Comment apprrendre à se débrouiller seul sur sentier non-balisé?

Bon matin.

Plusieurs fois j’ai du renoncer à des ascensions de montagnes parceque ce n’était pas balsié et que le seul moyen à ma disposition c’était d’y aller en groupe pour des prix allant de 2 000 à 15 000 euros. Tout ça parceque la montagne que je veux faire n’est pas près d’une route et qu’il faut plusieurs jours allers/retour pour la faire et que les agences veulent me vendre en plus de la montagne, tout un joli petit parcours autour dans je ne sais quel vilalge ou vallée dont je me désintéresse complètement (oui oui je sais, pour certains c’est justement ça qui est intéressant et je suis assez d’accord, mais je n’ai pas forcément le temps ou l’argent pour ça).

Ok, alors je vais me débrouilelr seul… mais comment apprendre? Si je décide de franchir le népal seul hors des routes en me fiant juste au GPS ça risque de très mal finir. Il doit y’avori des cours, des choses à faire pour se « former » à ce mode de voyage. Que dois-je faire?

Salut Ceroxono,

Je ne sais pas quelle est déjà ta pratique et je n’ai pas l’expérience du Népal, donc je suis peut-être à côté de la plaque, mais il me semble que savoir faire ce genre de progression en France serait une bonne base pour pouvoir le répliquer au Népal (quoique peut-être pas suffisant). Outre bon nombre de tutos internet - Altituderando et randonner-malin propose des tutos de topographie par exemple - tu peux te préparer des raids en France en prenant moins de risques qu’au Népal (proximité plus grande de sentiers balisés et de villages en cas d’imprévu.

Une fois que tu as une base théorique sur la lecture de carte/boussole, le meilleur moyen c’est d’aller l’utiliser sur le terrain. Bon le top serait que tu sortes avec quelqu’un d’expérimenté pour profiter de son expérience.

Voilà voilà, j’espère aider,

Je vois qu’on passe d’un projet d’ascension de 8000 en solo à «comment se débrouiller seul sur un sentier non balisé»: c’est bien, tu es retombé sur de bonnes bases !
Et tu as bien raison, car les montagnes ne sont généralement pas peintes tous les 200m pour t’indiquer le chemin. Mais sache qu’entre savoir se débrouiller seul sur un chemin et gravir une montagne technique, il y a généralement des années d’expérience.
A bon entendeur.

Tu ne semble pas savoir utiliser une carte, donc je dirais commence par prendre l’habitude de randonner avec une carte en France plutôt qu’avec un GPS. Prépare tes randos avant de partir a l’aide des cartes sur lesquels sont tracé plein de sentier et piste pas obligatoirement balisé. Pas la peine d’aller très loin, tu en a certainement près de chez toi.
Une fois que tu sera bien habitué à utiliser une carte tu verra, plus besoin de topo ni de GPS, tu te fera tes propres rando. Par exemple je n’ai pas de GPS et n’en ai jamais utiliser pour randonner et pourtant je suis tous les week-end en montagne.
Ensuite pour le Népal, c’est pas plus compliqué. Il existe des cartes plus ou moins bonne de toute les zone de trek. Les sentier sont en général beaucoup utilisé par les locaux donc en bon état. Si tu as un doute il suffit de demander au locaux qui ce feront un plaisir de t’aider.
Quand il n’y a pas de cartes, moi j’utilise Google Earth pour préparer mes rando et trek. Maintenant il y a pas mal de parcours tracé, j’ai préparer mes dernier trek au Pérou principalement avec Google Earth.
Gilles

ah là là
La pensée unique du GPS
encore plus au Népal …
qu’est ce qu’on peut faire avec un gps sans carto ??
et rapidement sans piles …
et sans aucune expérience de l’orientation
??

La FFCAM propose des formations à ses adhérents. Celles qui peuvent t’intéresser dans ce domaine se trouvent aux pages 21 à 24 de ce document.
J’imagine que des formations équivalentes doivent exister à la FFME.

