Condition physique

Posté en tant qu’invité par jean:

Je suis à la recherche d’une méthode d’entraînement.
Les faits : je sors en haute montagne avec une personne très costaud
Nous faisons entre 1000 et 1800 m de dénivelée sur une course à une altitude finale entre 3000 et 3700 m
Lorsque je sorts avec cette personne c’est " galère " toute la journée car j’ai les cuisses qui explosent, je suis rapidement dans le rouge et après j’explose.
Il dénivelle très vite au départ 800 m/heure mini
Il sort toutes les semaines quant à moi je sors avec lui une fois par moi.
alpinisme ou rando ski
Comment progresser dans ces conditions ?
Avez vous une méthode ?

Je vous remercie très sincèrement
Au plaisir de vous lire

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par strider:

jean a écrit:

Il dénivelle très vite au départ 800 m/heure mini

whoua! bon alors là ; rejettes pas la cause des douleurs sur toi, car à ce rythme c’est pas du manque d’entraînement c’est de la montagne de gros bourrin!

Comment progresser dans ces conditions ?
Avez vous une méthode ?

ben je crois que tu ne grimpes pas à ton rythme, entraînement ou pas n’y changera rien…d’ailleurs le bon montagnard n’a pas besoin de forcer pour faire de la montagne, c’est plus une force tranquille…relis bien le damilano montagne passion, tu verras ce qu’il dit, que savoir randonner cela s’apprend au même titre que l’escalade ou l’alpinisme et tout particulièrement savoir tenir un rythme et une progression sage et en harmonie avec soi-même…d’ailleurs certains alpinistes sont de très mauvais marcheurs…mais je suis sur que Bérhault ne fonçait pas sur les sentiers…
Donc la méthode ben c’est de grimper à ton rythme, parce que sinon à la longue ça va être dangereux pour ta santé et ta sécurité si trop fatigué tu n’es plus vigilant…en gros un peu de relax et de force tranquille pour remède…hé puis le paysage, ça existe aussi!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

jean a écrit:

Il dénivelle très vite au départ 800 m/heure mini

Ce n’est pas toi qui va trop lentement, c’est lui qui va trop vite. Toi tu fais ce que tu peux et il faudrait qu’il le comprenne parce qu’à 600 m/h, ce qui est déjà très honorable, tu as bien plus de chance de tenir le rythme jusqu’en haut.

Comment progresser dans ces conditions ?

Il y a peu de chance que tu puisses suivre le rythme sans un gros entrainement et qu’il faudra ensuite continuer cet entrainement pour maintenir ton niveau. Es-tu près à le faire ?

Avez vous une méthode ?

J’ai une méthode quand j’encadre des groupes du CAF, je pars du principe que j’ai bien plus de chance de mener le groupe jusqu’au sommet dans un temps raisonnable si le rythme que j’adopte est celui du moins rapide et qu’il n’y a pas de gros écart entre le premier et le dernier. Si je vais trop vite, même si ça suit je sais parfaitement qu’au bout d’un certain temps ça va lâcher à l’arrière et qu’il va falloir multiplier les pauses et finalement « perdre » du temps.

Posté en tant qu’invité par olive45:

Je me suis amusé un jour à essayer de suivre un guide pour voir si… et j’ai explosé en vol avec en prime une grosse tendinite…

Depuis je marche tout simplement à mon rythme…

Ce jour là il a fait 1050 m de + en 1h05…avec sac à dos évidemment…

Posté en tant qu’invité par Benoît:

Tu pourras dire à ton compagnon de cordée de se calmer, c’est à lui de s’adapter à toi, pas l’inverse! Dans une « vraie cordée », on progresse tjrs au rythme du moins rapide. A ton rythme tu prendras plus de plaisir, tu seras plus concentré et tu t’éviteras l’usure physiologique, ça sert à rien de faire la course! Hésite pas à renoncer si tu sens pas un passage.

