Bonjour à tous,
je souhaiterais savoir si crampons / piolet sont nécessaires sur ce GR pour le passage des cols à plus de 2500m (Aup Martin, Valette, Vallonpierre en particulier).
Merci pour vos retours
Conditions GR54
On a déjà répondu à plusieurs reprises à cette question cette année. La réponse est NON !
Une simple paire de bâtons suffit (recommandée mais non indispensable).
Je rentre du gr54; et en effet à aucun moment les crampons / piolets ne nous ont été utiles. Néanmoins les bâtons sont très (+++) fortement recommandés car une grande partie des cols sont dans des terrains schisteux et ils sont donc plus qu’utiles ( notamment dans l’aup martin où dans des schistes mouillés sans chemin on les apprécie énormément)!
Posté en tant qu’invité par Valé 31:
Bonjour Meije (je n’arrive pas à me loguer sous Foehn, planté !)
merci pour ton retour « à chaud » et la précision pour les bâtons mais en rando je pars toujours avec, surtout quand le sac est si lourd… les articulations me remercieront peut-être un jour.
J’espère que tu l’as apprécié, ce tour.
Bonnes randos
valérie
Posté en tant qu’invité par Nanouk:
J’ai fini un GR54 mercredi de la semaine dernière.
Ca passait bien partout (Aup Martin avec quelques petits névés de rien du tout).
Avec le rabotage de la Muzelle y’a plus que l’Aup Martin qui puisse poser problème.
J’en revenais pas de voir la Muzelle dans un tel état …
Un autre truc qui m’a beaucoup choqué cette année c’est le nombre de troupeaux de moutons. Bonjour les traces ruinées …
Bon GR.
Bonjour, je profite de ce poste pour avoir plus d’information sur les passages délicats du GR. Nous y allons dans deux semaines et nous voulons nous préparer au mieux.
Quels sont exactement les problèmes que nous pourrions rencontrer (l’Aup Martin par ex.) et comment faire face ?
Merci d’avance
Les passages délicats sont peu nombreux avec la montagne sèche que nous avons pour l’instant cette année.
Il s’agit essentiellement des cols, autant sinon pour leurs altitudes et leurs longueurs que pour leurs difficultés propres.
Dans le sens horaire du tour, le plus fréquenté, les versants les plus délicats des cols se franchissent à la montée. Un sac trop lourd peut rendre certains passages de cols pénibles, surtout sans bâtons.
Donc, pour répondre à la question Comment faire face ? , 3 recommandations :
- faire la chasse au poids superflu ;
- avoir de bonnes chaussures adaptées et des bâtons télescopiques ;
- éviter le passage des cols par gros temps.
(Avec de jeunes enfants, ne pas hésiter à prendre une cordelette).
Le Col de l’Aup Martin est le plus haut, 2761 m, mais il se passe bien quand il est sec, malgré sa partie sommitale raide et un peu exposé. Quand il est mouillé, son versant vallouisien, constitué de schistes noirs pilés, peut être délicat. Le sol est alors meuble et ça peut glisser pas mal, dans un secteur exposé. Il vaut mieux le passer à la montée, surtout sans bâtons, ce qui est le cas dans le sens horaire.
Le Col de Vallonpierre peut aussi être très glissant côté Champsaur.
Le Col de la Vaurze est surtout long, le parcours du verrou de l’Echarenne est raide.
La variante par le Refuge de l’Olan et le Pas de l’Olan est pour moi un must (bonjour à Olivier de ma part).
Le Col de la Muzelle, toujours dans les schistes noirs pilés, se franchit mieux depuis la réfection du chemin par le PNE.
La variante par le Col des Grangettes (qui permet d’éviter les remontées mécaniques du Col de l’Eychauda) est très raide côté le Monêtier mais beaucoup plus intéressante.