Posté en tant qu’invité par papy bernie:
Comme François, je garde un souvenir ému de la FenAdeC, en 88, quelle émotion et quelle fierté de mousquetonner les même coins de bois que Lionel! Je reliais mes lectures de jeunesse et la vérité vraie!
Comme François, petite déception de savoir cette voie maintenant goujonnée; comme une piste de bout du monde qui serait maintenant goudronnée. Y’a moins de poussière, mais c’est ça que j’aime.
Quant à taper des rappels une fois les difficultés terminées, quel manque d’élégance et de respect pour la parois. Je préfère le restaurant au fast-food.
Je me souviens très bien de ces longueurs "faciles"de fin, sans aucun équipement et qui donnaient justement, comme un bon dessert, toute sa mesure à la partie raide de la voie. Je n’ose dire la partie difficile car les jeunots vont me rire au groin.
Et ce retour par les arêtes, où nous nous étions désencordés un peu vite et où, oserais-je le dire sans être taxé d’inconscient et d’irresponsable, nous avons préféré laisser la corde dans le sac. Les dernières raides pentes d’herbe pour rejoindre la voiture dans le jour finissant.
Une très belle journée d’escalade, quoi.
Et vous voudriez rater tout ça par qqes malheureux rappels?