C2C v5 en préparation!

Posté en tant qu’invité par Association Camptocamp:

Une nouvelle version des sites communautaires en préparation !

[Lire l’article]

Posté en tant qu’invité par J2LH:

L’ouverture à de nouvelles activités : la raquette à neige

Chouette une réserve à Jideuze !

l’identification facultative

Ca c’est bien également.

Posté en tant qu’invité par Dani:

A noter le fait que MéteoFrance regarde attentivement les champs « condition » et « méteo » de les sorties
c2c pour affiner ses observations, ses prévisions et ses bulletins de risque d’avalanches,
d’où on peut en tirer deux conclusions:

a) - les sorties sur c2c ont une certaine utilité/crédibilité aux yeux des professionnels. Par sa quantité et par sa qualité.

b) - de a) s’en dérive une responsabilité collective et individuel au moment de remplir les champs « conditions » et « méteo ». Il faut le faire, et il faut le faire bien.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Dani a écrit:

b) - de a) s’en dérive une responsabilité collective et
individuel au moment de remplir les champs « conditions » et
« méteo ». Il faut le faire, et il faut le faire bien.

A mon avis la resposabilité reste entièrement du côté des services météo. Si un amateur se plante dans sa compréhension de facteurs météo ou nivo je ne vois pas en quoi sa responsabilité peut être « engagée »

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Je pense que MF peut se baser sur C2C pour l’enneigement, la limite skiable, l’état de surface. Pour ça, C2C est un outil formidable.
Pour l’estimation du risque, je doute que les descriptifs soient toujours pertinents, et je doute que MF s’en serve bcp.
Mais je suis d’accord qu’il faut essayer de bien les remplir, ca peut marcher dans certains cas.

Posté en tant qu’invité par tetof:

et je doute que MF s’en serve bcp.

Tu as tord. Les informations ne sont pas toujours d’une très grande précision mais ces descriptifs servent à Météo-France. Ces descriptifs qualitatifs, notamment du type/quantité de neige rencontrés, permettent de compléter les infos quantitatives obtenus par des systèmes de mesures classiques.

La multiplicité des informations pallie probablement à la précision des informations. IL est également probable que météo-france fait la part des choses en fonction des contributeurs.

Posté en tant qu’invité par marmotte:

Lu ce commentaire lors de la sortie suivante sur C2C : « Combes chargées, pas mal de plaques, mais bien stabilisées, grâce à la présence de l’ombre. »
http://skirando.camptocamp.com/sortie29267.html?page=2&dlg=1&sdt=<1171666800
16 février, Pointe des Grands.

Et puis lu ce jour sur le BRA pour l’Isère : « Ces plaques et accumulations restent instables localement surtout à très haute altitude où les plus fragiles peuvent constituer un danger même pour un skieur évoluant seul. On se méfiera tout particulièrement des pentes Nord ou peu ensoleillées de haute altitude supérieure à 2500m environ. »

Alors, est-ce que l’ombre et le froid sont facteurs de stabilisation des plaques ? J’ai tendance à faire confiance au BRA plutôt qu’à un inconnu sur C2C…

D’où ma méfiance quant aux commentaires sur C2C : je ne prends en compte que ceux de gens que je connais, ou qui m’ont donné confiance par rapport à la précision, le détail et la cohérence de leurs observations, tant sur les forums que sur leurs compte-rendus de sortie. Ce qui ne fait pas beaucoup de gens… même une indication aussi triviale que la limite de l’enneigement peut varier beaucoup sur une même sortie le même jour, entre ce que j’ai vu sur place et ce que j’ai lu sur C2C le soir !

Peut-être que si MF veut prendre en compte les commentaires de C2C, il faudrait assurer une formation nivo/météo à ceux dont elle prendrait en considération les observations. J’imagine aussi que ces gens rempliraient une grille-type d’informations sur leur sortie.

Bon ski en tous cas à ceux qui sortent, moi je couve mon bébé en regardant la neige verte de Chartreuse (cette année, c’est la neige qui est verte, pas la liqueur).

