Compte-rendu discussion DSA - Stations de ski

Il y a eu une réunion le 20 Mars entre le CAF DSA et 3 stations iséroises (Chamrousse, Alpe du Grand Serre et Col de l’Arzelier) pour discuter du ski de randonnée en station. L’objectif est de discuter sur la manière de « gérer » les skieurs de randonnée pratiquant leur activité sur un domaine skiable (journée : cohabitation avec les autres skieurs; nuit : risques liés au damage)
Voici le compte-rendu : articles/508194/fr/compte-rendu-reunion-dsa-stations-de-ski

Quelles sont vos propositions pour faciliter la cohabitation?

Il faut réserver une piste à remonter dédiée exclusivement
au ski de rando avec un forfait de quelques euros.

je pense qu’il y a un marché pour des randonneurs à ski qui débutent et qui ne veulent pas prendre des risques en dehors des pistes sécurisées.

Faire un itinéraire de montée balisé c’est une très bonne chose. Par contre ça ne règle pas le problème de ceux qui descendent la nuit pendant le damage des pistes.

Ca me rappelle une anecdote des vacances qui viennent de passer.
Sur la station il y avait une piste noire à bosses, non damée donc.
Le dernier jour, mes deux aînés ont voulu essayer, je leur ai dit « OK mais je n’irai pas vous chercher » et je suis descendu au pied de la piste noire par la rouge plus simple avec le plus petit pour regarder tranquillement la boucherie annoncée. Mais ils ont descendu ça tranquilles rapidement et ont voulu le refaire.
J’ai été faible et j’ai cédé : « OK si ça vous fait plaisir, c’est le dernier jour »…
Sauf que là le plus petit a aussi voulu le faire.
J’ai encore cédé. Et l’instinct paternel et protecteur reprenant le dessus (accompagné d’un brin de curiosité quand même), je me suis dit que lui je ne pouvais pas le laisser en cas de difficultés donc je les ai accompagnés.
Bilan : en deux minutes, ils étaient tranquillement en bas.
De mon côté il m’a bien fallu un gros quart d’heure pour me sortir de ces bosses infernales, avec bon nombre de gamelles au passage, pendant lesquelles les enfants poussaient des « hourras » bruyants accompagnés de manifestations de joie (car le ski avec nous c’est terrible : les enfants démarrent chaque année un concours de gamelles pendant la semaine de ski et comme ma fille est très prudente le score est serré, et avant cette maudite dernière piste je menais 1 à 2)…
Bref : pour moi vivent les pistes damées !!