Seb bsm :
Voyons, un peu d’humour pélot
Pour les 7000 connus et les 8000, ça coute un bras, voir site de la TMA
Pour le reste, avec discrétion et bakchich, ça peut être gratuit ou seulement un trek-permit
Seb bsm :
Voyons, un peu d’humour pélot
Pour les 7000 connus et les 8000, ça coute un bras, voir site de la TMA
Pour le reste, avec discrétion et bakchich, ça peut être gratuit ou seulement un trek-permit
@Seven up, je rejoins ce que disent les autres sur l’altitude, je suis parti l’année dernière en couple en Bolivie pour faire des volcans & des 5000-6000 m faciles techniquement : Licancabur, Parinacota, Huyana Potosi. J’ai zéro expérience des expés, une petite expérience en alpinisme & je relate juste ce qu’on a fait la bas.
J’étais parti dans l’optique de faire du tourisme en Bolivie et visiter une partie du pays et si possible faire des sommets « en autonomie » (sans guide) avec une agence qui assurait toute la logistique mais finalement on en a pris un pour diverses raisons persos (imposé au Licancabur, au Parinacota, on a pris un guide au dernier moment, ma compagne étant pas trop en forme ce jour là elle est redescendu avec le guide pendant que je continuai en solo mais j’ai du faire un stop vers 6000 m, trop crevé pour continué et l’heure tournait).
Bref tout ça pour dire que vu d’europe on a tendance à dire: "bon c’est bon je vais me les faire ces tas de cailloux / neige, c’est pas technique, et puis j’ai fait plus dure dans les Alpes et j’ai une bonne condition physique
Et une fois sur place on se dit plutôt: mais c’est pas possible d’être à quatre pattes sur une pente à 25° en neige comment je me débrouille pour me trainer comme un vieillard, je suis vraiment une loque, comment ils font les Lafaille, Messner et cie c’est des sur hommes ces gars là … :rolleyes:
J’ai rarement eu autant cette sensation de fatigue qu’au Licancabur ou au Parinacota, pourtant on était bien acclimaté et j’ai l’impression d’avoir une condition physique correcte (j’ai jamais ressenti de gros coup de pompe comme ça dans les Alpes, en alpi, ski de rando ou autre même au Mont blanc ou au Mont rose)
L’Amérique du sud (Bolivie ou Pérou vers Huaraz) est bien adapté à ce que vous recherchez, en terme de facilités d’organisation, d’autonomie et budget mais je ne connais pas le Népal, ni les autres pays d’Asie. On est pas obligé de rester des jours et des jours au camp de base et on peut faire des sommets en 3 jours voire deux voir même à la journée pour le Parinacota. Perso je ne me vois pas attendre des jours à un camp de base à jouer aux cartes c’est pas ma tasse de thé…
Bon voyage et bon préparatifs!
Même avec cela, le Tibet est plus cher que le népal (obligation d’une agence pour accéder à lhassa, les jeeps plus chères qu’en europe, le guide/traducteur, les prix courants qui montent de 10% tous les ans etc).
Posté en tant qu’invité par Benj06:
En cordillere blanche, il y a tout ce qu’il faut. Tu te poses a Huaraz et tu y vas au gre de tes envies et des conditions. Tu peux t’echauffer avec ou sans guide sur un truc facile (genre ishinca ou pisco, mais n’oublie pas ta carte du caf) et ensuite comme tu le sens tu peux tenter un truc plus serieux, toujours avec ou sans guide suivant ta forme et l’engagement que tu souhaites. Suivant le sommet choisi, tu seras seul ou non, mais ca reste plus simple et avec une impression de securite relative plus importante que si tu pars a l’avanture vers l’ausangate ou huayuash (mais je crois qu’il n’y a rien de facile dans huayuash) Le toclararu par exemple est un bon compromis car suivant les conditions, la partie difficile n’est pas tres longue. (Mais il faut quand même faire des rappels sur pineige, pas si courant chez nous)
Tu peux tout organiser de huaraz, ca te coutera moins cher quelle que soit l’option choisie.
Et ne culpabilise pas de faire porter ton sac a une mule, ca fait vivre la famille du muletier…
Si si, on y trouve de jolis sommets parfait pour l’acclimatation, Pumarinri et Diablo mudo entre autre. Pas bien connu certes mais bien jolis.