Marmotte.

tetof a écrit:

et je doute que MF s’en serve bcp.

Tu as tord. Les informations ne sont pas toujours d’une très
grande précision mais ces descriptifs servent à Météo-France.
Ces descriptifs qualitatifs, notamment du type/quantité de
neige rencontrés, permettent de compléter les infos
quantitatives obtenus par des systèmes de mesures classiques.

La multiplicité des informations pallie probablement à la
précision des informations. IL est également probable que
météo-france fait la part des choses en fonction des
contributeurs.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

marmotte a écrit:

Alors, est-ce que l’ombre et le froid sont facteurs de
stabilisation des plaques ?

D’une manière générale non.

Posté en tant qu’invité par tetof:

marmotte, j’ai l’impression que tu n’as pas lue ce que j’ai écrit au-dessus.

Peut-être que si MF veut prendre en compte les commentaires de C2C
Pas besoin de parler au futur, MF prend déjà en compte les infos de c2c.

D’où ma méfiance quant aux commentaires sur C2C : je ne prends en compte que ceux de gens que je connais, ou qui m’ont donné confiance par rapport à la précision, le détail et la cohérence de leurs observations, tant sur les forums que sur leurs compte-rendus de sortie.

Il est plus que probable que MF fait la même chose.

Posté en tant qu’invité par aRNauD:

marmotte a écrit:

même une indication aussi triviale que la limite de
l’enneigement peut varier beaucoup sur une même sortie le même
jour, entre ce que j’ai vu sur place et ce que j’ai lu sur C2C
le soir !

Marmotte, meme sur cette information, ton observation sera tout aussi subjective que celle de l’auteur du compte rendu…

cordialement
aRNauD

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Quelques précisions sur l’utilisation des sorties par Météo France :

Tout d’abord, quand Dani parle de responsablilité, ce n’est pas juridqiue, c’est juste qu’il faut avoir conscience que les sorties ne sont pas lues seulement par ses potes restés en bas, mais par tout plein de personnes qui ne sont pas toujours au fait des sous-entendus (parfois même dans les conditions, il y a des références par rapport à des sorties antérieures ou même à des blogs, c’est un jeu de piste pour retrouver ce qu’à voulu dire l’auteur :-).

Ensuite, MF ne consulte pas seulement C2C, mais tous les sites du genre.

Enfin, évidemment que dans les compte rendus, MF ne recherche pas les analyses de risque que certains ont fait pour faciliter sa propre analyse. S’il y en a, et que c’est bien fait, tant mieux. Mais ce n’est pas indispensable.
Ce que MF recherche, et les lecteurs aussi, ce sont des indications objectives et simples/fiables :

  • Epaisseur du manteau : surtout dans les zones mal enneigées, pour pouvoir estimer l’échéance à laquelle ce sera inskiable (l’épaisseur seule ne suffit pas pour cela, il faut beaucoup d’expérience, mais il faut au moins ça). Dans les zones bien enneigées, c’est plus difficile d’évaluer l’épaisseur moyenne, il faut mesurer avec la sonde dans diverses configurations. Perso, je la donne rarement dans les zones bien enneigées, car je la mesure rarement.

  • Epaisseur de neige fraiche, ou de la dernière chute, surtout si elle est facilement identifiable. C’est le plus important après une chute à mon avis. En effet, souvent avant la chute il y avait un risque 2 ou 3 en baisse, donc les plaques qui se formeront avec la nouvelle chute ne concerneront que la fraiche. Or grace aux sortie et aux BRA, on connaissait bien la qualité de la neige en surface. La chute va créer des plaques, mais tout dépend de la quantité de fraiche. Avec de l’expérience, les mesures faites en fond de vallon permettent d’évaluer les épaisseurs en haut des pentes, donc ces mesures sont intéressantes (même sur des itinéraires de risque 4).

