Bonjour,
Pour l’Elbrus, comme le précise @SEBonhomme_de_neige, tout est possible question chaussures, à conditions de ne pas avoir le vrai mauvais temps comme j’ai pu le subir (fin avril 2013, avec du -28°C, le vent m’a occasionné des gelures sur le visage, et pour les mains, j’ai apprécié les moufles Valandré).
J’avais à l’époque des Spantik que je n’ai pas regrettées, le chausson amovible a été bien agréable au bivouac.
Même si l’équipement des russes sur place est folklorique et souvent hors d’âge, je n’irai pas sur cette montagne avec des chaussures d’alpinisme classique.
Depuis, j’ai changé mes Spantik pour des G5 avec plusieurs 5000 & 6000 réalisés depuis. Il n’y a pas de chausson, mais la thermicité est excellente, elle sont moins volumineuses et bien plus agréables que les Spantik pour marcher et cramponner dans des passages techniques ou dans du mixte.
Pour le Kilimanjaro, même s’il a fait très froid le jour du sommet, j’ai tout fait en chaussures d’approche (pas de neige).
Je n’ai pas fait l’Aconcagua, mais des sommets chiliens dans la Puna Atacama (dont l’ojos Del Salado). Là aussi, même s’il n’y a pas de neige, même si on fait des 5000 d’acclimatation en baskets, je n’irai pas sans des chaussures type G5 ou Scarpa Phantom. Le mauvais temps et surtout le vent y sont terribles.
Quant au choix du modèle et de la pointure, c’est ton pied qui dira, avec quand même une bonne marge libre devant les orteils si tu veux les garder ! Sur la G5, le système de maintien « Boa » permet une tenue du pied irréprochable, même si les orteils nagent.
B.A.