Les sources journalistiques font état d’une « probable » chute de pierres, ce qui peut éventuellement indiquer que la course n’est plus en conditions, mais avec mille pincettes. Une course comme celle-ci se prépare avec des précautions, en se renseignant auprès des guides locaux, gardiens de refuge, à la jumelle… si on souhaite optimiser le moment pour la parcourir.
@F. Vaillant : cette course est longue, engagée, plus technique que la cotation ne peut le laisser penser, en haute altitude, et n’est en aucun cas une course pour alpiniste peu expérimenté et sans guide. Je te conseille vivement de ne pas la tenter avant d’avoir « pris de la bouteille », ou économiser pour prendre un guide, et avoir l’entraînement suffisant.
Il y a 7 ans, quatre jeunes que j’avais encadrés à Grenoble se sont tués sur Miage-Bionnassay-Mont Blanc (mauvais temps), et cet épisode m’a marqué, car la difficulté technique d’une course n’enlèvera jamais aux autres aspects : altitude, engagement, incertitudes météo… garder la modestie et savoir écouter les différents avis est très important en montagne. Même si les alpinistes arrivent plus ou moins facilement à tirer de l’expérience à partir des récits des autres.
Bonnes courses à toi