Il y a la Loi, certes mais il y a la manière de l’appliquer, de la faire vivre (évoluer?) de sorte qu’elle soit agrée par le plus grand nombre, accueillant ainsi la richesse des avis et la diversité de sensibilités. « On arrive avec une opinion, on peut en repartir avec une autres » ; n’est-ce pas l’utilité d’une discussion ?
Si la Loi pose clairement des limites, la liberté de leur appréciation par des modérateurs s’apparenterait à une forme de censure dès lors qu’ils ne seraient pas capables de mettre à part eux-mêmes leur propre sensibilité ; allant parfois jusqu’à stigmatiser le délit d’intention.
Personne n’est à ce point dans la tête de l’autre pour jauger de ce qui motiverait explicitement tel ou tel propos. Pas davantage pour en qualifier l’auteur ou lui reprocher une sensibilité ou un mode de raisonnement particulier. Et en vertu de quoi on priverait des participants de connaître un avis différent du sien ?
Déjà, puisse la modération modérer ses propres réactions, ses émotions, ses points de vue pour permettre des échanges peut-être moins lissés et d’un ton moins convenu, mais où un plus grand nombre de participants sera motivé pour apporter sa contribution et sa diversité. A trop vouloir ranger ou ordonner au nom d’une vision trop élitiste, le forum deviendrait LA CHOSE d’une minorité.
Au surplus, le bénévolat ne saurait être ni une excuse ni un privilège, pas plus que le statut des intervenants sur le forum : chacune et chacun d’entre-nous a une expérience susceptible d’intéresser l’autre, qu’il soit professionnel, encadrant, débutant ou vieux briscard, pratiquant occasionnel …