Posté en tant qu’invité par pas2tire:
Ce fut le cas aussi pour le refuge Napoléon au col de l’Izoard qui pour cette raison a connu des démêlés judiciaires.
Des associations (Mountain Wilderness, CIPRA, Club alpin français, FRAPNA, FNE, CIPRA, CIAPP), se sont déjà mobilisées contre cet amendement, en juillet, en écrivant au gouvernement.
Quant au refuge des Drayères, que je connais, je me pose des questions. Des randonneurs, partis le matin, raquettes sur le sac à dos, de Névache, n’étaient toujours pas rentrés à 20 h, au grand affolement de leur hébergeur. Ils étaient allés au refuge des Drayères, alors que compte tenu de leur inexpérience, ils auraient dû s’arrêter à Laval. Cet exemple n’est pas le seul. Il n’est pas impossible que le gardien ait, dans certains cas, préféré descendre sur son motoneige des marcheurs ou skieurs ayant sous-estimé leurs capacités, victimes d’un problème de cheville ou risquant d’avoir des problèmes en cas de retour tardif dans des conditions difficiles. Dans un tel cas, il s’agirait pas d’une prestation touristique, mais d’un dépannage pour éviter le pire.