Chambéry et Chamonix : soirée Chantal Mauduit, une femme alpiniste!

2 soirées gratuites, à Chambéry le mardi 05/04 et à Chamonix le samedi 16/04, pour la parution du livre Chantal Mauduit, elle grimpait sur les nuages.
La 4ème de couv donne envie :
À 10 ans, Chantal Mauduit écrivait dans son journal intime:« J’aimerais faire de l’alpinisme, malgré les dangers qui nous épient, malgré les séracs, les corniches, les avalanches. »
Vingt-quatre ans plus tard, en mai 1998, elle disparaît avec Ang Tsering, son ami sherpa, ensevelie par une avalanche sur les pentes du Dhaulagiri. C’était le septième 8000 qu’elle rêvait d’atteindre après le K2, le Lhotse, le Manaslu et le Gasherbrum II. Des Alpes à l’Himalaya, Chantal Mauduit a mené une vie intense, hypnotique comme l’air des hautes altitudes. Elle lisait Rimbaud et parlait le népalais, riait toujours d’être là où ses pas de nomade joyeusement perchée la menaient. Passionnée de mots, elle aimait taguer des poèmes sur sa tente et les soufflait dans l’espace depuis ses sommets.
Alexandre Duyck a pu explorer les carnets intimes de cette alpiniste singulière pour restituer la vie d’une aventurière de l’altitude, qui vécut d’air rare et de poésie.
Toutes les infos sur le site des éditions Paulsen!

Merci de reparler d’elle. J’avais adoré son livre « J’habite au paradis », je me réjouis de lire celui-là.

J’ai lu le livre sur Chantal Mauduit.

J’étais content de voir un livre sortir sur Chantal Mauduit car je trouve sa personnalité rafraîchissante et décalée (à l’image de celle d’un Marc Batard, qui lui aussi écrivait sur sa tente (son portaledge aux Drus).
L’auteur a ce mérite d’être le premier à faire cette bio.
C’est plaisant à lire.

Pour autant, je n’ai pas été bouleversé par ce bouquin.

  • J’ai trouvé l’auteur un peu trop admiratif, de parti-pris pour Chantal.
  • C’est très centré sur Chantal, il y a peu de lien fait avec son époque, son environnement social, culturel.
  • L’auteur cite les carnets de Chantal, interroge les personnes qui ont rencontré Chantal, mais il en reste à ça. Je trouve qu’il n’essaye pas suffisamment de prendre du recul, de dégager sa propre perspective sur Chantal - qui aurait pu être différente de celle de ses proches et de ses amis.
  • Il tente peu d’explications des comportements de Chantal, il demeure très descriptif.
  • La dimension « amatrice de poésie, rêveuse, décalée » de la personne de Chantal revient sans cesse, sans cesse, sans cesse. Or, c’est déjà l’image donnée dans les articles qui étaient sortis sur elle années 90. Du coup, l’image que l’on a d’elle évolue peu. On a juste plus de détails.

Il est vrai que je sors d’une autre bio, celle d’Alex McIntyre « Une vie comme un tigre », qui est gé-niale. Du coup, par comparaison, celle-ci paraît avoir moins de relief.
Quelqu’un a lu cette d’Eric Escoffier par Jean Mi Asselin ?