Brouillard, boussole, carte, gps

Posté en tant qu’invité par Ploum:

Ca va, vous vous amusez bien?
Z’avez rien d’autres à faire le samedi jusqu’à minuit et le dimanche à partir de 7h20 que de parler dans le vide…
Allez quoi, sortez, prenez l’air, couchez vous tot, levez vous tot, l’avenir va vous sourire!

Posté en tant qu’invité par Genepy:

genial!,une discussion Levieux / R2D2…

Posté en tant qu’invité par Garfield:

yavait longtemps!

Posté en tant qu’invité par Pave:

Quand la meteo est mauvaise, le mieux a faire c’est de rester a la maison.
Si on se fait prendre dans le mauvais temps, le mieux est de faire demi-tour. (il y aura rien de mieux a voir la-haut!)
S’il vaut mieux continuer un peu pour trouver un abri, il faut etre certain de sa position actuelle et etre certain de la trouver (carte + boussole + alti ou carte + gps).
Si la route est longue avant d’atteindre un abri, il est probable que la rando ne sera un bon souvenir…
Dans les conditions de mauvaise visibilite, il n’y a pas que l’orientation a gerer. Dans le groupe l’un aura de serieux problemes d’equilibre, l’autre des angoisses, etc…
Certains terrain ne se pretent pas du tout a ce jeu, et pas seulement a cause de la presence de barres…
C’est 3 fois plus fatiguant qu’une rando par beau temps…

Je me souviens avoir tente une petite rando dans le brouillard (brouillard tres dense avec petite neige de gros flocons epars). On a pu arriver exactement ou ou voulait sans probleme mais la descente a ete un vrai enfer (justement a cause de l’equilibre de certains et de l’appreciation de la vitesse et des distances). Plus bas, on retrouvait les pistes d’une petite station. Quand on a rejoint la premiere remontee mecanique, on a range la carte et arrete de se continuellement se reperer car on connaissait bien le coin. En quelques minutes on s’etait « paumes » entre les pistes… on a meme croise des teleskis (qui fonctionnaient!!!) sans les voir! Plus loin on a fini par reconnaitre une piste verte qu’on savait etre completement a l’ouest de la station… quand on a croise un fondeur qui nous a dit ou on etait, on a enfin pu rejoindre les voitures… on avait fait 4km de trop a l’ouest et on avait quitte la station de ski pour se retrouver au centre de ski de fond a cause de 10mn de relachement d’attention.

Posté en tant qu’invité par tucco:

Bonlour,
lu dans le journal " l’indépendant " des Pyrénées orientales
Edition du 11 Mars 2007

P y r é n é e s - O r i e n t a l e s

Il a survécu à une nuit entière dans la tempête par -15°C

Un randonneur de 55 ans s’est égaré vendredi soir sur les hauteurs de Formiguères. Il a passé 15 heures seul, dans la nuit, abrité contre un arbre, fouetté par un vent à 140 km/h avant d’être retrouvé par les sauveteurs CRS hier matin… sain et sauf.

