Posté en tant qu’invité par thomas:
bonjour,
je me pose une question existentielle, à partir de quel raideur de pente le randonneur moyen abandonne t-il la conversion pour finir à pied?
Perso je pense trouver mes limites aux alentours de 35°, comment améliorer cela à part en conversant, conversant et conversant encore (exercices d’assouplissement par exemple?).
Posté en tant qu’invité par maurice:
il y a une technique pour « converser » dans des pentes meme tres raide. Je l’appelle la « conversion Alexis » du nom d’un copain qui me l’a montrée. Il y en a qui l’appelle la conversion « claquee » : tu mes tes deux skis bien a plat, tu avances tres en avant la pointe arriere de ton ski amont, et tu déposes ce ski tres pres de l’autre, dans le sens inverse de l’autre (a ce moment, ca tire beaucoup), tu transferes TOUT TON POIDS sur ce ski, puis avec un habile coup de talon tu « claques » l’autre ski qui se ramene presque sans effort parallelement au second… et le tour est joué. Plus la pente est raide, plus c’est facile (bon bien sur au dela de 50°, c’est un peu limite). Demande a un copain qui connait, une fois que tu maitrise, ca devient un vrai plaisir
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
J’ai déjà pratiqué jusqu’à 45°.
Posté en tant qu’invité par PHILIPPE:
35 degres je trouve cela deja tres bien!
Posté en tant qu’invité par XR:
« tu avances très en avant la pointe arrière de ton ski amont » ??..
Peux-tu préciser, merci.
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par thomas:
désolé maurice, mais je n’ai rien compris…
En fait , en ce qui me concerne, c’est la mise en place de la première jambe qui pose probleme : si c’est trop raide, le ski butte contre la pente et là l’équilibre devient précaire, et là le caca que je fais dans ma culotte risque de faire basculer en arrière…
Au delà de la pratique en situation, pensez vous que des exercices classiques d’assouplissement des adducteurs et ischio-jambiers peuvent faire progresser le bonhomme?
Posté en tant qu’invité par CH:
Au lieu d’essayer de faire passer ton pied amont par dessus le tas de neige qui t’empeche de faire la conversion quand la pente est raide( ou le probleme de souplesse ) , la solution consiste à reculer ce pied. Lorsque t’auras la spatule au niveau de la chaussure du pied aval , il sufit de tourner ce pied et de le mettre dans la nouvelle direction . Puis tu ramène l’autre pied de manière que tu connait.
Posté en tant qu’invité par Brigitte:
Je ne sais pas si c’est une question d’assouplissement (le bon geste ne demande pas trop trop de souplesse), mais peut-être aussi de sécurité. Je pense qu’en neige dure, vers 35-40° et parfois ça commence à être flippant, voire avant selon l’expo. Sinon, en neige poudreuse un peu tassée, si la pente est assez large, une pente à 45° peut éventuellement se remonter à skis. (surtout s’il y a une bonne trace 
)
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
CH a écrit:
Au lieu d’essayer de faire passer ton pied amont par dessus le
tas de neige qui t’empeche de faire la conversion quand la
pente est raide( ou le probleme de souplesse ) , la solution
consiste à reculer ce pied.
C’est effectivement la solution générale, pour le passage des deux pieds : les faire passer là où il y a de la place (vers l’aval) plutôt que là où il y a de la neige.
Lorsque t’auras la spatule au
niveau de la chaussure du pied aval , il sufit de tourner ce
pied et de le mettre dans la nouvelle direction .
Objection, votre honneur : cela résulte en une position avec les pieds très écartés, qui gêne le transfert de poids de l’un à l’autre (pour faire passer le 2e ski).
Ma solution pour faire passer le 1er ski (amont) en pente raide :
1a avancer ce ski pour que le talon passe devant le pied aval, en le levant légèrement,
1b le claquer du talon, en diagonale (pour faire aller le talon côté aval et pas seulement vers le bas), pour le retourner (1a et 1b se font dans le même mouvement, de façon dynamique),
2 le poser le plus parallèle possible au premier - idéalement, les deux skis sont à plat et les deux pieds l’un à côté de l’autre.
Le transfert de poids sur le ski amont est ainsi facilité.
Pour le 2e ski, on le recule pour avoir la spatule au niveau du pied amont (le genou touche presque l’avant du ski), et du coup même pas la peine de le claquer.
L’inconvénient de la méthode, outre le fait qu’elle est pas facile du tout à expliquer dans un mail, est de nécessiter une certaine souplesse dans les jambes et les chevilles pour pouvoir poser les deux pieds à 180° l’un de l’autre.
Personnellement, je m’arrête entre 40° et 45° suivant l’état de la neige, l’exposition, l’étroitesse…
J’ai tendance à penser qu’il y a certaines neiges ou il vaut mieux être à skis qu’à pied (neige transfo ou collante notamment).
Bonnes conversions!
Posté en tant qu’invité par Romain:
Je confirme, on peut monter à ski dans du 45° en maîtrisant la conversion « claquée », pour peu que la neige soit bonne et/ou que la trace soit bien faîte.
Posté en tant qu’invité par la peniche:
Salut a tous
Moi a partir de 40 degrés j’emploi une technique que les randonneurs faisaient avant il y a longtemps , je fais ma convertion face au vide tout simplement et c’est pas du tout fatiguant mais ça a quelques inconvénients ça fait plus flipper et on perd 50 cm chaque fois , mais a plus de 40 degrés en général je déchausse.
