Posté en tant qu’invité par âlex:
tetof a écrit:
Prenons donc l’exemple du taggeur qui va dans le métro et tagge
les murs. La RATP/marie, propriétaire des lieux, ne pourrait
pas enlever les tags sans demander l’accord au taggeur ?
C’est quand meme pas mal différent de ta question initiale !
Dans le cas des tags, le propriétaire des murs n’a pas laissé ses murs à dispositions exprès pour que des gens y mettent des tags ou graphes.
C’est considéré comme une dégradation et donc rien n’empeche le propriétaire de remettre son bien en état.
Alors que pour un livre de refuge, c’est un support dont le but est de laisser les gens s’exprimer.
Je crois qu’il vaudrait mieux faire la comparaison avec un tableau qui a été vendu ou donné par son auteur à une autre personne : l’auteur reste détenteur du copyright mais le nouveau propriétaire est libre de faire ce qu’il veut de l’oeuvre en elle-meme, cad la revendre ou la donner, mais probablement pas de la copier pour la redistribuer.
Si t’achètes un Picasso, tu peux le revendre etc. mais ca m’étonnerait que tu puisses en faire des posters et les vendre sans payer des royalties à Picasso ou ses héritiers (y a ptet cependant une durée légale après laquelle l’oeuvre tombe dans le domaine publique).
Dans le cas du livre de refuge, j’imagine que les auteurs abandonnent la propriété de leur « oeuvre » au propriétaire du livre mais n’abandonnent pas leurs droits d’auteurs dessus.
A noter cependant la complication due au fait que souvent les auteurs des « oeuvres » dans les livres de refuge ne sont pas toujours facilement identifiables…