C’est Jean-Brice Leroy, le gardien du refuge des Camporells qui nous a prévenus. Il nous a dit qu’il avait été contacté sur son téléphone portable par un randonneur qui était perdu dans la montagne. Et il a précisé que les conditions météo étaient totalement apocalyptiques", explique le chef Mondié de l’équipe des CRS sauveteurs de Pyrénées 2000.
Vendredi. 18h50. A cet instant, ils l’ont déjà compris. La nuit va être très longue pour l’équipe des cinq sauveteurs. Et plus longue encore pour l’homme, âgé de 55 ans, originaire du secteur d’Ille-sur-Têt, qui s’est égaré sur les hauteurs, seul, en pleine nuit, saisi par le froid, avec des températures avoisinant les -15°C, et fouetté par le vent qui soulève la neige par bourrasques à plus de 140km/h.
Seul espoir:
son téléphone portable
Parti du plateau des Abeillans dans la matinée, il avait l’intention de faire une petite randonnée et de rallier le refuge des Camporells dont il s’était d’ailleurs assuré de prendre le numéro de téléphone. Or, en fin de journée, il s’est égaré après avoir passé le refuge de la Balmette. Il a été pris en un rien de temps au cœur d’une véritable tempête. Habillé avec des vêtements légers pour une excursion d’une journée. Sans aucune visibilité. Incapable d’apercevoir le sac qu’il a posé quelques instants plus tôt par terre. Sans pouvoir même dire où il se trouve précisément. Et, comme dernier espoir, la liaison téléphonique avec le gardien du refuge.
Un relais qui sera d’ailleurs d’une importance capitale pour les sauveteurs Mondié, Gil, Vial, Enrich et Cottray, qui aussitôt déclenchent les recherches. Aguerris aux techniques d’orientation, ils entrent les différents points de localisation dans leur GPS afin de pouvoir se diriger dans la montagne mais surtout pouvoir revenir sur leurs pas dans la nuit et le blizzard. A l’aide d’une chenillette mise à disposition par la station de ski de Formiguères, l’équipe accède au sommet des pistes, gagne le refuge puis part dans la nuit. Envers et contre l’obscurité, les plaques de verglas, et le déchaînement des éléments.« De mauvaises conditions météorologiques, on en rencontre assez régulièrement. On a l’habitude de travailler avec du brouillard mais quand, comme cette nuit, tout est cumulé, c’est très difficile », précise le chef Mondié.
De temps à autre, les secours entrent en contact avec le randonneur pour lui parler, le soutenir moralement, s’assurer qu’il va toujours bien, et tenter de le localiser.
Mais l’homme ne peut leur fournir aucun élément précis. Il lui a été conseillé de déconnecter son portable de temps à autre pour économiser la batterie et de ne pas trop bouger de son point initial. Il trouve un abri contre un arbre.
Là, adossé, il attendra des heures. Seul au milieu de nulle part. D’un courage et d’un sang froid purement exemplaires.
Quatre heures du matin et… toujours rien
Les recherches se poursuivent jusqu’à 4heures du matin. En vain…
Les CRS sont contraints de rebrousser chemin jusqu’au refuge où ont été acheminées les batteries pour les matériels d’orientation. Deux heures plus tard, ils repartent, dotés d’un balisage GPS plus important. La méthode de la triangulation est également utilisée à l’aide des relais du fournisseur téléphonique du randonneur. Sans succès. Ce sera finalement le professionnalisme des sauveteurs qui payera.
A 10heures hier. Soit 15heures après l’alerte, le randonneur est enfin repéré. Par miracle, il est sain et sauf mais épuisé et souffre d’une hypothermie. La température de son corps est descendue jusqu’à 35°. Et pourtant, il chausse ses raquettes et repart avec la caravane de sauvetage jusqu’au refuge desCamporells où ils arrivent finalement à 10h40. Là, le randonneur a pu se restaurer, se réchauffer et passer un petit moment avec Jean-Brice Leroy, véritable professionnel de la montagne, qui, au bout de la ligne, lui a peut-être sauvé la vie.
Puis, l’heure est venue de redescendre. A pied jusqu’au sommet de la serre de Maury d’abord, puis avec la dameuse qui a permis une nouvelle fois de déposer le randonneur et les sauveteurs à la station de Formiguères à 13h45.
Après examen par les sapeurs-pompiers et les médecins, le randonneur a finalement pu regagner son domicile aux environs de 17heures samedi. Fin d’une incroyable aventure.

Laure Moysset

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pave a écrit:

Quand la meteo est mauvaise, le mieux a faire c’est de rester a
la maison.

Sûrement pas, on peut sortir par à peu près n’importe quel temps mais pas n’importe où. Ca permet de prendre de l’expérience, de tester son équipement et puis si on choisit bien son objectif on regrette finalement rarement d’être sorti.

S’il vaut mieux continuer un peu pour trouver un abri, il faut
etre certain de sa position actuelle et etre certain de la
trouver (carte + boussole + alti ou carte + gps).

Avec la gestion du groupe c’est sans doute le plus difficile, il n’est pas très difficile de suivre un cap en plain brouillard (sur terrain pas trop défavorable) mais si à un moment tu changes ta méthode, par exemple en suivant un trace plutôt que de continuer à suivre l’azimut que tu avais fixé tu ne sais rapidement plus où tu es et si la trace n’est pas la bonne tu es mal.

Pour la gestion du groupe c’est là que l’on voit si le leader est capable de se montrer assez sûr pour prendre l’ascendant sur son groupe.

C’est 3 fois plus fatiguant qu’une rando par beau temps…

Oui, mais souvent intéressant.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Pave a écrit:

Quand la meteo est mauvaise, le mieux a faire c’est de rester
a
la maison.