bon courage
Ben

Posté en tant qu’invité par pof:

bonjour,

j’ai aussi un problème de condition physique (surtout de souffle), etant parisien et pratiquant modérément le jogging et le bloc, lorque je vais passer 3 semaines en montagne. a cet inconvenient d’etre parisien s’ajoutent les effets du tabac. j’ai le souvenir d’un coup de barre terrible sur l’arete W du pic nord des cavales etant parti de la Berarde. je ne me souviens pas comment j’ai franchi le second ressaut.
bien sur vous allez me dire d’arreter de fumer, c’est la premiere mesure a prendre (la plus difficille) , la seconde etant de s’entrainer davantage en pratiquant le jogging de fond. grimpeurs grenoblois ou savoyards, vous avez une chance unique de pouvoir frequenter regulierement la montagne et ainsi de disposer d’une bonne condition physique.

Posté en tant qu’invité par Virmed:

  1. Vide ton sac…
  2. Entraines-toi
  3. Si çà ne marche pas change de partenaire…

Posté en tant qu’invité par fabrice:

faits lui tout porté et mets des pierres dans son sac :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Nico:

fabrice a écrit:

faits lui tout porté et mets des pierres dans son sac :slight_smile:

C’est pas si con ça !! Quand on sort avec ma copine, je lui prends 2 ou 3 trucs genre les crampons la corde, ça fait vite 3-4 kg de différence entre nos sacs, et donc j’ai pas besoin de ralentir ni elle de courir derrière moi. C’est vachement plus agréable pour les deux je trouve, on marche à notre rythme la journée n’en est que meilleure.

Posté en tant qu’invité par marmotte:

idem avec mes ami(e)s : les plus forts et les plus lourds portent plus que les minuscules tout légers et faibles. Du coup, tout le monde au même rythme, ce qui est plus sympa et plus sécurité aussi. Sans compter que quand on est encordé, c’est indispensable;-)

Posté en tant qu’invité par Zébulon:

Perso, pour préparer la saison de ski de rando, je pratique les courses en montagne : tu en as de très belles au printemps et durant l’été (Cross du Mt Blanc, Montée du Nid d’Aigle, Montée des Cornettes,etc…). Très bon pour le souffle, l’endurance et tu t’esquintes beaucoup moins que sur le bitume. Mais bon, tout dépend de ton lieu de résidence.

Sinon, et parallèlement à cela, tu peux t’inscrire dans un club de course à pied (ou seul mais là, faut être motivé) pour faire une séance de fractionné par semaine.

Très important : les étirements pour éviter toute tendinite ou contracture, voire pire.

L’hiver, le skating est excellent en complément de l’alpinisme ou du ski-alpi…

Bonne saison!

Posté en tant qu’invité par Pat:

c’est marrant, vous semblez tous en vouloir au pauvre gars qui fait du 800

(pouvoir) aller vite en montagne ne présente aucun inconvénient, c’est une sécurité pour les coups durs et une marge physique pour les gros trucs (1000 m en 1 h = la possibilité de pouvoir faire 2500 m sans mourir en 8 h)

j’ai connu ce pb avec un membre emminent de c2c, le plus dur a comprendre c’est qu’il faut partir à son rythme pour ne pas exploser (c’est plus facile de faire du 400 en démarrant puis du 900 à la fin, que l’inverse)
la frontière est très fine à saisir, quand on suit on a du mal à la percevoir: ca peut vouloir dire etre à l’aise à 500 m/h et tenir longtemps, alors qu’on va cracher son petit dej si on part à 525 m/h !!! Pourtant les sensations sont les memes, et comme on ne souffre pas on ne sait pas qu’on est en surregime !!

autre chose a éviter: les coups de bourre
si tout pote bourrine au départ, puis s’arrete pisser, puis remet sa polaire, puis etc, eh bien continue à ton rythme, que tu sois devant ou derriere lui

pour le reste, il faut s’entrainer, mais les progres sont lents et demandent de l’investissement
quand j’ai le courage, je vais courir en montagne: je fixe ma limite à 1000 m/h, et je cours tant que je tiens
que ce soit 10 min ou 1 h, tu arretes des que tu fatigues, puis tu redescends en marchant, ou tu fais une bonne pause et tu repars pour une (petite) rando
tu as appris a ton coeur qu’il pouvait le faire, plus qu’a augmenter le temps