[quote=« laurent13, id: 1755027, post:42, topic:155852 »]Bref tout ça pour dire que vu d’europe on a tendance à dire: "bon c’est bon je vais me les faire ces tas de cailloux / neige, c’est pas technique, et puis j’ai fait plus dure dans les Alpes et j’ai une bonne condition physique
Et une fois sur place on se dit plutôt: mais c’est pas possible d’être à quatre pattes sur une pente à 25° en neige comment je me débrouille pour me trainer comme un vieillard, je suis vraiment une loque, comment ils font les Lafaille, Messner et cie c’est des sur hommes ces gars là … :rolleyes:
J’ai rarement eu autant cette sensation de fatigue qu’au Licancabur ou au Parinacota, pourtant on était bien acclimaté et j’ai l’impression d’avoir une condition physique correcte (j’ai jamais ressenti de gros coup de pompe comme ça dans les Alpes, en alpi, ski de rando ou autre même au Mont blanc ou au Mont rose)[/quote]
+1
idem pour moi !!! Ma première fois à 6000 (un petit sommet d’à peine 6200) j’ai ressenti à la descente une fatigue terrible, comme je n’en n’avais jamais connu. Incapable de marcher plus de 100 mètres d’affilée sur du plat descendant. Je n’étais plus rien. Il me fallait 3 minutes de repos pour 3 minutes d’effort, c’était à peu près cela. Et pourtant, on s’était avant acclimatés pendant presque 3 semaines, que j’avais bu bu bu de l’eau, et qu’en partant de France, j’étais peut-être dans la forme physique de ma vie (costaud cardiaquement, idem pour les jambes, sac à dos + 20kgs fingers in the nose, efforts + 12 heures tranquilles…)
En outre, dès l’altitude de 3800m, je trouvais déjà les jours longs (pas franchement d’appétit, besoin de boire beaucoup…)
Moralité, l’altitude pour moi, cela a commencé bien bas, et cela fut dur. Une grande leçon de modestie. Cela sera peut-être aussi le cas pour toi.
pour contribuer au débat, il me semble aussi qu’il y a de multiples façons de faire appel à une agence. Tu peux faire appel à une agence/un guide pour de nombreux aspects de l’expé - que tu peux donc aussi décider de faire toi-même (choix du sommet, demande des autorisations, logistique approche, recrutement local, achat bouffe, choix de l’itinéraire, portage bouffe, portage tente, cuisine au CB, choix emplacement des camps, installation des tentes, cuisine en altitude, choix matériel, reconnaissances…).
A toi de te faire ta propre recette !
[quote=« tipex, id: 1755017, post:41, topic:155852 »]Seb bsm :
Voyons, un peu d’humour pélot
Pour les 7000 connus et les 8000, ça coute un bras, voir site de la TMA
Pour le reste, avec discrétion et bakchich, ça peut être gratuit ou seulement un trek-permit[/quote]
Avec des smiley c’est mieux, enfin plus clair.
Y’a quand même pas mal de gens qui viennent me chercher pour… me chercher!
Tu as des exemples (quels sommets?) ou la corruption marche?
Je me verrais mal faire un tel truc en Chine par exemple.
Oui monter, descendre, ravitailler les camps… 2 semaines sur une montagne il faut en vouloir!
C’est pour cela que les 6000 sont généralement bien moins ‹ lourds ›
Cependant il faut souvent se faire une montée à genre 5300 avant, redescendre dormir plus bas, pour être bien acclimaté.
D’expérience 10 jours sur l’altiplano entre 4000 et 4500 c’est très bien mais pas suffisant généralement.
Et perso au dessus de 5700, même super bien acclimaté, ca devient difficile.
Et donc je rejoinds carrément ce qu’a dit Blacky.
C’est pas mal une question d’état d’esprit: de ce que tu te sens capable de faire (endurer) physiquement, de si la solitude prime avant le confort.
Pour la plupart des 6000 hein!