Sûrement pas, on peut sortir par à peu près n’importe quel
temps mais pas n’importe où. Ca permet de prendre de
l’expérience, de tester son équipement et puis si on choisit
bien son objectif on regrette finalement rarement d’être sorti.
Ce n’est pas mon experience. J’ai presque chaque fois regrette de ne pas etre reste a la maison. Passer du niveau d’experience de « bon randonneur » a expert en orientation demande de se forcer a sortir chaque fois que les conditions sont mauvaises. Entre les deux, c’est a mon avis une prise de risque vaine, ou l’impression de confiance risque d’avoir un effet plus nefaste que d’etre conscient de son incompetance a gerer le plus minime facteur aggravant qui peut surgir et qui peut etre independant de la meteo ou de l’orientation.

S’il vaut mieux continuer un peu pour trouver un abri, il
faut
etre certain de sa position actuelle et etre certain de la
trouver (carte + boussole + alti ou carte + gps).

Avec la gestion du groupe c’est sans doute le plus difficile,
il n’est pas très difficile de suivre un cap en plain
brouillard (sur terrain pas trop défavorable) mais si à un
moment tu changes ta méthode, par exemple en suivant un trace
plutôt que de continuer à suivre l’azimut que tu avais fixé tu
ne sais rapidement plus où tu es et si la trace n’est pas la
bonne tu es mal.
Je ne suis jamais une trace sauf si elle coincide avec le cap que je dois suivre, …ou si je suis perdu.

Pour la gestion du groupe c’est là que l’on voit si le leader
est capable de se montrer assez sûr pour prendre l’ascendant
sur son groupe.
Non, c’est trop tard!!! le leader l’est depuis la preparation de la course jusqu’au retour au bistrot, surtout si comme tu le dis plus haut, tu decides deliberement de sortir dans de mauvaises conditions.

C’est 3 fois plus fatiguant qu’une rando par beau temps…

Oui, mais souvent intéressant.
Par beau temps, oui. Sinon, il y beaucoup d’autres choses interessantes a faire: une partie de petanque dans le noir?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pave a écrit:

Ce n’est pas mon experience. J’ai presque chaque fois regrette
de ne pas etre reste a la maison. Passer du niveau d’experience
de « bon randonneur » a expert en orientation demande de se
forcer a sortir chaque fois que les conditions sont mauvaises.
Entre les deux, c’est a mon avis une prise de risque vaine, ou
l’impression de confiance risque d’avoir un effet plus nefaste
que d’etre conscient de son incompetance a gerer le plus minime
facteur aggravant qui peut surgir et qui peut etre independant
de la meteo ou de l’orientation.

Attention, je n’ai jamais dit qu’il s’agissait de prendre des risques mais de savoir adapter sa sortie aux conditions, c’est très différent.
Si tu sais te débrouiller tu ne prendras pas plus de risque par mauvais temps que par beau temps.

Pour la gestion du groupe c’est là que l’on voit si le leader
est capable de se montrer assez sûr pour prendre l’ascendant
sur son groupe.
Non, c’est trop tard!!! le leader l’est depuis la preparation
de la course jusqu’au retour au bistrot, surtout si comme tu le
dis plus haut, tu decides deliberement de sortir dans de
mauvaises conditions.

Il n’est pas fondamental de prendre l’ascendant (ça dépend aussi de ce qu’on veut dire par là) sur son groupe dès le début et de le mener à la baguette. Le choix de l’itinéraire par exemple peut très bien se faire par concertation et le leader naturel (ou plus officiel dans le cas d’une sortie en club) peut écouter les avis des autres participants tant qu’il est capable de prendre naturellement le dessus en cours de rando si une situation délicate se présente.
Par exemple dans une rando qui débute sous le soleil sur un chemin évident et qui brusquement arrive dans le brouillard le leader n’a peut-être pas eu besoin jusque là de « se montrer » mais doit être capable de dire « ok, on s’arrête, et on procède de cette façon. Toi tu passes devant et je te dis où aller, toi tu fais le serre-file, vous restez proche les uns des autres, etc… ».
Après c’est à chacun de voir les choses, si tu rescents le besoin d’encadrer de façon très serrée même dans les situations tranquilles c’est ton choix et tu as sans doute de très bonnes raisons mais je pense que la plupart du temps il n’est pas nécessaire de faire preuve d’autorité (ce qui ne veut pas dire ne pas avoir cette autorité)

Par beau temps, oui.

Non, par mauvais temps.
Une rando par mauvais temps ça peut être intéressant, très instructif et formateur pour d’autres sorties où on serait pris par le mauvais temps sans l’avoir prévu.

