Comment progresser... en descente?

Posté en tant qu’invité par Michel:

Pour compléter ce qui t’a déjà été envoyé :
Condition élémentaire : il vaut mieux (c’est un euphémisme) que tu saches déjà tourner skis parallèles et serrés, et avec un rythme de godille, quand tu skies en station.
1° Chaque fois que l’occasion s’en présente, sors de la piste et essaie de skier sur le côté quelle que soit la qualité de la neige. Si elle n’est pas gelée, tes skis vont passer sous la neige. A ce moment, mets-toi en arrière pour dégager tes spatules, mais pas trop sinon tu vas tourner en Z et pas en S et au prix de beaucoup plus d’efforts. Bientôt ce sera un réflexe chaque fois que tu sortiras de la dammée. Si elle est poudreuse, ça doit tourner assez facilement, sinon accentue le mouvement de flexion-extension-flexion. Pour faire des virages bien arrondis, efforce-toi d’accompagner le mouvement avec tes bras, en faisant passer ton bras aval vers l’intérieur du virage et ton bras amont vers l’extérieur, en fin de courbes. Tu dois aussi virer un peu sur les talons, les deux skis bien à plat comme si tu étais en mono. Une autre technique consiste, surtout en neige difficile, au contraire à tourner alternativement sur un seul ski en pesant sur le ski aval et en allégeant le talon du ski amont : tu réduis ainsi le risque de les croiser ou de perdre l’équilibre en enfonçant l’un des deux involontairement, ce qui te fait fatalement quitter la fameuse cadence de l’enchaînement godillé, et te fait te vautrer.
2° Contrairement à ce que tu pourrais croire, il est beaucoup plus aisé, sur neige non dammée, de tourner et d’enchaîner les virages par fortes pentes que par faibles : ainsi, tu te mets en arrière (cf. paragraphe précédent), pour dégager tes spatules, mais vu l’inclinaison de la pente, tu es en fait droit et bien équilibré naturellement, sans effort particulier. Il te reste à contrôler ta prise de vitesse par des virages plus ou moins courts selon la pente et la densité de la neige. Même si au moment de te lancer dans la pente, tu éprouves un peu le pincement au coeur de celui qui saute pour la première fois en parachute, plus la neige est poudreuse, et plus c’est facile et jouissif !
Bonnes randos. Fais-moi part de tes réactions.

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

En complément aux très bons conseils de Francois, les deux grands principes du ski en descente :

[center]1 Charger les spatules afin qu’elles partent
2 Les suivre quand elles sont parties[/center]

Oui je l’ai déjà faite, mais ça vient de « Bonshommes de Neige » de Samivel, vraiment trop bon, et où tu apprendras que le ski « toutes neiges » profite bien mieux que celui mécanisé hihihi…

Enfin bon, faire du hors-pistes, ça le fait quand même, et tu engranges beaucoup plus de den’ qu’en rando.
De la piste damée n’aide pas du tout, la neige damée est beaucoup trop tolérante du point de vue de l’équilibre avant/arrière et tu prends des mauvaises habitudes (sauf peut-être avec un bon moniteur pour le principe de quelques gestes précis, godille ou virage sauté-pédalé-pommes-vapeur notamment).

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par laurent13:

Merci à tous,

Faut que je pense à respirer aussi parce que je fais de l’apnée quand je godille.
Par contre c’est clair que la neige y est pour beaucoup: dans 15/20 cm de fraiche legere ou de la neige de printemps ca va tout seul, par contre quand il y a plus de neige, dans la trafollée ou croutée c’est bien plus dur!

Laurent.

