A tous ceux qui auraient une expérience de l’ultra long j’aimerai connaître vos recettes alimentaires pour gérer au mieux une très longue sortie avec un très gros dénivelé.
Je voudrais mettre toutes les chances de mon côté car je serai sans doute avec de gros bras qui risquent d’envoyer …et je suppose que la tomme et la saucisse sèche seront insuffisantes.
A mon avis, si c’est violent, rien. Boire c’est tout. Mets de la dope dans la boisson (du sucre ca suffit!..)
Si tu mange, il faut le digerer, ca consomme de l’eau et de l’energie. C’est pas rentable.
Ne mange rien, mais ne part pas sans rien: en haut tu te gaves de fruits secs et 30mn apres c’est tout bon pour la descente.
Précise un peu plus ce que entend par Ultra Long et tes objectifs.
Pour des sorties de 2500m (en ski), 4000m à pied, grosses courses alpines sur 20h, je tourne avec de l’eau et des vivres de courses. Au choix, fruits secs, barres de céréales, pains d’épices etc…
Bien évidement, je charge au préalable la mule avec des féculents.
Je n’utilise pas de boisons isotonique car c’est cher, compliqué à gérer et que le gout est à chier. Mais il est clair que si tu es dans l’optique « course », il faut privilégier une alimentation « liquide ».
Pour des longs efforts répétés sur plusieurs jours (12h/jours pendant 5 jours), j’avais remarqué que l’estomac n’apprécie pas necessairement de tourner trop longtemps avec des sucres. Un peu de salé en cours de journée permet d’éviter de s’écoeurer.
J’avais un collégue qui a crachée et chier ses boyaux à force de tourner qu’avec du « sucrée ». L’odeur du Musli le faisait gerber.
Je n’utilise pas de boisons isotonique car c’est cher,
compliqué à gérer
Exact. J’ai arrete ces saletes qui me filaient la ch… et des spasmes. Plus tard j’ai compris pourquoi: C’est fait pour etre consomme immediatement, donc si tu bois hors des phases d’effort max, l’estomac reagit. Pour les chanceux, c’est la gerbe, pour les autres… Donc il faudrait 2 poches.
Pour des longs efforts répétés sur plusieurs jours (12h/jours
pendant 5 jours), j’avais remarqué que l’estomac n’apprécie pas
necessairement de tourner trop longtemps avec des sucres.
Ca ce n’est pas general. Perso je peux tenir tres longtemps avec du pain du sucre et de l’huile d’olive.
Un
peu de salé en cours de journée permet d’éviter de s’écoeurer.
Je ne sais pas si ca joue sur l’ecoeurement, mais c’est vrai que c’est bon. Attention quand meme, on en a besoin de tres tres peu --> il faut consommer 1 litre d’eau par gramme de sel…!!! (je vais re-verifier tant ca parait enorme…)
J’avais un collégue qui a crachée et chier ses boyaux à force
de tourner qu’avec du « sucrée ». L’odeur du Musli le faisait
gerber.
Dis lui de passer a l’Extra. Ca passe mieux et on risque moins de s’etouffer ou d’avaler de travers en marchant.
Voici deux pistes pour la gestion de l’alimentation dans une épreuve d’ ultra longue distance
La piste alimentation « naturelle », sans produit spécifique à l’effort ,
** Pour la boisson :
Pour 1 litre d’eau (ou thé) ajouter 2 ou 3 bonnes pincées de sel à chaque remplissage de la poche à eau ou de la gourde et ajouter l’équivalent de 3 à 4 cueilleres à soupe de fructose (on en trouve dans les rayons bio des grandes surface)
(pour les remplissage pendant la course le sel sera mis dans un tube d’aspirine par exemple et le sucre dans un ou plusieurs petits sacs plastique, type sac de congélation)
** Alimentation sucrée :
Fruits secs très régulièrement (bananes séchées, abricots secs, raisins…),
chocolat
pâte d’amande préparée en barre
des tubes de crème de marron…
petits pains énergétique maison à la pâte d’amande ou de dattes (un par heure)
= = = = =
recette des pains énergétiques : 500g de farine de semoule fine mélanger avec deux sachets de levure de boulanger + eau+ sel (une cueillere à café) pétrir à la main (5’) ou mieux à la machine à pain , y ajouter 100g de raisins secs.
