Compagnon de cordée

#1

Bonsoir à tous

Je pensais avoir un Amis, un vrai, mais pourtant rien de tout ça, moi je pratiquais avec lui pour faire de la montagne certe, mais aussi pour passé du temps avec celui que je croyais être mon meilleur pote, lui n’a pas du tout la même approche, personnel, égoiste, mais pourtant bien content que je fasse le deuxieme…!Mais un ami ce n’est pas que le deuxiéme hein ?

Il est vrai que l’on avait un discours différent sur la pratique de l’alpinisme, sur l’amitié aussi dailleurs , j’ai aussi plus d’apréhension que lui sur certaines pratiques, j’aume mes gosses et quand je parts je veux rentrer… :confused:

Je sais pas aujourd’hui si c’est un probléme de confiance, si c’est ma famille qui est un handicape, si c’est lui qui est égoiste, ou si c’est moi qui me fait vieux, est que je pése trop les risques avant de partir et qui fini par me faire des films, bref… :frowning:

Je suis aujourd’hui bien décu et aussi bien malheureux, j’aurais aimer connaitre votre approche de la montagne quand on est pére de famille, quand on est en désaccord avec son collégue sur certain risques, vous faites vous des films aussi… :frowning:

Ou alors c’est moi qui déconne tout simplement…

fred

#2

je ne suis pas père de famille mais les gens avec qui je vais en montagne le sont (potes, copine) et nous avons les mêmes objectifs, se faire plaisir en montagne avec les gens qu’on aime:) avec ma copine j’adapte les objectifs au niveau de la cordée car son plaisir est aussi le mien. Je pense qu’en cas de désaccord, il faut envisager une autre course tout simplement.
sinon les désillusions en amitié ca existe, mais c’est aussi l’occasion de se faire de nouveaux amis, comme en amour d’ailleurs!
bonne grimpe

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#3

c’est bien pathétique tout ça et il y a beaucoup de choses à dire.

Qui a beaucoup de compagnons, les a pour son malheur ; Mais il y a tel ami qui est plus attaché qu’un frère.

ça peut être aussi la voiture :rolleyes: il y en a qui se reconnaitront. :lol: :lol:

donne des exemples concrets de situation où tu es en désaccord avec ton compagnon de cordée.
si c’est le leader et qu’il est plus expérimenté que toi alors tu dois suivre sans broncher.

Rassure toi, je me fais des films (Je m’voyais déjà, en bas du rappel) quand je suis obligé de descendre en rappel.

bon courage

#4

Posté en tant qu’invité par grimpeurfou100:

Je ne suis pas père d’enfants, mais tout ce que je peux dire c’est lorsque l’on part en montagne avec un compagnon de cordée, ami ou pas, il faut avoir les mêmes envies, les mêmes projets. Le plaisir avant tout, sinon ça sert à rien de partir.

Si vous avez des attentes différentes, ça risque de ne pas coller et ça peut finir au clash.
Pour moi, si une cordée ne s’entend pas bien rien ça ne sert à rien de continuer, car on ne prend plus de plaisir. ça peut même tourner à l’accident car la mauvaise ambiance pèse sur le moral et la montagne c’est déjà assez épuisant mentalement comme ça.

Tu peux changer de compagnon cordée, ce qui n’est pas la fin du monde. Ce n’est pas parce que tu ne pars plus en montagne avec ton ami que tu ne peux pas rester son ami

Apparemment, vous ne devez pas avoir le même niveau puisque tu as l’air de tout faire en second.
En partant dans une course trop difficile, tu ne vas pas te faire plaisir, tu vas penser à ta famille aux risques inutiles que tu prends, tu vas te poser beaucoup de questions.
Et Inversement, si ton ami doit revoir ses objectifs à la baisse et qu’il ne peut pas faire ses projets parce que tu n’as pas le niveau, il ne va pas se faire plaisir, il va être frustré.
Ce qui peut paraître une course engagée pour toi, ne le sera pas forcément pour ton ami.

Dans une cordée, il faut avoir les même attentes, sinon ça ne marche pas.

j’espère que tu trouveras les réponses à tes questions

bonne grimpe

#5

Ami ou pas, si mes objectifs ne sont guère compatibles avec ceux du compagnon, on ne peut pas grimper souvent ou longtemps ensemble!

J’ai des amis moins forts que moi (qui ne suis pourtant pas un cador): grimper une semaine avec l’un d’eux, ça va…mais pas plus!
Ensuite, faut que je me fasse plaisir et batailler davantage.

#6

Salut Fredo38.
La famille n’a pas grand chose à voir, selon moi, elle n’est peut-être qu’un catalyseur. La situation que tu présentes peut arriver quelle que soit sa situation familiale.
Comme cela a été dit, la montagne est contraignante moralement et est chronophage. Il peut arriver qu’on ne se fasse pas plaisir dans une course, mais globalement sur une saison le plaisir doit être sous jacent.
Chacun a son niveau, chacun a un potentiel, chacun a ses propres ambitions, chacun a un moral qui lui est propre, chacun a son temps libre. Il faut accepter que ton compagnon de cordée ait envie de progresser dans la difficulté et l’engagement, là où toi tu n’en as plus l’envie. C’est normal et nous connaissons tous ça, d’un côté ou de l’autre.
L’amitié est au delà de cette considération. Car c’est ton Ami, prends le temps d’en discuter ouvertement avec lui. Il comprendra très probablement. Il a peut-être la même réflexion mais n’ose pas t’en parler de peur de te blesser. Ensuite il se trouvera un autre compagnon de cordée à la hauteur de ses ambitions, et toi aussi. Vous ferez moins de courses ensemble, peut-être pas pendant quelques années, ce n’est pas grave, vous serez dans le respect de l’un l’autre. Les futures sorties ensemble seront faites alors pour un plaisir commun. Ca ne vous empêchera pas de continuer l’amitié, ce que vous avez déjà fait ensemble reste indélébile.
Ce qui est vrai là l’est aussi dans les sports de compétition à plusieurs comme le ski-alpinsme.