  • Qualité de la neige de surface (de la dernière couche), en mentionnant une tranche d’altitude et une orientation : cela permet d’évaluer la qualité du ski pour les jours à venir, et d’évaluer les risques suite à une nouvelle chute à venir. C’est le plus important entre les chutes à mon avis.
    Il faut essayer de donner assez d’infos pour pouvoir évaluer l’évolution le lendemain. Par exemple, il y a de la poudre, mais sur le bas on est en dessous de l’isotherme et ça a pris un peu le soleil : c’est toujours bien skiable à 13h, mais on sent bien qu’elle s’est un peu humidifiée. Le lendemain, cette partie sera toute croutée. Si on met seulement « super poudre de haut en bas », ce qui était le cas à 13h, rien ne permet de prévoir la croute à venir, à part un croisements d’infos issus de nombreuses sorties dans le même massif. Cela est valable dans les massifs fréquentés ce jour là, mais sinon…
    Il n’est pas nécessaire d’évaluer l’évolution de la neige. Il suffit de mentionner « poudre un peu hmidifiée sous 1700m, mais toujours bien skiable à 13h ». C’est tout, à chacun d’évaluer l’évolution en fonction de son expérience, car on a parfois une sensation de poudre humidifiée sur 15cm, alors que seule les 3 premiers cm sont humides : le lendemain, 30mn de soleil réhumidifiront cette petit croute, et la qualité du ski sera similaire à la veille. Donc comme on n’a pas fait de mesure de taux d’eau liquide en fonction de la profondeur, on indique juste que c’est un peu humidifié.

  • Qualité de la sous couche, cohésion fraiche / sous couche : tout dépend de l’épaisseur, ce n’est pas toujours facile à évaluer sans creuser.

Il n’est pas nécessaire d’évaluer un risque d’avalanche. On peut indiquer son évaluation perso, mais c’est plus pour expliquer pourquoi on est allé là : « J’estimais à un risque 2, comme le BRA, mais en arrivant dans le vallon j’ai constaté que ça craignais plus : risque 3 à mon avis. J’ai donc renoncé à telle pente, c’est le but. En descendant, j’ai vu des personnes qui y sont descendues à vue, ça a tenu, mais je n’aurais pas passé 3/4h là dedans pour y monter. »
Par contre, il est utile de décrire ce que l’on a vu : traces de plaques et coulées, signes lors de la progression (fissures, wouff), même si il ne s’est rien passé sur l’itinéraire, que l’on avait justement choisi pour être en sécurité.

Un exemple de compte rendu insuffisant, qui n’apporte pas d’infos par raport au BRA ou en extrapolant d’après le sorties dans le même massif :
On chausse comme d’habitude , à savoir un peu avant la sortie de la foret. Les conditions furent idéales, tous les couloirs à droite et à gauche de la combe se sont purgés en raison des fortes chaleurs de la veille, la neige est accumulée dans le vallon.
Sortie au Rocher Blanc de samdi dernier.
Je ne veux pas blamer l’auteur, il a saisi sa sortie, on peut toujours lui envoyer un mail pour demander plus d’infos.
Mais d’après les sorties dans Belledonne les jours précédent, on se doutait que ça chaussait là. L’indication des purges des couloirs est intéressante. Par contre, aucune indication sur l’état de la neige. « Idéale » : ouais, mais je ne pense pas qu’il y avait 40cm de poudre légère, ce qui constitue pour moi l’idéal sur cet itinéraire (et oui, « idéal », c’est subjectif !). Donc en fait, l’idéal était qu’il n’y avait pas de croute. Mais qu’y avait-il ? 5cm de poudre sur dure ? carton portant ? soufflée/frittée (« moquette » sèche) ? transfo dure régulière avec bonne accroche ? Tout ça sont des neiges très skiables. Mais la qualité réelle reste un mystère.
Alors qu’il suffit de dire « 5-10cm de fraiche sur dure, ou soufflée bien skiable », ou qqch du genre (les conditions devaient être celles là à mon avis).

Posté en tant qu’invité par Francois:

Avec Bubu, on n’est jamais déçu; on en a toujours pour son argent…

Posté en tant qu’invité par tetof:

L’idéal est de l’appeler vendredi soir après qu’il ait fait un tableau croisé dynamique permettant de traiter les conditions de courses et de choisir la neige optimum du lendemain. :slight_smile: