Posté en tant qu’invité par Kathy:
Bonjour,
1) Historique
J’ai a acheté il y a quelques mois une paire de chaussures de montagnes (des rigides) d’une marque très connue et réputée sur le marché.
J’ai effectuée cet achat en France auprès d’un « indépendant », donc volontairement en dehors de la grande distribution (Dec…, Inters…,etc…) par éthique personnelle.
Or il s’est avéré rapidement que cette paire de chaussure n’était pas étanche, des entrées d’eau se manifestant rapidement dans la journée (je comprend que -par exemple- au bout d’une journée à patauger dans la neige fondante ça puisse s’humidifier mais là c’est vraiment trop rapide).
Je pratique la montagne depuis qq années et je connais les bases (imperméabilisant de temps en temps, bonne guêtres, etc…) bref pour dire que je ne suis pas une « bleue » qui fait n’importe quoi ou à qui on fait avaler n’importe quoi.
2) Sollicitation auprès du vendeur
J’ai ramenée cette paire de chaussure au bout de quelques mois au vendeur en souhaitant un retour vers le fabricant pour expertise et traitement en garantie.
1° curiosité : il a été très difficile d’obtenir du vendeur une preuve de dépôt datée, mais ce fût fait finalement.
2° curiosité : il n’a pas voulu que je lui laisse la preuve d’achat effectuée auprès de sa boutique, ou même simplement une copie….
Au bout d’un mois le vendeur m’appelle en disant que je peux venir récupérer les chaussures.
J’y vais, il me rend les chaussures dans l’état ou je lui ai laissé en me donnant le courrier émanant de la marque de chaussures à propos de ma demande :
1° surprise : le fabricant n’a effectué aucune expertise, marquant laconiquement que l’eau « doit probablement rentrer par le petit trou qu’il y a devant sur une des deux chaussures (1) »…
2° surprise : la date de cette lettre est vieille de 3 mois, donc incompatible avec la date où j’ai déposée cette paire chez le vendeur !
3°surprise : il est marqué sur le document de réception de la marque « dans la cadre de la garantie : NON »
(1) en guise de trou il s'agit d'une usure du pare pierre frontale en caoutchouc, au niveau de la semelle, donc à un endroit où il ne participe en rien à l'étanchéité de la chaussure
3) Les tests effectués par moi-même :
J’ai alors pris cette paire de chaussures et l’ai immergé pendant 3/4h avec du journal bourré à l’intérieur dans une cuvette d’eau, l’eau arrivant à mi-pied, c.à.d. à l’articulation de la cheville.
- En enlevant le journal je constate que l’eau est rentrée par le dessus du pied, c.à.d. au niveau du rivetage des œillets de lacets.
- La chaussure la moins mouillée des deux est celle qui présente le fameux « trou » cité plus haut
4) Mes questions :
Manifestement le vendeur ne veut pas faire face à son obligation de traiter la garantie, nombres de signes me le montre (sensations de me prendre pour une imbécile, manque d’intérêt évident, refus de prendre la facture d’achat au moment du retour).
La marque quand à elle ne s’empresse pas plus de manifester sa volonté à résoudre ce problème.
[b]
- Quelle est l’attitude à adopter en pareille situation, comment faire reconnaître mon droit à bénéficier de la garantie légale dont bénéficie tout acheteur d’un produit qui ne répond pas à la prestation attendue (étanchéité), surtout quand l’on est en face de qqun (le commerçant) qui n’a pas l’air de vouloir faire le moindre effort pour m’aider à résoudre ce problème ?[/b] Faut il le mettre en demeure, lui renvoyer les chaussures en recommandé avec un courrier, en invoquant quelle obligation ? En bref, comment le forcer à faire son boulot ?
Je suis déçue, déçue, déçue par cette attitude et par la marque, d’autant plus que j’ai déboursée prés de 250 euros pour les acquérir.