Là je pense plutôt à certaines montagnes pas forcément très techniques, mas hors des sentiers battus. Pour le moment je suis au Laos. Il y’a le Phou bia à faire mais pas de cartes d’accès. Plus tard il y’aura l’inde. Le Saramati a l’air assez simple (en tout cas il fait moins de 4000 mètres ce qui épargne pas mal de problèmes) mais il est loin des routes Google maps. Je pensais prendre un GPS mais ça ne fait pas tout. S’enfoncer d’environ 14 kilomètres dans le grand vert avec pour seul moyen d’orientaiton un GPS sans avoir jamais rien fait de semblalbes sur de plus eptites distances me semble un peu trop dangereux.

J’ai encore le temps de me préparer en faisant des explorations de quelques jours d’ici là, mais il faut que je le fasse. Donc je me demande comment.

On sait enfin pourquoi Otzï est mort … il avait pas son passeport carto :slight_smile:

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Tu vas effectivement avoir du mal à pratiquer en France. Du coup ta question c’est plutôt « Comment apprendre à se débrouiller seul sur sentier non-balisé une fois sur place ? » ?
La population locale me semble quand même ta meilleure alliée… Pour ce qui est des techniques de topographie (carte, boussole et plus si affinités), je m’orienterais vers la pratique progressive.

C’est fou les pays sans cartes. Très désagréables.

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Oh, il uy’a des entiers, très bien faits mêmes .Le slocaux les connaissent si bien qu’ils ne se donnent même pas la peine d emttre des panenaux. Et quand ils le font… pourquoi s’embêtrait il à les écrirent en anglais? C’est du Laotien, du cambodgien, du kryptonien ou même de l’elfique parfois…

Quand je bosse dans des pays sans cartes, je m’en fabrique à base sources de données gratuites: srtm pour l’altitude, openstreetmap pour les routes/chemins/sentiers et google earth pour les fonds…

Bon, certes c’est plus confortable de faire ça de chez soi avant le voyage…

J’en avais fait une avant de partir au Pic Lénine où finalement je ne suis pas allé…

Je ne critique pas les personnes qui utilise un GPS, mais c’est étonnant le nombre d’utilisateur de GPS que j’ai pu croisé qui ne savait pas ou il était !!! Il y a dix jours sur le tour des Ecrins par exemple ou en mai dernier au Pérou.
Donc c’est bien un GPS, mais il faut savoir s’en servir.

J’ai déjà pris une fosi un cours avec uen boussole et une carte d’uen journée. J’avais été le seul à m’en sortir bien. A force de amrcher sur les rotues j’apprends aussi à me repérer par rrapport au soleil (il se lève à l’est, il se couche à l’ouest donc ça offre un minimum d’orientaiton facile). Alors je pense qu’un GPS ça devrait aller; Ceci dit ce 'nes tpas le seul problème. Pour le moment je marche à 97% sur els routeS. ME lancer dans la anture a travers forêt et autre ça psoe d’autres problèmes que la seuel orientation.

Waouw, ça donne pas mal, je me demande si je ne vais pas abandonner mon recours aux vielles cartes soviétiques!
(http://loadmap.net/)
Il y a moyen de mettre davantage de courbes de niveau, avec srtm?
Je vais essayer!
Le meilleur moyen pour s’entraîner à randonner sans cartes pas trop loin de chez moi, c’est d’aller en Italie :slight_smile:

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Juste, comment tu fais, pour avoir accès aux courbes de niveau srtm?

Ouah! Après @hedera, pog est amoureux de moi!
Le srtm se récupère sous forme d’image raster, après c’est à toi de faire les isolignes selon tes souhaits!
Le site opentopography permet de télécharger bon nombre de données libres sinon (dont le srtm)

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Pour l’instant, je suis amoureux de ta technique pour faire une un substitut de carte. Si c’est une technique de drague, elle est bien trouvée, cela risque de me faire craquer. Mais quand même, je ne suis pas un mec facile, il ne suffit pas d’une petite carte. Il faut par exemple mettre des « j’aime » à toutes les conneries que je déblatère (et auxquelles je crois parfois sincèrement)… ce serait peut-être une bonne technique.

A part ça, merci pour la technique, je vais essayer…

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Méfiance quand même, il est plus ou moins au nord ou au sud en fonction de la saison et du lieu hein…

Et je ne parle pas de l’hémisphère sud…