bon courage et souffre bien

Patrice

Posté en tant qu’invité par strider:

oui et puis les 800m/h et compagnie moi je dis tout dépend de la nature du terrain!
si on va comme un bourrin sur les sentiers c’est possible, et même de rester à son rythme pourquoi pas… mais sur l’arête E de la dent d’herens par exemple c’est une autre pair de manche! Vue sa longueur c’est presque impossible sans remplir de bonne conditions de sécurité et en quoi est-ce que ça vaut la peine de faire le TGV sur des arêtes de ce genre (on pourrait parler aussi de celle de coste rouge) alors qu’on y va pour l’ambiance…
par moment quand j’en vois certains notamment en stage, j’ai l’impression qu’ils font plus de la montagne pour se prouver à eux-même qu’ils sont forts, alors que par exemple bcp de grands alpinistes n’ont plus rien à se prouver! quand on prend son temps, on a plus le temps de regarder ce qu’il y a autour de nous et ça aussi ça compte…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pat a écrit:

c’est marrant, vous semblez tous en vouloir au pauvre gars qui
fait du 800

Pas parce qu’il fait 800 m/h

(pouvoir) aller vite en montagne ne présente aucun
inconvénient, c’est une sécurité pour les coups durs et une
marge physique pour les gros trucs (1000 m en 1 h = la
possibilité de pouvoir faire 2500 m sans mourir en 8 h)

Ca présente des inconvénients quand tu n’es pas seul.

Si tu attaques le dôme du Goûter à 600 m/h avec quelqu’un dont le rythme de croisière est de 400 m/h tu as sensiblement moins de chance de dépasser Vallot que si tu démarres au rythme du second et si tu arrives au sommet quand même je parierais gros que tu vas mettre plus de temps qu’à 400 m/h.
Si être capable d’aller vite peut être une sécurité savoir ménager ses troupes en est une autre.

Posté en tant qu’invité par Olivier:

Tiens,

Aurais tu le topo de la voie normale de la dent d’hérens, je compte la faire l’année prochaine ?

Posté en tant qu’invité par strider:

sur le michel Vaucher , les 100 plus belles courses, hélas, il ne se vend plus…
peut être sur le bouquin « LES 4000 des ALPES » mais c’est moins complet…en tout cas le secteur est magnifique, c’est de l’alpinisme traditionnel sans maniérisme technique mais du vrai caractère et de la longueur! je crois qu’on peut mettre 10 h pour faire l’arête!

Posté en tant qu’invité par Charles:

Nico a écrit:

Quand on sort avec ma copine, je lui
prends 2 ou 3 trucs genre les crampons la corde, ça fait vite
3-4 kg de différence entre nos sacs, et donc j’ai pas besoin de
ralentir ni elle de courir derrière moi. C’est vachement plus
agréable pour les deux je trouve, on marche à notre rythme la
journée n’en est que meilleure.

Moi pareil : je lui laisse 2 ou 3 bricoles (tente , duvet , réchaud …) comme ça chacun marche à son rythme , et ainsi elle ne m’emmerde pas (enfin , je ne l’entend pas en tout cas : elle est trop loin derrière). Par contre celà m’oblige à coucher en refuge . Ma foi , on ne peut pas tout avoir hein ?

Posté en tant qu’invité par old_school:

je suis dans un club d’athlé & je ne te conseil pas de faire seulement du fractionné(du vrai type 30/30) qui fait progresser ta VMA (ca sert pas a grand chose en montagne) mais + tot de mettre l’accent l’endurance active i.e. à 80% de ta Frequence Cardiaque Maximum (FMC) sur 2x12’ ou 10’/8’/6’ ou 4x6’ pour commencer pénard.

Posté en tant qu’invité par Zébulon:

Je n’avais pas précisé mais je ne fais pas que du fractionné : sur les 4 séances par semaine, j’en réserve une spécifique à ce type d’exercice, deux à l’endurance (dont une très longue, environ 2h)et une avec des accélérations progressives.

D’ailleurs, avec le beau temps, je vais y aller à midi!!