Conseils Argentine / Chili ?

C’est un super bouquin, à lire et relire

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« adios tierra del fuego » de Jean Raspail, en dehors du fait qu’il soit écrit par un facho réac notoire, parle aussi à merveille de la Patagonie et de son histoire, au travers de plusieurs faits marquants, évoquant les peuples natifs, la colonisation de cette région, mais aussi d’autres histoires vraiment dingues.

Qui se souvient des hommes, sur le côté Chilien est pas mal aussi
Plus bien sur tout les Coloane

Et pour compléter, « En Patagonie » de Bruce Chatwin, un petit trésor de littérature de voyage.

Je l’avais dans les sacoches de mon vélo en 1993 (et dans le sac à dos pour le tour du « Torres del Paine »).

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Naaaaaan ils me connaissent trop bien et sont toujours de bons conseils ! En plus c’est peut-être moi qui ai transformé leurs propos : ne t’offusque point, ce n’est qu’une image, qui me parle…

Tu vois j’connais très peu la Vanoise mais ça viendra peut-être, mais pour le massif de Cham’, à chaque fois que j’y mets les pieds, mon expérience « nature » est un chouille entachée par ce que j’appelle le côté « Eurodisney ». Ce qui n’enlève rien à la beauté des lieux, au côté sauvage de pleins d’itinéraires, etc etc ! Mais on fait chacun des compromis à des endroits différents, nan ?

Ce compromis là, j’n’ai pas envie de le faire !

Carrément, mais partant de ce principe je n’irais plus non plus au Verdon à la journée, ni même dans les calanques, parce que c’est dommage de ne pas y rester 6 mois pour ne pas profiter des lieux et les vivre pleinement, nan ?
Puisque tu as souligné mon « Eurodisney », j’te livre la définition de « Dommage »: qui marque le « regret » (chagrin, repentir d’avoir fait ou de ne pas avoir fait ou mécontentement, contrariété, déplaisir causés par quelque chose que l’on déplore, par la non-réalisation d’un désir).
Alors j’trouve pas ça si dommage en fait : ne pas y aller me chagrinerait (quoique ;-)), mais si j’prends ce qu’il y a à prendre de bon dans l’expérience et qu’elle me nourrit, ça se suffit à soi-même, nan ? Si je « désirais » y aller 6 mois, je m’en donnerais les moyens… Là je « désire » juste aller découvrir ces lieux, alors il n’y a pas de raisons d’avoir des regrets !

Aaaaah merci, pour une fois que j’ai une idée pas con, j’marque ce jour d’une pierre blanche :slight_smile: !
Bon du coup les 2 options sont valables : 3 semaines à El Chalten ou un mix des deux sont deux « bonnes idées » ?

Yep, et j’te re-solliciterai à cette occas’, si t’es d’accord !!!

Yep c’est la démarche du moment, d’où votre sollicitation (et vos réponses précises, merci !) !
Si on n’reste « que » dans les alentours de El Chalten, la logistique ne me semble pas excessivement complexe, si on s’décide à filer vers Bariloche ensuite, y aura quelques trajets en rab !

Carrément très volontiers !
Et merci à tous pour ces conseils de lectures, même si j’avoue aimer me laisser porter par mes propres images et représentations plutôt que celles des autres, ce sera sûrement chouette de les « confronter » ensuite !

Alors voilà les 2 pages que j’ai scanné ci-dessous (finalement pages 133 et 134 ! Erreur de ma part lors de mon précédent message !).

Ce sont les 2 pages du petit chapitre intitulé « Cosas Patagonicas ».
Si je cite ce chapitre, c’est parce que je m’y suis reconnue complètement, et cela m’a troublé…
J’ai lu ce livre APRES mon séjour en Patagonie, et j’ai été stupéfaite en lisant ces 2 pages (au dela du reste du livre, qui est très bien, même si un peu « daté » maintenant !).

Car moi aussi j’ai eu l’immense privilège de connaitre les « Cosas Patagonicas » durant mon voyage en Patagonie (des choses absolument « improbables », « inexplicables », « mystérieuses », et trop long à raconter !).

Et pas qu’une fois, mais 4 fois (donc largement au delà de la « coincidence »…)

Alors lorsque j’ai lu ces 2 pages de ce livre, après mon retour, j’ai été très étonnée ! Même très troublée !
Je me suis dit : donc ça existe vraiment, les « Cosas Patagonicas », et d’autres les ont vécu bien avant moi… Incroyable !
J’étais stupéfaite !

Mais peut-être qu’il faut y passer du temps, beaucoup de temps en Patagonie (désolée Lulu002 ! Je sais…) avant de vivre les « Cosas Pataginicas »…

Voici les 2 pages que j’ai scanné du livre, pour toi Lulu qui va aller en Patagonie :

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+1, je dirai même bouleversant ce récit sur les Alakaloufs, derniers nomades de la mer. Ils chassaient le phoque à moitié nus et juste enduits de graisse, dans des esquifs de fortune, dans l’un des pires climats du monde. A lire absolument avant d’aller en Terre de Feu !

j’ai la chance d’avoir le bouquin les Nomades de la mer du seul anthropologue ayant vécu avec eu à la fin des années 40

Le bouquin de José Empéraire dont parle Raspail ??? Ouah, c’est plus que collector, c’est presque à mettre dans un coffre ! Si tu as un jour le courage d’en m’en scanner quelques pages…

Bah… je possède le livre, donc je viens de relire les deux pages.
Aussi j’étais sur El Chalten en novembre.
Et donc je ne vois pas ce qu’il y a de tant transcendant dans ces deux pages!

Par contre le livre en question possède de bonnes cartes des campos de hielo.

Aussi la bibliothèque du Club Andino Bariloche (ouverte uniquement les mercredi matin) possède de très nombreux ouvrages, dont des anciens sur les explorations en Patagonie.

