Caca Bouda

Posté en tant qu’invité par yo:

Hum…un sujet qui fache…
L’Homo-Sapiens-Dejectionus est un animal qui parcours nos montagnes et qui a une facheuse tendance a laisser diverses traces de son passage, du style jaune-orange (Suivant l’hydratation) ou pire encore, quelques spécimens marrons recouvert d’un petit papier rose…

Bref, pour y remedier, il y a, suivant les refuges, on décide en général d’un endroit adapté pour que cet « animal » se livre à ses besoins naturels.

J’étais au Chatelleret ce WE. L’eau etant coupée, une petite cahutte métallique a été installée au bord du torrent (pourquoi là ?).
A l’intérieur, point de trou, mais un véritable « tas de merde » (désolé, il n’y a pas d’autre mot pour décrire le pitoyable spectacle, et je ne parle pas de l’odeur !)
Bref, n’existe-t-il pas des systèmes un peu plus développé que ça ? (WC chimiques, traitements…)

Je ne critique pas le gardien, qui fait avec les moyens du bord, mais je ne sais pas quelle est la position du CAF sur ce problème ? Je pense qu’il faudrait sérieusement y reflechir, je ne vous raconte pas le tableau losque la cabane va être démontée, et lorsque la neige va fondre…

Bref, c’est encore et toujours le problème de la sur-fréquentation en montagne. Des réactions, des idées ?

Yo

Posté en tant qu’invité par catherine:

yo a écrit:

Bref, n’existe-t-il pas des systèmes un peu plus développé
que ça ? (WC chimiques, traitements…)

le pb n’est pas simple, il y a le « confort » de l’usager (dans certains, on a l’impression qu’on va mourrir intoxiqué ou étouffé), mais aussi le pb de pollution de l’environnement.

je crois qu’au refuge marguerita (4600m) au Mont Rose, ce sont des WC chimiques, et qu’il y a une taxe spéciale pour contribuer à l’évacuation (par hélico).

j’ai vu dans un refuge suisse des WC ‹ secs › (je ne sais plus le terme) ça avait l’air de pas mal fonctionner, pas d’odeur. Je ne sais plus comment les résidus étaient acheminés dans la vallée.

au refuge de La Pra (Belledonne), je crois que le CAF va installer des WC avec épandage dans le grand plat qui est devant le refuge. Mais ça va créer un gros pb de pollution de l’eau qui passe par là.

Posté en tant qu’invité par Eric:

Surtout que la particularité de La Pra, c’est que le ruisseau qui en est issu, arrive dans le captage d’eau de Meylan, Corenc, Biviers…
Mais c’est pris en compte par le CAF, et une solution adaptée sera mise en oeuvre!

Sur le principe, les chiottes exemplaires sont ceux de la cabanne des Dix. Reste à être sur que tout est bien fait comme cela y est écrit…?

Posté en tant qu’invité par catherine:

Eric a écrit:

Surtout que la particularité de La Pra, c’est que le ruisseau
qui en est issu, arrive dans le captage d’eau de Meylan,
Corenc, Biviers…
Mais c’est pris en compte par le CAF, et une solution adaptée
sera mise en oeuvre!

ouf ! Les zeureux zabitants de meylan, corenc, biviers (banlieue chic de gre) auront de l’eau propre !
mais la « solution » sera t-elle installée en amont de l’épandage … ?
les moutons, les campeurs et les randonneurs ont-ils été pris en compte sur ce point ?

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Il y a un modele interessant de chiotte solaire au refuge du Parmelan au dessus d’Annecy. Le systeme permet la decomposition rapide grace au chauffage solaire. Je ne sais plus ce qu’il advient des restes (c’est explique a l’interieur, mais je n’ai pas bien retiendu la lecon). Le refuge se trouve a 1800m en terrain calcaire et est relie a la vallee par un monte charge.