Posté en tant qu’invité par m@nu:

Dans l’ensemble je suis assez d’accord avec ce que dit Michel, cependant je rajoute aussi mon grain de sel. Dans toutes les neiges et dans des pentes mêmes très soutenues, il n’est plus néscessaire aujourd’hui, compte tenu des évolutions du matériel, de faire de la godille et aligner des dizaines de virages lorsque quelques un suffisent. Vous voyez ce que je veux dire? Et donc la différence est fondamentale et le plaisir itou. Ce qu’il faut donc c’est de la vitesse ou de la pente. C’est la vitesse qui va garantir que les skis restent à la surface de la neige et que le déclenchement du virage soit dès-lors très facile, il suffit ensuite d’appuyer sur les talons, de pousser les pieds un peu vers l’avant et de basculer tout le corps à l’intérieur du virage, pour la conduite il ne faut pas rester bloqueé sur l’arrière des ski, mais revenir un peu sur l’avant et chercher le point d’équilibre pour que les skis ne flottent pas et ne s’enfoncent pas non plus, et c’est parti et çà passe dans toutes les neiges.
Pour les adeptes de la godille, ce n’est pas le mouvement de flexion-extension qui doit être le plus important, mais bien le mouvement de rotation, car c’est à ce point du virage qu’il y a la plus forte résistance. Si vous éxagèrer le mouvement de flexion-extension, vous allez enfoncer encore plus vos skis au moment de l’appui et résultat, vous deverez en fournir un encore plus grand pour les faire ressortir de la neige.
voilà ma contribution, j’éspère que c’est à peu près clair sinon, n’hésitez pas à demander des précisions
Bon ski à tous

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par wiliam:

ess sans email

Posté en tant qu’invité par wiliam:

du text sur la technique,j’ai le sentiment que c’est inutile. Dans tout les sports la progression apparait avec les habitudes, la volonté d y parvenir. Si tu la réelement, alors tu observera le terrain d’un côté ludique à l’entrainement. tu commencera a chercher des petit bout de pente raide, des expositions ou tu estimera d’avance la qualité de la neige ainsi que ta posture. il est très bien de tester le manteau neigeux avec ta propre pression dans des moment propice, tu sentira tout de suite si tu dois alléger un déclenchement de virage. alors bon ski, oublie pas de chercher la difficulté en ne t’approchant pas trop de danger subjectifs. Si tu pratique des hivernale sur arêtes, j pense que j t’ai expiqué ça pour rien :wink: bonne montagne à tous

Posté en tant qu’invité par Benj:

Essaie un ou deux jours avec des skis très petits (genre 20-30cm de moins que ta ta taille) dans de la bonne neige pas trop raide, bien face à la pente. C’est idéal pour « prendre le coup » et avoir le déclic, après, tu pourras reprendre tes skis normaux.

Je suis d’accord avec ceux qui disent qu’il faut toujours skier à côté des pistes et pas dessus, surtout quand la neige est pourrie. je ne suis pas du tout d’accord avec ceux qui disent qu’il faut d’abord avoir une top technique sur piste et du coup en faire beaucoup. On peut faire de très belles traces et être très à l’aise même en pente un peu raide avec un ski instinctif.

Posté en tant qu’invité par alexis:

Salut,

je ne suis pas moniteur de ski loin s’en faut, mais pour m’etre beaucoup entraine avec des pros cet hivers pour passer le proba de l’aspi et le pisteur secouriste, je ne crois pas certaines choses.

Pour progresser en hors-piste, faire de la piste ne sert pas forcement a rien, on acquiert une certaine pratique des positions de base (position du bassin, du dos, cesure au niveau des couilles, position des bras equilibratrice) qui sont interessantes par la suite. De plus, sur piste, il est plus facile de travailler certains educatifs de base pour apprendre a desolidariser les mouvements du haut du corps et ceux du bas. Les mouvements du haut du corps sont sobres, alors les grands mouvements de bras sur les cotes ne servant pas l’efficacite evite.

Ensuite, la position des skis est certes paralleles, mais elle n’est plus serree loin s’en faut ! C’est une position desuete depuis les annees 80 qui n’est ni efficace ni specialement esthetique. L’ecartement est celui naturel des pieds debout (une vingtaine de cm), les jambes sont paralleles dans la courbe, ie le genou aval ne vient pas dans le genou amont, et on ne fait pas de fente (le pied interieur recule par rapport au pied exterieur). Les bras et le haut du corps n’ont pas a bouger, la rigidite relative du haut du corps (le dos est celui du gros chat pres a bondir et le bassin retroverse (vers l’avant) = tres difficile a impossible avec un sac a dos) doit permettre de conserver l’equilibre tout en participant aux amortissements des jambes.

