Salut 
Lorsque nous avons fait le gr20, nos enfants avaient 13,15 et 17 ans. Nous avons eu beaucoup de remarques assassines du style « vous êtes inconscients » « ils sont trop jeunes » « le gr20 est trop traumatisant pour des articulations en croissance »…, j’en passe et des meilleures.
Au final, cela s’est très bien passé pour eux. Ce sont surtout les miens de genoux qui n’ont pas apprécié la plaisanterie. Cela a été une très grande aventure pour la famille, une expérience inoubliable qui nous a énormément soudés.
Comme l’a dit Elros, l’idéal est déjà de commencer par des petites rando sur 2-3 jours, pour voir déjà s’il accroche, s’il aime, et sa résistance surtout morale. Chez les enfants, le plus dur n’est pas le physique mais la motivation pour poursuivre.
Pour nous, les éléments qui ont permis la réussite de ce moment fort :
- c’était un projet pour lequel nous étions tous partant et pour lequel chacun s’est investi. La préparation a eu autant d’importance que le GR en lui-même.
- nos enfants faisaient beaucoup de sport et étaient très entrainés.
- nous avions l’habitude de marcher en montagne et avions déjà fait des petites rando sur 2-3 jours et ils adoraient ça.
- nous avons fait très attention au poids des sacs : pesé presque au gramme près en restant en dessous de 20 % du poids du corps pour les enfants, à peine plus pour nous. Nous avions dormi tous les soirs en refuge pour ne pas porter de tente et pour que les enfants puissent bien se reposer.
En sachant que tu peux louer une tente à chaque refuge si tu veux bivouaquer sans porter ta tente. De plus, il y a des réchauds à disposition à chaque refuge également.
- nous partions tôt le matin pour marcher à la fraiche et en prenant notre temps si nécessaire*. Cela nous permettait d’avoir du temps l’après-midi pour se reposer et passer du temps avec les autres randonneurs.
- nous rythmions les journées de marche en imposant des pauses en-cas pour éviter les coups de fringales ou de fatigue qui arrivent d’un coup chez les enfants qui ne sentent pas forcément le moment où il faut calmer le jeu.
*Je suis la tortue de la famille et c’est moi qui donnais le rythme de marche et calmais donc les ardeurs de tout ce « petit » monde, ce qui a permis aussi de tenir sur la longueur. Ils étaient au final moins fatigués que lorsque nous marchions à la journée (où là, ils suivaient leur père
)
Les 3 premiers jours ont été les plus durs mais la complicité qui s’installe entre randonneurs est un booster très efficace ! Il y a très peu de jeunes sur ce GR, du coup, ils sont TRES encouragés !!!
Nous avions prévu une étape de repos qui, pour nous, s’est finalement avérée inutile voire une erreur car nous avons du coup perdu les randonneurs que nous retrouvions chaque soir. Nous l’avions prévue pour faire face à une éventuelle fatigue ou permettre de réparer des bobos éventuels (la réservation des refuges est/était obligatoire à cette époque (2010)
Il y avait aussi un père qui est parti avec son petit d’une dizaine d’année, c’était manifestement une envie du père, le gamin ne semblait pas trop motivé, ils ont abandonnés…
Il faut vraiment que l’aventure commence dès maintenant, en en parlant, en préparant ensemble, en marchant, en bivouaquant…
C’est une très belle aventure ! Je vous souhaite une belle réussite 
Juste une question, pourquoi vouloir commencer par le GR20 ? une raison particulière ?
Ne pas oublier que c’est un parcours exigent en montagne où nous mettons souvent les mains ! Il faut avoir le pied sûr même fatigué.
Il faut prévoir des étapes de 6 heures en moyenne allant jusqu’à 1200m de dénivelé positif (ou négatif ! j’'ai le souvenir de 2 descentes assez redoutables pour les genoux
)