance du goujon en photo dans le 1er post.

2 Likes

bah non… si c’est de la dalle improtégeable avec un piton tous les 15 mètres, ça sera P1 passque c’est pas la peine de prendre des coinceurs…

On ne se comprend pas. Je ne te parle pas de spéculer (ceci dit le goujon doit etre d’origine - 30 ans -, mais la plaquette peut etre pas), je te parle de clairement notifier le lecteur d’un document c2c que P1, sur c2c, ne signifie pas forcément « béton ». Par précaution.

Dans la définition du P1, il y a :

La cotation P1 rassemble aussi les anciennes voies P1 dont les relais et/ou les points des longueurs sont tous ou en partie de mauvaise qualité, et où il n’est pas possible de renforcer un relai ou un mauvais point sans piton et sans perfo. La différence avec un P1 béton se fait alors par la cotation exposition.

Le but est d’éviter d’utiliser une cotation P3 parce que les goujons sont vieux ou que l’exposition est importante, qui ferait apparaître la voie quand on recherche des voies peu équipées.

Mais la définition n’est accessible qu’à l’édition. Il faudrait aussi la rendre accessible à la consultation, et dans le filtre.

1 Like
Au moins on est couvert légalement.

----[quote=« Bubu, post:30, topic:247478 »]
Mais la définition n’est accessible qu’à l’édition. Il faudrait aussi la rendre accessible à la consultation, et dans le filtre.
[/quote]
+1

Mais on dit aux ouvreurs qu’on ne fait pas de recopiage :roll_eyes:

Je parle des topo c2c, qui je te rappelle sont collaboratifs.
Et même si on donne une cotation équipement c2c en lisant un topo papier, ce n’est pas du recopiage car le topo papier ne donne pas la cotation c2c.
Évité tes insinuations diffamatoire SVP !

Pardon de pas toujours comprendre tes exceptions bloquantes capilotractées.
Du coup, on peut potentiellement remplir tous les champs si tant est que le collaborateur qui a parcouru la voie ait saisie l’info dans le texte.
Perso, j’aime l’idee de @Le_Musard.

Salut,

ça fait beaucoup de prise de tête pour pas grand chose… La notion de P1 à P4 fonctionne très bien actuellement et contrairement à ce que dis mollotof elle me paraît de mieux en mieux comprise et régulièrement utilisée hors de C2C dans des topos !
Pour les cas particuliers où l’équipement est prévu pour être clefs en mains (P1) mais qu’il est pourri, c’est aussi simple de l’indiquer dans le texte (champ équipement et/ou remarques, ou bien un bandeau dans la description). Ca sera bien plus efficace que de faire ça avec une cotation exposition dont on ne sait plus si elle concerne la probabilité de mauvaises chutes du fait de l’emplacement des points ou de leur qualité…

5 Likes