Conseils pour les nuits en refuge, cabane, bivouac

How to avoid fall’s chill in camp/ Comment éviter de se cailler en automne en bivouac (traduction approximative :stuck_out_tongue: )

Octobre et Septembre sont des mois merveilleux pour randonner et bivouaquer car la foule est loin aussi aux USA. Voici quelques conseils en américain (comme mon anglais primaire m’a permis de comprendre en gros, je pense donc que ce texte sera accessible à bcp) issus d’un bouquin Wilderness Basiscs, San Diego Chapter of the Sierra Club, Mountaineers Book, trouvés dans un numéro d’une revue Mountaineer (Seattle) sept-oct 2013.

  1. In camp, put on your warmest clothing. Use your rain gear as a vapor barrier

  2. Don’t allow yourself to even begin to get cold ! If you shiver, that is sign that your body is cooling down. If you feel cold, add more clothing and move around a bit. If that is not enough, get into your sleeping bag until you feel warm and can reemerge into camp life.

  3. Eat a big, warm dinner with plenty or carbohy-drates and fats.

  4. After dinner, snack on fatty foods, such as peanuts. The process of digesting fatty foods increases body heat.

  5. Exercice. When feeling cold, get up and stretch or go for a brisk walk. The exercise will increase body heat. When in your sleeping bag, do isometric exercices.

6. Drink warm fluids. Throughout the night, continue to drink warm fluids.

  1. Designate a bottle (clearly marked!) that you can use to urinate into while in your tent. (Women can use a tent bottle along with a special funnel designed for their anatomy). This bottle will save you from getting up at 2 a.m, getting dressed, and going out into the cold during the night.

8. In camp, sit on a pad to insulate you from the cold ground. Find a wind-sheltered spot or orient yourself so your head is downwind. Wear dry gloves and stocking caps to offset heat loss from your extremities.

  1. Just before you turn in for the night, make an extra bottle of hot water ; ensure that he bottle does not leak ; then put the bottle into your sleeping bag. (This is also provide you with warm water tot start morning coffee.)

  2. Share your tent or shelter with others to add body heat.

Combien de posts avant que ce fil de discussion se noie au bistrot ?

Bon je ne vais pas être celui qui envoie ce post au bistrot en écrivant que j’aimerais bien vérifier le point 10 en partageant ma tente avec une jolie fille par exemple.
Donc je vais me borner à dire que je n’applique pas grand chose de tout ça en fait, ce qui doit prouver que je ne fais pas de bivouacs en conditions trop froides…

Le point 3 (je rajoute de l’huile d’olive pour les graisses) et 8 seulement.

C’est quoi les exercices isométriques ?

Boire chaud pendant la nuit ? Euh cela augmenterait les sorties nocturnes ;).

J’utilise d’autres trucs en refuge d’hiver et en cabane.

  1. Se servir de la gourde à pipi chaud comme bouillotte. L’urine est stérile (ni microbes, ni germes) : suffit de bien rincer le matin.

Haaaan !! C’est pour ça qu’on m’avait dit qu’il fallait se pisser sur une plaie pour nettoyer ? (ce qui est quand même pas facile suivant où est la plaie !!!)
Pour la gourde j’essaierais pas…

Bonjour,

Contracter les muscles sans bouger, par exemple en tenant une main dans l’autre, serrées, et en forçant pour les écarter. C’est ce que la physiologie fait naturellement : quand tu as froid, tu trembles, et ça n’est que des contractions des muscles sans mouvement efficace. L’avantage de le faire volontairement, c’est de te réchauffer avant d’être en situation d’inconfort. L’inconvénient de le faire volontairement, c’est de te faire dépenser plus d’énergie que le minimum vital dont tu as besoin, donc ça n’est valable que si tu disposes d’une alimentation en quantité suffisante. Bien sûr, si tu ne fais ça que sur 1 ou 2 jours, ça n’a pas d’importance, tu puiseras dans tes réserves de graisse si tu n’as pas l’alimentation correspondante.

Bernard

Oui sauf à avoir une sonde urinaire sur soi :confused: , ton engin n’est pas stérile (d’aucun le laisse traîner partout :rolleyes: ), ta bouteille non plus et l’urine est très nourricière pour nos amis les bactéries.
Perso la

me plaît mieux à moins d’aimer le bouillon au petit dèj.

respecter le point 7 et le point 10 la meme nuit c’est pas évident quand meme. en plus il te faut pisser à genou. c’est pas pratique . autant sortir de la tente

Faudra pas s’étonner si le thé a un drôle de gout le matin en cas d’erreur hein! :wink:

Posté en tant qu’invité par le cul du trou:

Ces americans… toujours avec cette perception bizarre de ce que c’est la montagne…

Moi j’y ajouterai:

11- Laisse les écouteurs dans ta voiture. Tu entenderas mieux les bruits de la nature, y compris les eboulements, ce qui t’evitera de rester bloqué pendant 5 jours et demi dans une crevasse et de devoir ainsi te couper toi-même un bras avec un couteau suisse.