Et je confirme: les gens qui revenaient des Torres del Paine étaient saoulées des contraintes administratives et surtout du mauvais temps. Ca fait cher l’observation de nuages…

Donc curieux que El Chalten, enfin la partie nord du parc des glaciers, soit (toujours) si peu chère et si peu contraignante.
Comme la cordillère Ausangate presque gratoche face aux cordillères Blanche et Huayhuash qui commencent à vraiment abusées (c’est du Pérou dont je cause là).

Enfin je viens de lire le livre Cerro Torre de Kelly Cordes. Je crois qu’il parle de 30 jours de beau temps par an. Ca fait réfléchir.

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Bonjour Lovenia,

Oh, rien de transcendant dans ces 2 pages, en effet.
Mais simplement l’évocation d’un phénomène « mystérieux » appelé « Cosas Patagonicas »…
Peut-être que malheureusement tu n’as pas eu la chance de le vivre lors de ton dernier séjour en Patagonie (une autre fois peut-être ?), mais d’autres si, dont moi…
Peut-être du coup que « ça leur parle » plus alors… :slight_smile:

Sinon c’est vrai que ce livre est maintenant un peu daté (1989), et les choses ont bien changé depuis en Patagonie apparemment, vu l’accroissement phénoménal de la fréquentation ces dernières décennies…

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Salut
J’y suis aller 1 mois randonner avec ma femme en 2013 au début du printemps (fin octobre je crois)
Et c’est clairement un de mes rêves d’y retourner mais pour grimper…
La météo, bé c’est le seul problème la bas oui… c’est comme Chamonix mais en pire!Mais bon j’imagine bien que tu sais déjà que ca va te changer du maroc ou encore de tes calanques chéries…
Je te dirais donc: El Chalten. Il y a bien sûre les grosse courses connues mais aussi, plein de pus petites mais qui nécessite quand même de l’expérience niveau autonomie et météo. En attendant les gros créneaux, il y a des voies équipées à 5 minutes à pied (de mémoire). Et si vraiment pluie, neige ou vent ou le complet, il y a un bar avec un pan de résine dedans!!Oui, je sais bien que l’on ne va pas là bas pour ça mais quand dehors tu as 200km/h de tempete de neige qui t’arraches la tente, c’est cool aussi la Quilmes au chaud! Vous y allez quand?
Guillaume

Je pense que Chamonix jouit d’au moins le double, voir le triple de beau temps…! le quadruple me semblerait même plus proche de la réalité.
Et heureusement pour les affaires.

Depuis 2013 El Chalten a encore pas mal changé aux dires des locaux. Il y a même deux superettes. Rien à voir avec mon premier passage en 2007.

Aussi, comme la grande majorité des balades ne sont jamais bien loin du village alors on regarde bien les prévisions meteo qui sont assez fiables désormais.
Ou sinon il y a des abris ici ou là.

Je pense que la notion de mystère apparait plus chez les gens un peu mystique, un peu crédule, un peu ‹ planeur ›.
Moi je suis un vilain athée/agnostique indécrotable! Et qui en plus ne prend aucune drogue légale ou illégale.

Au Ladakh (en Inde) on me demandait si je n’avais pas vu ou entendu des esprits aux cols où j’ai dormi. Sur un volcan javanais si je n’avais pas croisé des fantômes car était seul. Sous une tempête vers El chalten, dans la vallée Tunnel, le vent contournant le gros rocher où j’ai dormi a sifflé toute le nuit des sons étranges.

Mais rien de bien étrange, tout cela, pour moi.
Mais comme tu l’as dit ça doit beaucoup être une question de sensibilité à la base.

l’histoire du porteur de friends nommé Jésus le 25/12 est pas mal
sinon El Chalten en 1989 c’était plus que spartiate en 1997 la différence était déjà notable :sunglasses:

C’est bien possible…
Mais ce n’est pas mon cas, je suis tout le contraire ! Très terre à terre, toujours en attente de preuves, de démonstration… genre Saint-Thomas !
Les phénomènes « étranges » ou les « coïncidences non explicables » sont parfois… non explicables… :grinning:
Pour ne citer qu’un exemple : bénéficier de 15 jours de beau temps non stop à Torres del Paine…
Etre totalement à court de bouffe au bout de 15 jours et là une expé américaine sur le départ t’offre 15 kg de ravito et de matos : bouffe lyophilisée à volonté, charcuterie, peanuts butter, café, des piles neuves, essence en bouteille MSR, et même le réchaud MSR qui va avec, servez-vous, c’est cadeau !
On avait calculé avec mon compagnon d’aventure qu’on nous avait offert pour + de 800 $US… et surtout la chance de poursuivre notre expé avec beaucoup moins de soucis !

Mais ça, c’était juste de la chance ! (déjà immense !).

C’est surtout lorsque ces « choses » s’accumulent encore sur une période assez courte que l’on commence a être franchement « déstabilisée » ou « très surprise »…

1997 ? Ne nous serions-nous pas croisé, des fois ?
A El Chalten ou Torres del Paine ? :flushed:

Peut être qui sait, j’y étais pour de la Rando et mon deuxième tour du Paine

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Hé hé… Qui sait ?
Moi vers le 20/01/97 au 12/02/97 à Torres del Paine.
Et vers le 20/02/97 à El Chalten…
Croisé et pas vu, peut-être…

Mais je ne me souviens pas d’avoir croisé beaucoup de français tout là-bas, à l’époque… (ni à El Calafate, dans les quelques bistrots que j’ai fréquenter)…

Ah, toi aussi tu t’en foutais de ton bilan carbone alors, à l’époque ? :joy: (nan, je déconne, je déconne ! Dont acte !)