Comme je dis parfois, la liberté de l’un s’arrête là où commence celle de l’autre. Constater, accepter c’est aussi contribuer à faire durer votre amitié.

#7

Posté en tant qu’invité par JACK38P:

Bonjour,
J’ai eu le même souci que toi, à plusieurs reprises, j’ai changé de région, donc perdu mes amis.
Nouvelle région, nouvel ami, puis c’est lui qui à changé de région, et a aussi diminué sa pratique, depuis je suis dans un club.

Il ne faut pas avoir un seul ami, mais des amis.
Tu es en désaccord avec ton ami, cela te touche c’est normal, mais il aurait pu aussi changer de région également et tu l’aurais peut être perdu également.

Inscrit toi dans un Club, tu te fera des potes, qui certains deviendront tes amis. Tu rencontreras des idées différentes, des façons de voir la montagne différemment. Tu aurais plus de choix pour trouver un compagnon de cordée, plus de temps pour pratiquer, il y en aura toujours un qui sera dispo en même temps que toi. Si l’un d’entre eux, s’en va, tu continueras avec le groupe.

Ton conjoint, tes enfants pourront aussi en faire partie.
Tu rencontreras des gens qui ont les mêmes préoccupation que toi, pour concilier passion et vie de famille.

Pour les vieux (les anciens, les ainés…) c’est idem, voir plus prononcé, le cercle des amis se réduit en prenant de l’àge, certains s’en vont avant les autres.

Morale de l’histoire : ne restez pas replié sur vous-mêmes ou bien à deux seulement, agrandissez en permanence vos relations, et vos copains, qui deviendront vos amis. :slight_smile:

Les Clubs c’est fait pour ca …

#8

Bonsoir à tous

Merci pour vos réponse, je me suis apercus que j’ai oublie de préciser que ça toujours était la lutte pour les sorties montagnes, madame c’est

toujours opposé farrouchement à mes sortie, que ca soit sous forme d’un non catégorique soit sous forme de repproches bien prononcés,il est

vrai que j’ai du compilé refuser parfois une sortie avec mon pote, ou accpeter avec un fond de pensé pour les miens et avec par dessus le

marché un énorme sentiment de culpabilité !!! je pense qu’il à pu aussi ce fatigué de cette situation de lutte permanante…!!

Trouver un amis c’est super dure, et ca risque de prendre du temps !!

fred

#9

Posté en tant qu’invité par DG:

Adapte-tu tes pratiques à ta situation familiale ?
Personnellement, j’ai renoncé au terrain glaciaire et aux grandes courses parce que je juge cela trop dangereux et que je ne supporte pas l’idée que mes gosses, qui sont petits, pourraient perdre leur père.
Je me suis orienté sur des courses essentiellement rocheuses, souvent spitées, à des altitudes moyennement élevées. Alors c’est sûr que parfois je ressens une frustration de refuser un beau projet de course comme l’éperon de la Brenva, par exemple, mais je me dis que je pourrais me permettre cela dans une vingtaine d’années quand les enfants seront autonomes, et si la forme est toujours là.
Néanmoins, je trouve des compensations dans cette pratique : le fait de ne faire que du rocher ou presque m’a permis de progresser en escalade pure et de faire des courses plus dures.
J’ai expliqué tout cela à ma femme qui ne connait pas le monde de la montagne et elle l’accepte plutôt bien. Je me débrouille aussi pour faire des courses à la journée (ma région le permet, c’est une chance). 1 ou 2 fois par an, je pars sur 2/3 jours pour faire des choses plus lointaines.
Avoir charge de famille est une responsabilité très lourde mais incontestablement l’alpinisme est une discipline à risque alors il me semble évident qu’il y a des compromis à faire. Je pense qu’une réflexion, un choix d’une pratique adaptée et surtout un dialogue avec ta femme devraient te permettre de trouver un équilibre. Le non catégorique de madame doit créer une frustration chez toi, c’est moyen pour une vie de couple.
Quant à ton partenaire, s’il ne comprend pas ta situation il faut en changer. L’idéal serait de trouver quelqu’un qui a les mêmes contraintes familiales que toi.

#10

Un peu comme les autres, je pense qu’il est très important pour une cordée d’être bien d’accord sur ce qu’on cherche, et de se mettre d’accord avant.
Et dans la même philosophie, on ne peut pas reprocher à son premier (je n’aime pas ce mot…) de vouloir faire des courses plus dures.
Et peut-être que ton pote préfère un compagnon de cordée - pour du réversible - à un « second » ?

Par ailleurs, on peut aussi être amis avec des gens avec qui on ne sort pas en montagne…

#11

ça peut se comprendre si quand tu pars en montagne elle est angoissée, ce qui la fait souffrir.

Vous pouvez consulter à deux un psy pour en parler.

bon courage

#12

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