Posté en tant qu’invité par levieux:

merci tucco pour ce témoignage qui montre que sans l’intervention réussie des sauveteurs il était perdu.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Mon point de vue differe du tien. C’est pas grave, le resultat final est peut etre le meme: Si je me plante dans l’interpretation des bulletins meteo, je me rensigne sur la meteo, je lis des bouquins sur la meteo, je vais a des stages de meteo, je me documente sur la meteo. Je ne vais pas devenir expert en orientation pour compenser cette lacune.
Ma « logique » c’est que je ne pars pas si je ne suis pas certain de la meteo, si j’ai un doute, je reste en eveil pour me replier ou me rapprocher d’un abri sans passer par la case « hesitation ». Si tu trouve qu’une rando par mauvais temps est interressante, c’est que le temps n’etait pas vraiment mauvais. J’applique la meme methode en voile, et c’est efficace. D’ailleurs si tu deconnes en mer, ton bateau devient « fortune de mer »… ca fait peut-etre plus reflechir qu’en rando.
Pour etre prepare au stress d’etre perdu en montagne il n’est pas du tout necessaire de le faire en situation rellle et dangeureuse. Les arguments 100 fois repetes pour l’entrainement a l’utilisation des ARVA marchent pour la cartographie, l’orientation, la meteo, etc… on fait regulierement des exercices dans les sites exposes aux risques nucleaires qui donnent bien plus d’enseignements que si on avait eu un vrai accident… a une moindre echelle les exercices d’evacuation des locaux industriels sont plus efficaces pour eduquer les gens que de les mettre dans la fumee pour « voir » ce qui se passe.

J2LH a écrit:

Une rando par mauvais temps ça peut être intéressant, très
instructif et formateur pour d’autres sorties où on serait pris
par le mauvais temps sans l’avoir prévu.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pave a écrit:

Mon point de vue differe du tien. C’est pas grave, le resultat
final est peut etre le meme: Si je me plante dans
l’interpretation des bulletins meteo, je me rensigne sur la
meteo, je lis des bouquins sur la meteo, je vais a des stages
de meteo, je me documente sur la meteo. Je ne vais pas devenir
expert en orientation pour compenser cette lacune.

Je ne vois pas bien ce que tu veux dire mais acquérir des notions d’orientation ce n’est pas très difficile, ça demande une pratique régulière et parfois de rechercher les difficultés (sans se mettre en danger). Pas besoin d’être un expert mais savoir se débrouiller avec une carte, un alti et une boussole devrait faire partie du bagage de tout randonneur un peu expérimenté.

Ma « logique » c’est que je ne pars pas si je ne suis pas certain
de la meteo, si j’ai un doute, je reste en eveil pour me
replier ou me rapprocher d’un abri sans passer par la case
« hesitation ».

A la place de « hésitation » j’aurais écris « gros cafouillage » (c’est marrant dans cafouillage il y a caf). Hésiter face à un problème c’est normal, sinon ce n’est plus un problème. Ensuite il faut réagir bien et rapidement, surtout face à un problème d’orientation où il ne faut pas attendre de ne plus savoir où on est pour sortir la carte.

Pour l’anecdote au sujet de l’incertitude de la météo, j’ai au moins fait une fois l’expérience d’un brusque changement de temps très localisé et totalement imprévu par la météo au cours d’une montée au Grand-Mont (Beaufortain) :

Au cours de la montée le matin


Environ 2 heures plus tard au sommet (qu’on a eu du mal à trouver), on était dans le seul nuage de la région et la photo ne montre pas qu’il y avait du vent et qu’il ne faisait pas vraiment chaud. C’était par une journée très belle comme celle qu’il peut y avoir aujourd’hui dans les Alpes du Nord.

Si tu trouve qu’une rando par mauvais temps est
interressante, c’est que le temps n’etait pas vraiment mauvais.

C’est plutôt parce que je choisis un endroit où si la météo est mauvaise je ne serais pas trop dans la merde. Le pire qu’il puisse m’arriver étant d’avoir un peu froid.

J’applique la meme methode en voile, et c’est efficace.
D’ailleurs si tu deconnes en mer, ton bateau devient « fortune
de mer »… ca fait peut-etre plus reflechir qu’en rando.

C’est peut-être un peu différent, je pense qu’en mer le danger vient souvent de la côte, il est donc difficile de sortir par tous les temps. En montagne c’est en général plus tu montes et plus c’est mauvais, il suffit souvent de ne pas aller trop loin pour ne pas se mettre en danger.

