Posté en tant qu’invité par des Sohlengânger:
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[quote=« Juljul37, id: 1796091, post:4, topic:140512 »]bonjour,
je m’appelle Julien, je suis nouveau par ici et je cherche désespéramment une réponse pour choisir le bon ski skating par rapport a mon gabarit sachant que je mesure 1m92 et que je pèse 95-100 kg. Je skie souvent dans le jura suisse donc neige rarement dur et gélée.
au niveau de la longueur ça sera surement 192 ou 195 mais après, que choisir comme ski au niveau de la marque et peut on différencier les modèles selon leur rigidité et leurs largeurs?
merci pour vos réponse
Julien[/quote]
Heureux homme !
Oui dans la mode actuelle chez les distributeurs, ce sont les skis de skating « durs » (= raides = hard =stiff) et donc dans la plus grande dimension.
Soit bien évidemment 192 / 195 centimètres en fonction des fabricants.
Heureux homme, car avec ton gabarit tu est sûr de « mettre ces skis à plat ». Sans pour autant qu’ils se transforment en douve de tonneau.
[Perso, je mesure 173 centimètres pour 74 / 76 kilogrammes. J’aime « skier long » avec ces grands skis, et selon la dureté de la neige il me faut des skis souples ou medium difficiles à trouver dans le commerce.]
L’idéal c’est 2 paires de skis :
. une paire pour la neige dure, tassée du matin : « appuis longs et bas » entre la spatule et le talon, ces derniers plutôt raides pour éviter que le talon fuie en montée, comme la neige est porteuse on peut la prendre plus courte à condition que ton poids ne la transforme pas en douves de tonneau
. une paire pour neige molle, voire mouillée, neige d’après midi, neige gros sel de printemps : « appuis courts » (presqu’une chambre à farter comme les skis classiques), la spatule (surtout) et le talon plutôt souples de façon a bien flotter-glisser sur cette neige, à mon avis à prendre la paire la plus longue possible
La différence est facile à faire, si tu serres à 2 mains les skis l’un contre l’autre par le milieu, la paire reposant au sol par les talons :
. si rien ne se passe de particulier = paire plutôt pour neige dure (semelle noire « graphitée »)
. si les spatules s’ouvrent par le haut = paire plutôt pour la neige molle (souvent des semelle noire « graphitée », parfois semelle blanche), on sent bien l’élasticité, très souple au départ, puis très dur…
Et plus il y a des skis « universels » qui empruntent un peu à ces 2 catégories.
Dans le JURA français, le matin c’est bien gelé, tandis que l’après midi c’est plus doux. Et en fin de saison il m’arrive aussi de skier.
Perso j’ai pris une paire pour neige plutôt molle, MADSHUS en 195 « medium », avec un flex très progressif. Un vrai régal.… En neige gros sel je glisse alors que les autres sont plantés. Et en neige dure, après structuration fine de la semelle, les talons ne fuient pas en montée et la prestation en glisse est plutôt honorable.
Néanmoins, mes SALOMON Lab cold en 192 « souple » sont plus adaptés à la neige dure.
Mais comme je skie plutôt à partir de 11 heures du matin et aussi souvent en fin de saison, je sors plus ma paire de MADSHUS.
Pour d’autres c’est l’inverse, je les vois partir aux aurores quand la piste est fraisée de frais avec une neige coupante comme des rasoirs. Dans ma voiture le thermomètre affiche encore -15°C ! On est à Chapelle…
Pour toi, probablement une paire pour neige plutôt molle. Attention : spatule et talon souples, mais patin très raide ! Attention aussi, dans la molle avec cette paire il ne faut pas skier comme un bourrin, mais y aller en souplesse. On doit ressentir la paire de skis se poser-glisser sur la neige… Sur une neige dure on peut tenter d’y aller comme un bourrin et jouer sur l’effet ressort, en priant le ciel qu’elle ne fuira pas en montée avec une pesée trop forte.
Après il faut tester en fonction de son style : chercher la glisse ou plutôt la fréquence. Et du type de neige…
Et puis un « stiff » chez FISCHER, SALOMON ou MADSHUS, c’est réputé moins raide qu’un « dur » chez ROSSIGNOL. Et puis il y a des variations dans la fabrication. Chaque paire (appariée) s’écarte plus ou moins de la moyenne.
Prendre au moins dans la catégorie « performance » ou bien même « compétition ». Avoir des skis légers et bien faits, c’est mieux qu’avoir des boulets aux pieds.
Bonjour d’un jurassien de l’autre côté.