Mésaventure et aventure sympa, qq bémols et vérités avec les patous : 1) fin août en faisant le tour de la crête d’Ane (avec son ascension) dans le Dévoluy (05) : au chalet bien rénové du Vallon d’Ane avons rencontré un patou particulièrement énervé et vicieux, pourtant bien éloigné du troupeau à plus de 200 m dans les pentes. Impossible de lui faire face, voulait toujours passer par derrière très menaçant pour se rapprocher rapidement. Il a fallu « négocier » assez longuement, parler doucement, pour continuer notre circuit (et prêts finalement à lui faire comprendre qui était le patron à coups de piolets) Visiblement le berger « fermait les yeux » sur le problème, ce qui a beaucoup énervé mon pote (lui même propriétaire d’un chien très costaud) … 2) début octobre : en allant à la « 3ème arche » dans le Vercors -S (26), voilà que vers le ravin de Couron revenaient vers la bergerie un gros troupeau de moutons avec les 2 jeunes bergers. Un superbe patou mâle, avec un grand chien de race indéterminée, s’est approché gentiment de moi, en face, la queue frétillante. Fort inquiet au début, mais difficile de s’en débarrasser ensuite car frottait sa grosse tête sur ma cuisse pour réclamer moult caresses ! Le troupeau s’éloignant vers le sud il est reparti pour le boulot, tranquillement … 3) mi-octobre avons travaillé au refuge CAF de Font-Turbat, Ecrins (38). La gardienne nous a dit que le grand patou mâle du vallon, Oscar, fort beau mais très impressionnant, est vraiment sympa avec les gamins qui viennent l’été en famille au refuge; il a l’habitude des enfants. Par contre vaut mieux pas sortir la nuit pour pisser un coup ou regarder les étoiles car est alors très énervé !
Je pense donc que c’est toujours une question d’éducation en bas âge de l’animal, et que visiblement être berger et maître (- chien) sont 2 métiers différents !