Salut a +
Posté en tant qu’invité par Claude M.:
"comment améliorer cela à part en conversant, conversant et conversant encore "
Bon, à forcer sur la conversation, c’est vrai que la pente de la dalle de ton gosier va dépasser les 35°…je conseille le Moulin-à-Vent pour modérer. A partir de 90°, c’est bon pour désinfecter, mais y-aura longtemps que tu ne seras plus à pied…
Posté en tant qu’invité par manu:
dur de généraliser … ça dépend tellement de la neige, de l’expo (les crampons, ça accroche mieux que les couteaux), de la présence d’une trace ou pas, de la largeur de la pente. Le mieux est encore de faire comme on le sent sur le moment.
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Claude M. a écrit:
[…] je conseille le Moulin-à-Vent pour modérer. A partir de 90°, c’est bon pour
désinfecter, mais y-aura longtemps que tu ne seras plus à pied…
Tant qu’on est dans les pentes raides, j’aurais plutôt un faible pour la Côte-Rôtie…
Côté inclinaisons, outre divers rhums de Marie-Galante que même à 60° je n’utiliserais pour rien au monde autrement que par voie orale, j’avais oublié de mettre tout le monde (qui dit mieux?) d’accord : un pote a remonté le Piaget des Agneaux à skis un jour de grosse neige (bon 50° max).
Bonnes conversions avec tout ça
Posté en tant qu’invité par ölivier:
Une méthode de plus à vous proposer…
Je la tiens du gars Michel qui lui même la tiens du gars bidule qui avait vu machin la faire…
En position maintenant :
Les deux skis perpendiculaires à la pente et la pente à main droite OK ?.
Faire glisser le ski droit vers l’avant, puis passer son talon devant la chaussure gauche maintenant on recule le ski droit jusqu’à ce que la jambe droite vienne butée sur la jambe gauche. On est ainsi les pieds croisés et tout le poids sur la jambe gauche.
Maintenant on fait pivoter la spatule du ski droit devant la pente, c’est facile car il n’y a que la spatule à faire passer, le talon lui est dans la pente. On vient ranger le ski droit parallèlement au ski gauche, en fléchissant les genoux, c’est un entrechat.
Transfert du poids sur le ski droit, on teste la stabilité pendant une seconde.
Ptit coup de talon pour ramener le ski gauche dans le sens de la marche et c’est reparti.
Les bâtons sont judicieusement placés pour assurer l’édifice et ne pas gêner les mouvements.
Le premier qui met ses couteaux est une tafiole 
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Heuuuuu si j’ai bien compris, tu commences par le ski aval, mais après mon neurone tilte : tu le fais passer à l’aval ou à l’amont de la jambe amont??? (« devant la pente »?).
Le reste, c’est OK (et ma religion m’interdit de mettre les couteaux, coup de chance je suis hétéro).
Posté en tant qu’invité par martine:
J’ai du mal à suivre!
Les deux skis perpendiculaires à la pente et la pente à main droite OK ?. OK
Faire glisser le ski droit vers l’avant, puis passer son talon devant la chaussure gauche maintenant on recule le ski droit jusqu’à ce que la jambe droite vienne butée sur la jambe gauche. On est ainsi les pieds croisés et tout le poids sur la jambe gauche.
le ski droit est placé à gauche au bout de la jambe droite , là je suis encore.
Maintenant on fait pivoter la spatule du ski droit
(celui qui est au bout de la jambe droite?)
devant la pente, c’est facile car il n’y a que la spatule à faire passer, le talon lui est dans la pente.
je ne comprends pas , la spatule elle passe dans la pente vers le haut ou vers le bas?
NB c’est généralement pour le passage de la spatule vers le haut qu’on a des ‹ ruses › avec la pente
Si la spatule passe vers le haut, n’a-t-on pas de problème avec la jambe gauche pour faire passer le talon du ski droit
Si la spatule passe vers le bas , on se trouve en entrechat face à la pente: maman j’ai peu!
On vient ranger le ski droit parallèlement au ski gauche, en fléchissant les genoux, c’est un entrechat.
Transfert du poids sur le ski droit, on teste la stabilité pendant une seconde.
Ptit coup de talon pour ramener le ski gauche dans le sens de la marche et c’est reparti
des détails, des détails,…
Posté en tant qu’invité par Francois:
J’ai un copain qui a essayé. Il est resté coincé, ça faisait un noeud…on a du appeler le pghm…
Posté en tant qu’invité par gros moërell:
rien que la description de la manip j’ai déjà peur de tomber…
Posté en tant qu’invité par ölivier:
Nicolas a écrit:
Heuuuuu si j’ai bien compris, tu commences par le ski aval,
mais après mon neurone tilte : tu le fais passer à l’aval ou à
l’amont de la jambe amont??? (« devant la pente »?).Le reste, c’est OK (et ma religion m’interdit de mettre les
couteaux, coup de chance je suis hétéro).
Je me suis mal exprimé, pente à main droite veut dire pour moi que tu as le haut de la pente à droite et le bas de la pente à ta gauche.
Tu commences donc par le ski (droit) amont que tu vas passer à l’aval du ski gauche.
Tu avances ton pied droit et tu viens le ranger à gauche de ton pied gauche, tu as les jambes croisées. La jambe droite devant la gauche.