Voici ma mésaventure: Mes crampons automatiques ont fini pas fendre les débords avant de mes nepal top evo, horizontalement. Celles-ci ont trois ans !
Suis-je un gros bourrin, tant au moment de serrer le crampon, qu’au moment de taper dans la glace ?
Quelqu’un d’autre a t-il ce genre d’expérience, peut importe la chaussure ?Mais qui est peut-être aussi un peut trop « light » pour durer aussi longtemps que le prix ne le laisserait penser avant cette réparation.
Une première réponse viendrait du cordonnier qui m’affirme que le bras de levier est trop important sur des chaussures de cette pointure (44) et qu’il ne faut pas dépasser le 38 pour ce genre de fixation. Auquel cas, la fixation automatique; et bien c’est du GROS FOUTAGE DE G… ! Mais alors quid de la précision qu’apporte ce système, comparativement aux semi-auto.
A vos claviers si vous avez le goût.
Chaussures fendues par des crampons automatiques
pour moi, soit tu serres comme un demeuré 
, soit c’est un vice de fabrication de la graule 
…
Dans le doute je vais dire oui.
Quel est le modèle de crampons ?
Est-ce que l’effort de frappe est bien réparti tout le long de l’étrier ? (est-ce que l’étrier épouse bien la chaussure ?)
Où est-ce que ça s’est fendu exactement ? Est ce que la fissure passe par les points de contact de l’étrier ?
Quel bras de levier ? Sur un mur de glace, quand on est sur les pointes avant uniquement, le bras de levier génère un effort qui ne passe pas par l’étrier, car on a les efforts suivants :
talon de la chaussure > étrier arrière > crampons : l’étrier arrière tire le talon vers le bas
avant de la chaussure > crampons : l’avant de la chaussure appuie sur le crampons, par la semelle.
En statique, l’étrier avant ne travaille que si le talon est plus haut que la pointe.
Par contre si le crampons n’est pas rigide, la semelle de la chaussure plie. Et en effet, le bras de levier supplémentaire dû aux pointes avant entraine un effort de flexion plus important dans la semelle. Ce qui entraine un effort de cisaillement sur l’épaisseur de la semelle. Si la semelle n’est pas assez solide pour cet effort, elle se fend sur l’épaisseur.
Mais ce n’est pas du tout causé par l’étrier, l’effort est le même quel que soit le système d’attache à l’avant, c’est uniquement la longueur des pointes avant, la longueur de la semelle et le poids du bourrin qui conditionnent l’effort.
Concernant l’influence de la pointure, la longueur de la semelle intervient dans l’effort de flexion, mais on pourrait penser que la semelle est plus solide pour une pointure plus élevée. Ce n’est peut être pas le cas, ce qui expliquerait la pointure limite. Mais il n’y a pas 1 pointure limite, ça dépend aussi de la longueur des pointes avant, et de ton poids !
Je suis du type « standard », 1.80 m pour 71 kg.
Quand je fixe le crampon, ça force « un peu » puis claque contre le talon (sans plus non plus).
Les chaussures sont des nepal top evo et les crampons des vampires speed.
Effectivement, il n’y aurait pas bras de levier. Mais la rupture serait provoquée par la talonnière qui repousse le débord avant contre l’étrier, ajoutée à la frappe. Le tout usiné avec un plastique à deux balles.
L’étrier épouse bien le débord et la rupture parait partir du centre. Celle-ci se situe vraiment à la base du débord, à l’angle que forme tout débord; puis se fissure vers le pied, à l’horizontale sur toute la surface.
tu parles du bout de plastique vert à l’intérieur du débord avant?
il est également fendu sur mes nepal top extrème, ainsi que sur les trango ice du collègue, mais vu l’épaisseur du-dit bout de plastique, ça ne m’inquiète pas plus que ça…
Exactement, mais l’usure de la semelle et la fente du débord font que mon crampon se détache à chaque sortie. Ca devient soulant, donc j’ai confié le tout au cordonnier.