Je rejoints Laurent13 : Bolivie/Pérou pour des premiers sommets (sans parler d’expé) « élevés » et en autonomie (ou pas), c’est un bon plan…
Laguna Churup puis trek de Santa Cruz pour s’acclimater, puis Pisco et tu peux ensuite faire l’Ishinca, Urus qui sont des sommets « faciles » (avec un refuge au pied, ça se fait à la journée). Vallunaraju très facile, et après, t’as des plus costauds comme Tocllaraju qui est magnifique ou l’Alpamayo…
A Huaraz, aucun problème pour trouver des agences pour muletiers, tentes, cook… ou guide si besoin !
Et le Pisco est délicieux (ne pas en abuser, ça fait mal à la tête… :p).
Posté en tant qu’invité par seven up:
Bonsoir,
Merci à tous pour ceux qui ne m’ont pas jugé, vous m’avez donné beaucoup d’idées et m’avez d’une certaine manière convaincu sur le fait qu’il faut rester modeste en altitude pour une première et tester son organisme avant d’aller plus haut et/ou plus dur. Mes questions trouvent en partie réponse dans la plupart de vos posts, c’est vraiment un chouette site !
C’est sans doute vrai que je confonds aussi course lointaine et « expédition »… Je ne suis pas encore prêt de me décider, mais le débat est vraiment intéressant.
Salut, je ne sais pas si cela a été dit, mais la façon dont ton corps répond à l’altitude est une chose vraiment personnelle. Il faut vraiment savoir s’écouter. Tu ne peux pas vraiment savoir comment tu vas gérer avant d’y être allé une première fois. Le fait d’être bien, d’avoir de l’appétit, de bien dormir, même vers 6000m ne s’invente pas : cela se vit (ou pas, malheureusement). Le conseil d’y aller la première fois avec quelqu’un de plus aguerri que toi à l’altitude n’est vraiment pas mauvais. Je ne pense pas qu’une organisation locale malheureusement sache vraiment faire ce genre de chose. Au mieux, il va respecter un schéma d’acclimatation pré-établi. Et même en partant avec des pros européens, je ne suis pas certains que tous les guides soient attentifs à la personnalisation de l’acclimatation.
Je crois qu’il vaut mieux rester modeste sur le niveau de technicité alpin pour une première expérience, mais pas forcément sur l’altitude. Après évidement, souvent, plus c’est haut, plus c’est cher et plus c’est aléatoire. Il est toujours rageant d’avoir engagé des frais, de l’énergie, du temps pour monter un voyage et ne pas aboutir jusqu’où tu voulais aller. Mais c’est un peu le jeu ma bonne lucette comme dirait l’autre.
Si c’est pour monter un voyage, et que tu ne veux (ou peux) pas d’un truc tout fait sur l’étagère. Regarde sur les sites de montagne, renseigne-toi dans les clubs autour de chez toi, il y a toujours des gens désireux de monter de tels voyage. Certains ont déjà de la bouteille (et il te faudra sélectionner), ce sera plus facile pour gérer l’altitude sur place.
Je n’ai pas tout compris. Si tu payes un bakchich, ce n’est pas gratuit, si ?
+1
Et même les fois d’après.
Je pense que la fatigue et le stress ont un effet dans la réussite d’une acclimatation.
Même s’il y a une tendance, une ou plusieurs acclimatations réussies ne préjugent en rien de la future. Des bons se sont fait piéger à ne pas s’écouter suffisamment parce-que les fois d’avant ça avait marché.
Ouais ça peut poser des blems aussi ce que l’on pose chacun derrière les mots.
Au Lénine on était un peu soutenu: transport matshrutka allé au CB, et on a squaté la grande tente de l’agence que connnait bien LTE pour les repas que l’on faisait nous même, et des cheveaux ont porté des trucs de 3600 à 4200.
Cela dit même sans l’agence j’aurais vu cela comme une expé aussi, car le fait de monter ravitailler le camp supérieur et passer une bonne semaine pour tenter un sommet c’est l’expédition pour moi!
Par contre, comme ça a été dit, le Huayna Potosi (qui est tout de même un petit 6000 en glace) c’est plus en style timing/logistique comme dans les alpes, pareil pour le Chimborazo à 6288m, ou alors idem pour le Stok Kangri.
Cependant, pour ce dernier sommet indien, des gens SONT un peu en mode expé sur 4 jours avec les mules, les cuisiniers qui montent tout, la méga tente mess, le guide (passage sur glacier non obligatoire cela dit) et donc là pour moi c’est aussi l’expé car il y a grosse assistance.
