Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Déjà, choisir une rando d’après le chiffre du niveau de risque, c’est complètement suicidaire comme on l’a déjà et souvent dit. Cette seule information est notoirement insuffisante.
Pour les avalanches en pente raide, j’ai un peu la même intuition que ce qu’en dit Nat, à savoir qu’une accumulation type plaque friable ne restera pas très longtemps en place de façon dangereuse dans une pente raide (attention aux plaques dures par contre).
Y’a bien évidemment des contre-exemples, comme le stage de guide (12 ou 13 gusses?) qui s’est fait choper sur la calotte de la Verte (pas très raide c’est vrai, 40° environ) au début des années 60 (aout 63???). 12 ou 13 morts.
Quant au rationalisme de la décision, le sujet a été débattu sur ce forum : on peut en mettre, mais y’a beaucoup d’incertitudes sur les données de départ et une part non nulle d’imprévisibilité en l’état actuel des connaissances, donc c’est pas non plus une panacée.
L’essentiel, c’est de pouvoir remettre en cause le raisonnement ET les données avec lesquels on est parti, en fonction de ce qu’on observe au cours de la course. C’est pas forcément facile, ça l’est un peu plus avec l’état d’esprit « on va voir ».
La poudre, c’est meilleur, c’est parfois plus sécurit en cas de chute, c’est parfois moins sécurit côté avalanche : encore un choix à faire.