Posté en tant qu’invité par Pat:
c’est marrant, vous semblez tous en vouloir au pauvre gars qui fait du 800
(pouvoir) aller vite en montagne ne présente aucun inconvénient, c’est une sécurité pour les coups durs et une marge physique pour les gros trucs (1000 m en 1 h = la possibilité de pouvoir faire 2500 m sans mourir en 8 h)
j’ai connu ce pb avec un membre emminent de c2c, le plus dur a comprendre c’est qu’il faut partir à son rythme pour ne pas exploser (c’est plus facile de faire du 400 en démarrant puis du 900 à la fin, que l’inverse)
la frontière est très fine à saisir, quand on suit on a du mal à la percevoir: ca peut vouloir dire etre à l’aise à 500 m/h et tenir longtemps, alors qu’on va cracher son petit dej si on part à 525 m/h !!! Pourtant les sensations sont les memes, et comme on ne souffre pas on ne sait pas qu’on est en surregime !!
autre chose a éviter: les coups de bourre
si tout pote bourrine au départ, puis s’arrete pisser, puis remet sa polaire, puis etc, eh bien continue à ton rythme, que tu sois devant ou derriere lui
pour le reste, il faut s’entrainer, mais les progres sont lents et demandent de l’investissement
quand j’ai le courage, je vais courir en montagne: je fixe ma limite à 1000 m/h, et je cours tant que je tiens
que ce soit 10 min ou 1 h, tu arretes des que tu fatigues, puis tu redescends en marchant, ou tu fais une bonne pause et tu repars pour une (petite) rando
tu as appris a ton coeur qu’il pouvait le faire, plus qu’a augmenter le temps
bon courage et souffre bien
Patrice