Comment faites vous ceux qui font des footings sur les sentiers de montagne?

Posté en tant qu’invité par pascal:

comment faites vous ceux qui font des footings sur les sentiers de montagne ???
je ne cours que sur du plat, dès que ça monte, au bout de 2 mn j’ai les jambes coupées…suis preneur de toutes infos, conseils succeptible d’ameliorer mes footings !!!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ben c’est pas compliqué: plus ça monte et plus tu raccourcis la foulée. Et si tu sens que ça ne va pas, ben tu fais comme sur le plat, tu ralentis. Maintenant, faut pas t’imaginer que sur sentier, tu tournes à 15/h…

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Et bien on commence par des sentiers peu pentus (les petites routes de montagnes ou les pistes forestières ou d’alpage permettent d’avoir un terrain régulier pour ne pas apprendre tout d’un coup).
Puis on augmente la pente et la longueur petit à petit, avec l’irrégulérité aussi (mais bon un sentier est rarement bien régulier).
Il faut aussi faire des petites foulées ! Et il faut savoir que sur un sentier à 20°, c’est plus rentable en marchant avec des batons qu’en trottinant sans batons, donc si on trottine c’est juste pour faire exprès de se fatiguer plus pour le même déniv (mais ça fait travailler les muscles différemment).
Un intérêt de courir en montagne (au début personnellement, sur route de montagne), c’est que ça fait les mollets, et plus de problème de mollets qui brulent en cascade et couloir de neige dure/glace (c’est pour ça que je suis toujours mort de rire quand je lis des comptes rendus où les gars ont souffert des mollets, s’ils savaient qu’il suffit d’un peu d’entrainement ne nécessitant que des baskets).

Posté en tant qu’invité par Tienou:

Tu fais 1m73 pour 58 kilos comme moi et ça va tout seul ! c’est même plus marrant que sur du plat !

Posté en tant qu’invité par Thierry:

si raccourcir la foulée ne suffit pas : fractionner en marchant de temps à autre pour récupérer avant de relancer en courant

Posté en tant qu’invité par pascal:

et pour le souffle ?

Posté en tant qu’invité par matt:

Pour la respi c pareil,

en fait je crois que plus ca grimpe plus c bon,

c’est uen question de morphologie également et de niac, c’est comme dans le cyclisme, certains sont des sprinters d’autre sont des grimpeurs…

tout cela me rappelle de bons vieux footing à travers els calanques en plein mois d’août lorque le soleil était au Zénith…, et notamment un fameux vallon Ricard non loin de l’esc…que du bon tout cela…que du bon

matt.

p.s: ménage tes genoux pour la descente…

Posté en tant qu’invité par visse:

Et la descente ?
Pas trop galère pour les genoux ?

Posté en tant qu’invité par Francois:

La descente?

C’est pas dans les genoux que ça se tient. Un bourguignon devrait savoir ça…

Posté en tant qu’invité par visse:

Mais chuis pas bourguignon,chuis LYONNAIS !!
Nan parceque c’est une pratique, qu’elle doit pas etre bien conseillée pour les cartilages.

Posté en tant qu’invité par jc:

  • pente raide: stupide de courir sauf sur de très courts instants, en fractionné, pour travailler soit le souffle soit les mollets (en fait, les 2 !!) à moins d’être un surhomme
  • pente moyenne: très intéressant de « s’amuser » à courir à des allures différentes allant de très cool à plutôt rapide, histoire de fortifier le palpitant et travailler la résistance.
  • pentes faibles, zones vallonnées: que du bonheur! On enchaîne, on se la joue très aérienne, on épate les nénettes à 500 mètres lol!! On a l’impression d’être le seigneur des lieux (lieues?), on voit défiler le paysage.

Pour moi, option 3 uniquement, sinon j’explose et c’est pas beau à voir…

jc, qui aime bien courir depuis quelque temps, et même à jeun… si si je vous assure…

Posté en tant qu’invité par l’araignée au plafond:

tu progrsse très très vite en course à pied, bien plus vite que dans la plupart des autres sport parce que par définition, c’est un sport « assez con ». Attention, ne voyez rien péjoratif là dedans mais c’est vrai que le côté technique est bien plus limité que dans l’escalade par exemple.

bref, si tu t’y mets tu progresses vite parce que la progression se fait presque uniquement sur le physique.

si tu as une bonne caisse sur le plat, attaque la montée doucement en courant le plus longtemps que tu peux et finit le reste en marchant vite.
La séance d’après, tu recommences…

Ca va venir petit à petit mais assez vite… même si certaines séances vont mal se passer.

ex si tu habites près de grenoble : essaye la montée de la bastille par la route et monte juqu’au parking ( ou au rachais si tu es plus entrainé et que tu as le temps !). Un endroit parfait est la montée du st eynard depuis le col de vence : il n’existe nulle part ailleurs un sentier aussi régulier : 500m de dénivelée sans plat ni gros coup de cul mais la raideur est là et il faut quand même une bonne caisse pour terminer en courant le sourire aux lèvres…

Posté en tant qu’invité par DG:

montée à la bastille (depuis in termarché route de lyon) en courant : 12 minutes avec un sac de 8 kilos, en fractionnant un peu quand c’est raide, alors qu’il y a quelques mois en arrivant ici je mettais le double sans sac. Trouve ton itinéraire, un peu de gnac et tu progresseras vite.

