Posté en tant qu’invité par âlex:
Marc a écrit:
Le GIF, c’est très mal !
Voui. C’est donc pour ça que le logo skirando en haut de cette page est un GIF !!??
Posté en tant qu’invité par âlex:
Marc a écrit:
Le GIF, c’est très mal !
Voui. C’est donc pour ça que le logo skirando en haut de cette page est un GIF !!??
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Chuis pas très fort en anglais. Si j’ai bien compris, l’utilisation du format Gif est soumis au paiement d’une license? Pour les fournisseurs de navigateurs web ou pour les utilisateur de fichiers gif, là j’ai pas compris.
Bon, je vais essayer le PNG.
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Pourquoi ne doit-on pas calculer le gradient de température de la neige en utilisant les températures en sommet et base du manteau neigeux ? Tout simplement car le gradient est souvent différent selon la couche de neige considérée. En calculant le gradient sur toute l’épaisseur, on calcule un gradient moyen qui apporte peu d’information. Lors d’un sondage de battage du manteau neigeux, on mesure généralement la température tout les 10 cm, souvent même moins au niveau de la surface, ce qui permet de connaître les différents gradients.
Tout d’abord quelques rappels, pour ceux qui n’ont pas l’habitude :
1 – Dans le manteau neigeux, la température est assez homogène à un niveau de profondeur. Par contre, entre le sol et la surface, on trouve le plus souvent des températures différentes.
2 – Le gradient de température est la différence de température rapportée à l’unité de distance (le centimètre) : Si le gradient de température est de 0,1°C/cm, cela veut dire que quand on s’enfonce dans le manteau neigeux, la température augmente de 0,1°C à chaque centimètre (comme on va le voir, la température est généralement plus douce en profondeur).
Autres rappels pour mieux comprendre la suite :
1 – La neige émet énormément de rayonnement infrarouge, plus qu’un autre corps. Donc quand elle est à l’ombre par ciel dégagé, sa surface perd énormément d’énergie, elle se refroidit donc beaucoup par rayonnement (par ciel couvert, les nuages renvoient l’infrarouge, la neige ne se refroidit pas).
2 – La neige, surtout poudreuse, est un très bon isolant thermique. A l’ombre par ciel dégagé, le refroidissement cité plus haut ne pénètre que lentement en profondeur.
3 – Au sol en moyenne montagne, la température sous la neige est en général de 0°C.
Par ciel couvert,
(température surface neige)=(température de l’air)
sauf si l’air est à température positive, dans ce cas la neige restera bien sûr à 0°C. Par ciel entièrement dégagé et une neige à l’ombre, le refroidissement est très rapide et la surface de la neige se stabilise souvent à une température inférieure de 10 à 15°C à celle de l’air!
Voyons les schémas (il ne s’agit que d’un exemple) :
http://skirando.ch/photo1548.html
N°1 : Supposons qu’on arrive à avoir un gradient homogène sur tout le manteau neigeux, par exemple à la suite d’une longue période de mauvais temps sans grand changement de température. Le ciel est couvert, la température de l’air est de –2°C, celle en surface de la neige aussi donc. Dans ce cas on peut calculer le gradient en le sol et la surface, mais c’est un cas peu fréquent. S’il y a 1 m de neige, le gradient est de 0,02°C/cm (il est faible).
N°2 : C’est la nuit ou bien on est en journée dans une pente à l’ombre. Le ciel se découvre, la température chute rapidement en surface à –15°C. Mais quelques heures après, le froid n’a pas pénétré bien en profondeur, 10 cm dessous, on est encore à –2°C. En surface, le gradient est de 1,3°cm (il est fort) alors qu’en profondeur, il est encore proche de 0,02°C/cm (faible). Ce schéma N°2, ou quelques chose de proche (souvent, il n’y a pas de coude aussi marqué, c’est plus arrondi), est un cas très fréquent en hiver.
N°3 : Si le beau temps dure très longtemps (plus d’une semaine sur un manteau neigeux d’un mètre), le froid pénètre progressivement en profondeur et on peut retrouver une courbe de température linéaire.
A quoi ça sert de connaître le gradient? A savoir comment évolue une couche de neige n’ayant pas été humidifiée :
Gradient faible (<0 ,05°C/cm) : La neige prend de la cohésion (évolution vers le grain fin) .
Gradient moyen (0,05 à 0,2°C/cm) ou fort (>0,2°C/cm) : elle en perd (évolution vers le grain à faces planes puis le gobelet en cas de fort gradient).
La vitesse d’évolution dépend de la valeur du gradient, de la température (plus il fait « chaud », plus ça va vite) et de la densité de la neige (par fort gradient, un grain fin très dense ne perd plus de cohésion ou très lentement).
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Sur mon Mac, l’image ne s’affiche pas! Si c’est pareil chez vous, allez donc la chercher dans une autre fenêtre.
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Damned, comment t’as fait? Moi, j’ai mis l’adresse entre les balises img (entre < >) /img
L’image est en jpeg, le png a été refusé!
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Bon! je fais les questions et les réponses : Me suis gourré, j’ai mis l’adresse de la page contenant l’image et non l’adresse de l’image!