Enfin, on ne skie jamais sur l’arriere, au mieux dans une position neutre. Quel que soit le type de neige. C’est sur que des que l’on est pas sûr du type de terrain dans lequel on se trouve, le corps a tendance a reculer. Mais c’est une erreur, l’anticipation est meilleure vers l’avant. D’ailleurs plus on progresse, plus on se place a l’avant en entree de virage en hors piste.

Commence comme ont dit certains par te faire une bonne experience des neiges hors piste. Que tes skis soient bien fartes et prepares, cela t’aidera en neige changeante comme l’a bien precise Francois.

Skie, skie, skie, skie …

Alexis

Posté en tant qu’invité par gros moërell:

Les pistes, mouais… contrairement à beaucoup ici, je pense que quand tu as acquis une technique de base il n’est plus très utile d’aller se faire ch… dessus. Il me semble que j’ai surtout commencé à progresser quand j’ai cessé d’aller dessus.
Crois moi, s’appliquer à la descente en rando sur 1500 m de dénivelé, ça vaut une journée sur pistes même si au global on fait moins de dénivelé descendant. On est par contre réellement sur le terrain, avec les conditions de neige variées caractéristiques de la rando…
Le déclic est aussi psychologique. L’autre jour j’étais crevé, bilan je skiais comme une merde à la descente et je me « retenais » beaucoup, mauvaise position etc., ce qui me fatiguait encore plus… jusqu’au moment où j’en ai eu marre et où j’ai décidé de me lâcher. Du coup, j’ai repris une position plus naturelle, c’est à dire mi fléchi et sur l’avant, j’ai attaqué les virages et la fin de la descente s’est beaucoup mieux passée.

Posté en tant qu’invité par alexis:

Non, c’est sur qu’avoir une top technique sur piste ne t’aidera pas a avoir le super ski en croute, mais travailler certains aspects specifiques sur piste peut etre interessant. Pour ma part, j’ai refait beaucoup de piste (et des educatifs) cet hivers, et j’ai pu corriger certains defauts parasites. Chose que je n’aurais pas pu faire hors-piste.

Alexis

Posté en tant qu’invité par jerome74:

Oui il faut faire du ski alpin ( et pas forcement de la piste) bouffé du dénivellé s’habituer à passer partout sur tous type de neige, neige dure, neige traffolée, neige lourde.
Moi ça fait peu de temps que je fait de la rando et j’ai remarqué que beaucoup de randonneur sont vraiment à la rue lors de la descente.
Je pense qu’il ne faut pas passer trop vite à la rando et avoir de bonne base de ski alpin pour bien en profiter lors des descentes en rando.
Si on en chie à la montée et à la descente, je ne vois pas ou est le plaisir (sauf celui d’etre en montagne!!)
Et au niveau de la sécurité je crois que la maitrise des skis est impératif, en rando on ne descend pas comme sur une piste securisée et la chute peu etre fatale…
Bref c’est mon avis…

Posté en tant qu’invité par chris:

bon j ai pas lu tous les messages y-en-a trop,mais je peux te donner quelques conseils
qqui m ont permis de progresser alors que j ai commence a skier tres tard
a chaque fois que tu skies , corriges toujours ta position, ne sois pas passif, ne te laisse pas dominer par la pente ou la neige.Respecte au mieux l appui tibial et la
flexion-extension en "avallant " bien avec les 2 jambes (talons qui decollent en meme
temps surtout dans les neiges difficiles). Quand tu sens que ça va pas, flechis bien les
2 jambes avant ton virage, et garde bien les 2 jambes souples a la reception de celui-ci
beaucoup d erreur viennent d une jambe aval (jambe d appui) trop raide.
Enfin dernier conseil vaas-y encore et encore, ne te décourage pas, les progrès
viendront forcemment.
Bon Ski