En fait il faut dégager la part de services externes auquel on fait appel (ou non) selon la difficulté des lieux.
Et c’est pour cela, donc, que les généralités ne doivent pas avoir lieux vu les différences.
Et dès le début j’essayait de mettre en relief les sommets que l’on peut facilement faire seul, ceux que l’on pourrait faire seul mais que la législation locale interdit, et ceux ou c’est trop lourd.
Posté en tant qu’invité par Antecime:
[quote=« seb bsm, id: 1754449, post:10, topic:155852 »]Elie, moi, par exemple, l’altitude je m’en fout.
Bref moi je n’ai jamais rêvé d’altitude, je trouve même ça carrément chiant vu les contraintes.
Et je préfère deux semaines de treks en montagne à deux semaines à être sur une montagne.
Mais cela dit il y a des endroits du monde où, comme l’a dit Hedera, tu es obligé de monter assez haut si tu veux y voir quelque chose.[/quote]
Alors pourquoi intevernir sur un post dont la question est Comment choisir sa 1ère expédition sur un 6000 ou 7000 ?
Il ne faut pas confondre balade sur un volcan ou un trek avec des cols à 5000 et une expé sur un sommet lointain et sauvage en PD+/AD qui requiert des techniques alpines ? ( je connais pas grand monde qui va chercher un sommet avec 2/3 semaines de trek sans équipe… porteurs (matos technique) et cuisto)
Désolé de te décevoir, mais si tu te ballades un peu dans les diverses montagnes du monde, ce n’est pas rare de voir des alpinistes en autonomie relativement importante ou alors utilisant un minimum de services !! Y compris pour des sommets techniques. Ce n’est pas dans les discussions de salon que l’on voit les choses qui se réalise mais sur le terrain.
Par ailleurs le fait de parler de la relativité de l’altitude comme objectif n’est pas du tout hors sujet, elle offre au « posteur » initial une dimension de réflexion supplémentaire surtout lorsque qu’il n’a pas d’expérience de la haute altitude. Relis les divers posts et réalise une synthèse toi même plutôt que de réagir à chaud.
Henri Lévêque
Je me permets juste de relever cette phrase. Ton sentiment n’est pas confirmé par les statistiques ni par les professionnels des secours. Parmis les victimes d’accidents mortelles il y a beaucoup de personnes très expérimentés passant beaucoup de temps en montagne.
Ici le témoignage de Sébastien Rigault, commandant du PGHM de l’Isère, qui résume bien la situation :
« Les victimes d’accidents mortels en randonnée ou en escalade, sont généralement des hommes, Isérois voire Grenoblois, âgés de plus de 40 ans, pratiquants réguliers de la montagne (…) Ce sont donc nos proches, nos voisins, nos camarades ou encore nos collègues de travail. On s’aperçoit que le plus souvent, les victimes sont des gens qui aiment passionnément la montagne et qui la pratiquent depuis de très nombreuses années sans accident (…) L’addition de cette passion et de ce besoin fait qu’ils n’ont peut-être plus conscience de prendre des risques dans des courses souvent abordables. De nombreux témoignages de proches nous font état d’un mari prudent, d’un frère réfléchi ou encore d’un enfant raisonné ».
Un guide est sorti en mars dernier sur le trek et l’alpinisme en Cordilière Royale, en Bolivie : http://randonnee.glenatlivres.com/livre/cordillere-royale-9782344005460.htm
Une source d’inspiration je pense. Moi, je rentre d’un voyage de 4 semaines en Bolivie où j’ai fait le Licancabur, l’Uturuncu et le Huyana Potosi. Je fais de l’alpinisme depuis 15 ans, dans les Alpes (j’habite Annecy) et en particulier dans le massif du Mt Blanc, j’avais déjà passé des cols à 5000 m au Ladack en 2011, mais j’étais bien contente d’avoir un guide pour une première expérience de 6000 m. L’effort à gérer n’est pas du tout le même qu’à 5000 m, donc la fait de ne pas avoir à chercher l’itinéraire et/ou à assurer les pas difficiles (2 passages au Huyana Potosi si on passe par l’arête), c’est quand même rassurant pour une première expérience.