Pour etre prepare au stress d’etre perdu en montagne il n’est
pas du tout necessaire de le faire en situation rellle et
dangeureuse.

Non et ce n’est pas ce que je dis, je pense que pour d’aguerrir tu peux sortir par tous les temps en choisissant bien tes objectifs et sans te mettre en danger.

Les arguments 100 fois repetes pour l’entrainement
a l’utilisation des ARVA marchent pour la cartographie,
l’orientation, la meteo, etc…

Tout à fait et tu n’apprendras pas réellement à t’orienter dans le brouillard en faisant des exercices par beau temps, tu apprendras des trucs mais sauras tu par exemple si tu es capable de suivre un cap sur 2km en plein brouillard et quel sera ta marge d’erreur. Sur un plateau sans risque, si tu as la chance de pouvoir faire cet exercice par visibilité nulle, c’est assez amusant et instructif.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Pas du tout. Avec mon GPS a chaque sortie par beau temps (surtout quand je vais aux champignons, en foret) , je place des WP pour comparer a mon retour la j’etais reellement par rapport a ou je croyais etre sur la carte. Je n’ai pas besoin de ne rien y voir pour evaluer mes capacites a savoir me situer et m’orienter. La base c’est de savoir parfaitement et sans faille s’orienter par beau temps pour esperer eventuellement ne pas trop se perdre en cas d’imprevisible et brusque changement de temps.
Le probleme s’est de se forcer a jouer le jeu. Si tu utilise ton GPS et ton appareil photo numerique tu peux vraiment te faire un vrai exercice d’interpretation de carte, d’orientation et de reperage n’importe ou et tres efficacement… la methode militaire de mes classes (dans un camion hermetiquement ferme et lache les gus 3 par 3 dans un endroit inconnu apres 2 h de route)… dans ma chambree, ca a donne 2 mecs a l’hosto, en montagne, c’etait a coup sur 2 morts… Mais c’etait tres instructif… mon groupe est tombe dans une brasserie (la ou fait la biere) perdue dans la foret… je ne me savais capable de boire (et pisser!!!) autant .
Sinon belles photos, mais qui confirment que ce n’etait du vrai mauvais temps.
Pour la voile, je crois que je n’aurais pas du tenter le parallele sur ce forum… tu n’as certainement pas idee de ce qui le pire entre une tempete en mer ou en montagne.
Mais ce la methode pour apprendre, n’est pas l’essentiel. Ce qui compte c’est le resultat.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pave a écrit:

Pas du tout. Avec mon GPS a chaque sortie par beau temps
(surtout quand je vais aux champignons, en foret) , je place
des WP pour comparer a mon retour la j’etais reellement par
rapport a ou je croyais etre sur la carte.

Ce n’est pas de ça dont je voulais parler mais de la capacité que tu peux avoir à suivre un azimut sur de longues distances sans avoir de visibilité et des stratégies que tu peux appliquer (stratégies incompatibles en général avec la cueillette de champignons ;-). Ce qui est intéressant c’est de savoir ce que tu vaut dans une telle situation et de tester ta façon de faire, te rendre compte par exemple de l’importance d’avoir quelqu’un devant soi pour le guider plutôt que d’être en tête soi-même.
S’orienter en forêt c’est aussi intéressant mais la méthode peut être sensiblement différente et ce qui est intéressant c’est d’estimer ces différences pour adapter les stratégies. Stratégies qui sont adaptées à la précision des cartes, souvent meilleure sur un plateau qu’en forêt.

Je n’ai pas besoin
de ne rien y voir pour evaluer mes capacites a savoir me situer
et m’orienter.

Ca tu ne le sais que si tu en as fait l’expérience.

La base c’est de savoir parfaitement et sans
faille s’orienter par beau temps pour esperer eventuellement ne
pas trop se perdre en cas d’imprevisible et brusque changement
de temps.

Ce n’est pas mon avis, ce sont 2 choses bien différentes. Par exemple par beau temps, même en forêt tu sauras toujours où est le soleil donc tu auras un point de repère (presque) fixe, dans le brouillard tu n’en sauras rien et tu auras vite fait de tourner en rond. Par beau temps en forêt tu pourras toujours voir où sont les pentes et te situer par rapport à elles, dans le brouillard sur un plateau tu pourras sentir (plus que voir) que tu es sur une pente mais il te faudra « l’explorer » pour te rendre compte si il ne s’agit que d’une petite bosse qui n’est même pas visible sur la carte où d’une pente plus importante.