Laisser lever 1h30 puis cuire à four chaud (220°) pendant 15’ maxi.
Faire des petits pains en y incorporant au milieu des bâtonnets de pâte d’amande ou de dattes
Délicieux et terriblement efficace pour du long.
= = = = =
** Alimentation salée :
petits sandwichs avec du boudin noir (riche en fer) pour ceux qui aiment (ou jambon ou gruyère) ;
un toutes les 5 à 6 h
Des babibels ou des parts de gruyère préparés à l’avance
Au passage dans les refuges une soupe à la tomate en sachet sera également fortement recommandée , cette boisson sera utile pour la récupération .
Boisson :
Une boisson de l’effort riche en maltodextrine (pour faire court sucre « lent ») .
Deux exemples :
« hydralixir » de chez « Overstim » complétée par du malto
« maltotrainig » de chez « punch power »
Lorsque le dégoût pour le sucré va se faire sentir (en général après la 10e heure) des boissons salées prendront le relais du sucré .
Perso je trouve la boisson salée Punch Power goût tomate assez satisfaisante…mais là encore tout est question de goût !
Il est aussi recommandé de prendre une barre toutes les heures (ou un gel toutes les ½ heures) ; là c’est d’abord une question de goût , à titre indicatif punch power en font des pas mal , overstim aussi à base d’amande.
Les gel antioxydant de chez overstim sont particulièrement recommandés (1 toutes les 2 heures en remplacement d’un autre gel ou d’une barre) pour éviter l’apparition de crampes…la hantise de tout « ultrafondu » !
Voir description du produit :
Enfin Overstim a mis au point une boisson qui est un véritable repas liquide spécifique , boisson conçue pour les très grands raids : il s’agit de l’aliment liquide « 640 »
Voir descriptif du produit :
Pour tous ces produits il est INDISPENSABLE de les avoir testé avant car certains organismes ne les supportent pas…sans compter que certains goût sont quand même spéciaux !!
Perso je jongle entre les deux formules ( je suis un fan des sandwich au boudin par exemple : une véritable gourmandise , j’aime aussi partir avec trois ou quatre petits pains énergétiques) , je trouve les gels vraiment efficaces notamment l’antioxydant.
Le problème des gels est le froid il faut penser à les stocker près du corps .
Voila voila mais le plus dur restera quand même de serrer les dents , de supporter encore et encore la fatigue .avec un moral d’acier …
Mais l’aventure de l’ultra longue distance est belle, elle te permettra de voir que l’on a tous des ressources cachées !
1,le midi la veille,c est la qu il faut se gaver,puis petite sieste digestive.Ensuite,repas lèger équilibré sans forcer,car c est trop tard pour que ton métabolisme transforme tout ça.
2,pendand l effort,thé sucré et figues sèches,en collier autour du cou sur une ficelle,ça évite de poser le sac et c est un apport direct.
Arvi
attention le "gavage de sucre lent de la veille peut laisser des traces sur le plan digestif.
C’est un peu comme dans tous les domaines les excès ne font jamais bon ménage avec la performance !
En réalité c’est trois jours avant l’épreuve qu’il faut penser à faire tranquillement ce stock , en effet un enrichissement d’environ 20% de la ration glucidique durant les 3 jours précédant un effort contribue à obtenir une progression du stock de glycogène musculaire de l’ordre de 45% ; un avantage considérable !!
Pour enrichir une ration glucidique importante les 3 jours précédant votre effort sans pour autant déclencher une fatigue digestive je conseille à ceux qui veulent vraiment rechercher une optimisation de leur préparation diététique l’emploi du « MALTO » d’overstim .
C’est une boisson qui (pour faire court) remplace les traditonnelles pâtes.