Posté en tant qu’invité par yo:

C’est clair qu’aux Dix, le procédé de séparation « pipi-caca » semble interessant, mais ça doit avoir un prix de redescendre le tout en hélico et de les traiter à part…

Sinon, je sais qu’il existe, comme le dit Catherine des WC « secs », notamment dans certains refuges du Vercors, mais je serais curieux de connaitre le principe.
Yo

Posté en tant qu’invité par Charles:

L’autre possibilité serait de faire comme avec ses déchets alimentaires (ça n’en est pas très loin d’ailleurs!) cad de les placer dans une poche (étanche de préférence)et de redescendre le tout dans la vallée une fois la course terminée.
Bon j’avoue que je n’ai jamais essayé et que ça ne me tente que moyennement.Mais peut etre dans un autre millénaire cela sera peut etre la norme ; qui sait?

Posté en tant qu’invité par Francois:

Il existe un bouquin « Comment chier dans la nature » ou qq chose comme ça (je n’ai pas en tête le titre exact) écrit par une américaine (il faut bien être américain pour pondre, si je puis dire, un bouquin sur ce sujet) qui donne tout un tas de renseignements pratiques et théoriques sur la question.

Posté en tant qu’invité par alexis:

C’est deja le cas au yosemite avec l’obligation de descendre un shitbag plein, et le garde du parc verifie son contenu …

Deja, redescndez vous les petits papiers roses ?

Alexis

Posté en tant qu’invité par serge:

« Comment chier dans les bois »

Sous des aspects de pipi caca, ce livre est une mine d’idées et de solutions sur le stockage et le traitement de la merde dans la nature, bien sur arrangé à la sauce américaine, c’est à dire avec une bonne dose d’intégrisme. On vous explique même ou poser vos déjections pour nuire le moins possible à l’écosystème.

C’est un bouquin que l’on peut prêter (Hein alexis).

Sinon, puisque le sujet est abordé, je m’élève une nouvelle fois contre les « chieurs de bivouacs ». Il m’est arrivé de nombreuses fois de retrouver une ou plusieurs merdes humaines dans des bivouacs naturels. Alors s’il vous plait, informez autour de vous pour que ceci n’arrive plus.

A propos des papiers roses, quand j’en ai…, j’essaye de tout bruler sauf évidemment en zone sensible au feu.

Bonne journée qui commence bien

Posté en tant qu’invité par Charles:

J’ai encore 2 autres possibilités :

  • En hiver prendre du PQ blanc et en été vert kaki
    (Bon c’est vrai que ça ne règle pas le pb de la pollution)
    -2ème possibilité : manger liophilisé sans eau et surtout ne rien boire
    Normalement à la fin on doit finir par faire caca et pipi en poudre .Du coup le retraitement des déchets est beaucoup plus simple.Le problème résiduel c’est : qu’est ce qu’on fait du cadavre qui reste?

Posté en tant qu’invité par Bubu:

T’inquiete Charles, ces solutions sont discutees dans le livre de Francois !

Posté en tant qu’invité par Un Ours:

Au fait le livre, il est à qui ??? Au gros ou au maigre ???

Posté en tant qu’invité par serge:

Le maigre l’a offert au gros et le gros l’a offert au maigre.

Tout ca pour noel.

Merci papa noel

Posté en tant qu’invité par Encore l’ours:

Quel esprit de famille!!!

Bon donc j’devrais bien pouvoir en récupérer en prêt isn’t it???

Posté en tant qu’invité par willis:

Dans le hors série n°4 été 2001 de MONTAGNES Magazine, il y avait un article sur la question. Un système « sec » est utilisé au lac d’Allos, et est efficace avec 150 utilisateurs/jour.
Principe: séparation pipi-caca sur un plan incliné. Pipi auto désinfectant, caca séché (soleil??..) et devient inodore --> transformé par les lombrics, ou redescendu dans la vallée.
Au refuge des Ecrins, par contre, aucun traitement: 14 m3/an rejetés par 9400 nuitées, apparemment sans pollution en aval (??..)
Et la pollution, c’est aussi le reste: plastiques, cannettes,… Bien que nos montagnes ne sont pas si sales, du moins le long des sentiers, loin des routes.