Bon courage

Posté en tant qu’invité par Pierric:

Bubu a écrit:

(c’est pour ça que je suis toujours mort de rire
quand je lis des comptes rendus où les gars ont souffert des
mollets, s’ils savaient qu’il suffit d’un peu d’entrainement ne
nécessitant que des baskets).

Et moi, mort de rire de voir l’état des genoux dans quelques années :frowning: :(…
L’entrainement c’est gentil quand la mécanique suit…

Posté en tant qu’invité par jc:

Attention aux « super performances » sur des temps faibles: pas beaucoup d’intérêt sur le plan physique, on s’épuise, on tire sur la machine, on finit par se blesser, et on ne peut pas réinvestir sur du long. Peu voire aucun bénéfice pour le corps.
Par contre, faire des « extras » (du fractionné, des accélérations, quoi!) plusieurs fois lors d’une rando, ça c’est utile et peu traumatisant.
Pour courir vite il faut s’entraîner lentement. Eviter de faire hurler la machine. Pousser de temps en temps, sans se mettre au taquet.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Pierric a écrit:

Et moi, mort de rire de voir l’état des genoux dans quelques années :frowning: :(…
L’entrainement c’est gentil quand la mécanique suit…

Ah oui, c’est un éternel problème.
Il y a plusieurs solutions, aucune n’est parfaite :

  • La plus tricheuse : monter à une route par un sentier ou par la route elle-même, et faire du stop en descente.

  • Mieux : monter à un point désservi par les transports en communs (autour de Grenoble : Col de Vence, St Nizier).

  • La plus cool : monter jusqu’à un point de RDV avec un pote qui monte à vélo ou VTT et porte un parapente (ou un autre vélo mais bon :-).

  • Si soi-même ou un pote passe souvent en voiture à un point haut, laisser un vélo au passage (et des bouteilles le long de la route tant qu’à faire), ce qui permettra de descendre en vélo.

  • Descendre par l’itinéraire le plus mou : sentier plein de feuilles, pré avec du regain non fauché, neige, boue, …

  • Descendre en Marche Rapide ® , s’il reste des cuisses et si le terrain est régulier (pas de racines et grosses pierres tous les mètres), pas trop pentu, et un peu amortissant (pas de goudron)

  • Descendre par un escalier en DEAC ® (Descente d’Escalier Anti-Chute) : technique de descente en crabe permettant de descendre rapidement n’importe quel escalier quel que soit la hauteur et longueur des marches et leur régularité, en diminuant fortement le risque de chute ansi que les conséquences d’une éventuelle chute (un simple accroupissement la plupart du temps). La DEAC utilise le bout des pieds comme le trot, donc pas de chocs, et ça fait encore travailler les mollets - et les chevilles mais faut pas le dire :slight_smile: Exemple typique : la Bastille

  • Descendre en roller si une bonne route pas trop raide permet de descendre, mais il faut les porter, ou les faire porter par un pote à vélo.

  • La plus osée : en station l’été, descendre en remontée mécanique :slight_smile:

  • La plus foireuse : monter la veille d’une grosse chute de nege, et descendre en ramasse le lendemain :slight_smile:

Enfin bon, il y a plein de techniques :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par tetof:

Autre solution pour épargner les genoux : courir à la montée avec un vélo sur l’épaule et redescendre sur le vélo.
Attention à changer régulièrement le coté du portage pour éviter les problèmes de colonne.

Quand j’étais sur Lyon, je faisais des montés à Fourvière avec ce système : 100m de dénivellé au plus raide par les escaliers. En plus c’est du fractionné => entrainement vraiment très rentable. Après échauffement, je faisais 5*100 m de fractionné en dénivellé. A raison de 2 fois par semaines, la caisse est vite là. Surtout quand tu courts sans le vélo.

Autre solution : lest avec de l’eau à la montée. Il faut trouver une fontaine en bas de la montée.

Posté en tant qu’invité par Steph:

est ce que quelqu’un connaitrait un bon livre de physio et d’entrainement spécifique au foncier, et particulièrement montagne?

merci de vos lumières

Steph

Posté en tant qu’invité par jc:

Un livre je ne sais pas, mais tu as des mensuels qui parlent régulièrement de ce sujet (thèmes: le cross, le trail) comme Jogging International ou Running Attitude (voir les n° de novembre, 4€95 chacun, les deux mensuels ont un sujet là-dessus)

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Un remarquable dossier, comme toujours bien fait, argumenté scientifiquement mais facile à lire, dans le N°95 de la revue Sport & Vie (mars-avril 2006) : « Courir en montagne ».
http://www.sport-et-vie.com/scripts/voir_mag.asp?id_pro=2214&id_titre=8
B.A.