12- Prends une carte pour connaître les chemins et les passages. Tu trouveras les ponts qui t’aideront à croisser les rivières, ce qui t’evitera de mourir de faim lorsque, en essayant de le croiser à nage, tu resteras bloqué par une rivière en crue.

Ces americans…

Tout dépend de qui pisse et de qui a la plaie…
D’où l’expression « Je te pisse à la raie ! » :lol:

[quote=« montagne.a.vaches, id: 1684884, post:6, topic:149019 »]

Haaaan !! C’est pour ça qu’on m’avait dit qu’il fallait se pisser sur une plaie pour nettoyer ? (ce qui est quand même pas facile suivant où est la plaie !!!)[/quote]

Stérile, mais pas antiseptique (ça tue pas les microbes). Elle permet éventuellement de nettoyer la plaie sale, si y’a pas d’eau. Mais pour une sortie à la journée, ça sert à rien, autant attendre quelques heures (retour maison) pour nettoyer/désinfecter proprement.

Merci beaucoup pour cette explication.

[quote=« le cul du trou, id: 1684938, post:11, topic:149019 »]Ces americans… toujours avec cette perception bizarre de ce que c’est la montagne…

Moi j’y ajouterai:

11- Laisse les écouteurs dans ta voiture. Tu entenderas mieux les bruits de la nature, y compris les eboulements, ce qui t’evitera de rester bloqué pendant 5 jours et demi dans une crevasse et de devoir ainsi te couper toi-même un bras avec un couteau suisse.

12- Prends une carte pour connaître les chemins et les passages. Tu trouveras les ponts qui t’aideront à croisser les rivières, ce qui t’evitera de mourir de faim lorsque, en essayant de le croiser à nage, tu resteras bloqué par une rivière en crue.

Ces americans…[/quote]

Tu ne serais pas scénariste ?

Posté en tant qu’invité par pas2tire:

Emmener son chien ! Il sera ravi de vous tenir chaud, et pour une fois, il a le droit de faire dodo avec sa maitresse ! Le problème, c’est la gamelle, car un chien bien éduqué mange séparément.

Posté en tant qu’invité par pas2tire:

Point 3 : après un bon dîner bourré de calories, il arrive qu’on gèle pendant deux heures. Je me souviens des martèlements insoutenables, des bruits de castagnette qui ont résonné interminablement dans un refuge de haute montagne exposé à un vent hurlant. C’étaient mes compagnons de cordée qui claquaient des dents et qui tressautaient en cadence à cause des frissons.

La digestion implique une dépense d’energie non négligeable, et le sang irrigue en priorité les organes digestifs au détriment des membres. Environ deux heures plus tard, ça va beaucoup mieux, on peut même enlever une couche. Ca va beaucoup mieux aussi quand on s’affaire au lieu de se coucher immédiatement.

Point 4 : noix du Brésil, mendiants, moi c’est tout l’hiver !

[quote=« le cul du trou, id: 1684938, post:11, topic:149019 »]Ces americans… toujours avec cette perception bizarre de ce que c’est la montagne…

Moi j’y ajouterai:

11- Laisse les écouteurs dans ta voiture. Tu entenderas mieux les bruits de la nature, y compris les eboulements, ce qui t’evitera de rester bloqué pendant 5 jours et demi dans une crevasse et de devoir ainsi te couper toi-même un bras avec un couteau suisse.

12- Prends une carte pour connaître les chemins et les passages. Tu trouveras les ponts qui t’aideront à croisser les rivières, ce qui t’evitera de mourir de faim lorsque, en essayant de le croiser à nage, tu resteras bloqué par une rivière en crue.

Ces americans…[/quote]

Bizarre ? Je trouve ça plutôt bien vu et très complet, même si je n’applique pas tout cela simultanément, le plus efficace étant tout simplement de se couvrir un max avec des vêtements secs et de boire et manger chaud.

Oui c’est sûr ! :smiley:

Posté en tant qu’invité par le mimi:

[quote=« le cul du trou, id: 1684938, post:11, topic:149019 »]Ces americans… toujours avec cette perception bizarre de ce que c’est la montagne…

Moi j’y ajouterai:

11- Laisse les écouteurs dans ta voiture. Tu entenderas mieux les bruits de la nature, y compris les eboulements, ce qui t’evitera de rester bloqué pendant 5 jours et demi dans une crevasse et de devoir ainsi te couper toi-même un bras avec un couteau suisse.

12- Prends une carte pour connaître les chemins et les passages. Tu trouveras les ponts qui t’aideront à croisser les rivières, ce qui t’evitera de mourir de faim lorsque, en essayant de le croiser à nage, tu resteras bloqué par une rivière en crue.

Ces americans…[/quote]

Evidentment, pour ceux qui n’ont pas compris le sens de ces idées, sachez que le point 11 fait reference au film « 127 heures » et le point 12 au film « Into the Wild », 2 films polémiques basés en des histoires réelles, qui racontent des accidents en montagnes dus à la mécconnaissance des plus elementales normes de securité, et en plus les caractères principales sont traités comme des héros!!