Si tu en as l’occasion je t’encourage à faire ce genre d’exerice en situation réelle.

mon groupe est tombe dans une brasserie (la ou
fait la biere) perdue dans la foret…

Ca pour un militaire c’est ce qu’on appelle l’instinct :wink:

Sinon belles photos, mais qui confirment que ce n’etait du vrai
mauvais temps.

Elles ne confirment rien, juste qu’on est passé en quelques minutes du très beau temps à du temps qu’on pourrait quand même qualifier de mauvais : mauvaise visibilité (on a sorti la boussole en repartant du sommet pour savoir quelle direction suivre pour revenir sur nos pas), vent, froid. Si on avait eu ces conditions toute la journée on n’aurait jamais atteind le sommet.

Pour la voile, je crois que je n’aurais pas du tenter le
parallele sur ce forum… tu n’as certainement pas idee de ce
qui le pire entre une tempete en mer ou en montagne.

J’ai quand même une idée de ce que peux être une tempête en mer vu que j’ai grandit sur la côte bretonne.

Posté en tant qu’invité par SDDDRO:

A notre petite échelle et au risque de paraître ridicule:
Il y a quelques semaines, une sortie en chartreuse. De nuit, neige qui efface tout le sentier, lueur des tikka bien insuffisante pour voir les marques sur les arbres à moins d’avoir le nez dessus. Je ne m’en serais jamais sortie seule, mais le second randonneur a la technique carte/boussole, et on s’en est tirés! Du chaos de Bellefont et tout et tout! On a mis huit heures à arriver à la cabane, au lieu de trois sur les topos, mais avec un zeste d’autosatisfaction tout de même et ce sont de très bons souvenirs, plus marquants que bien des courses hyper tracées à dénivelé de fous…(ah, la joie quand après une heure de recherche on a décelé, grâce à la lumière rasante de nos lampes, l’affaissement presque imperceptible signalant le sentier sous son mètre de neige…)
On a même rentré la sortie, du coup!

Posté en tant qu’invité par le_sherpa:

J2LH a écrit:

Le skieur-alpiniste suit une trace, il n’a aucun problème
d’orientation.

Heu et qui fait la trace ? une moto niege comme sur les pistes de skating ? Qu’est-ce que tu entends par ski alpinisme toi ?

Moi je suis de ceux qui aiment l’orientation, qui pensent qu’il est indispensable d’avoir une boussole dans son sac (une bonne vieille de scout) avec une carte au 1/25eme même pour des rando que je connais déjà.
J’essaye de ne pas sortir par temps de brouillard mais lors de raids sur +sieurs jours le mauvais temps peut arriver (idem de nuit où les repères lointains sont plus difficile à voir).

Posté en tant qu’invité par J2LH:

le_sherpa a écrit:

Le skieur-alpiniste suit une trace, il n’a aucun problème
d’orientation.

Heu et qui fait la trace ? une moto niege comme sur les pistes
de skating ? Qu’est-ce que tu entends par ski alpinisme toi ?

Je parle des compétitions. ski-alpinisme = compétition.

Moi je suis de ceux qui aiment l’orientation, qui pensent qu’il
est indispensable d’avoir une boussole dans son sac (une bonne
vieille de scout) avec une carte au 1/25eme même pour des rando
que je connais déjà.

Egalement.

Posté en tant qu’invité par le_sherpa:

J2LH a écrit:

Je parle des compétitions. ski-alpinisme = compétition.
OK je pige mieux effectivement, pour moi le ski alpinisme c’est le ski en Haute montagne avec parcours glaciaire, crampons dans la sac, piolet harnais etc…
J’avais le sentiment que pour les compétitions ils parlaient de « ski de montagne »

Mais bon effectivement je ne vois pas l’intéret d’une boussole pour les compét’ de peau de phoque (là au moins le terme est générique!). Mais le vieux parlait-il de compét ?

bonne apm sous le soleil !!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

le_sherpa a écrit:

J2LH a écrit:

Je parle des compétitions. ski-alpinisme = compétition.
OK je pige mieux effectivement, pour moi le ski alpinisme c’est
le ski en Haute montagne avec parcours glaciaire, crampons dans
la sac, piolet harnais etc…

C’est également ce qu’il faut pour la compétition il me semble (piolet ?)

J’avais le sentiment que pour les compétitions ils parlaient de
« ski de montagne »

« ski de montagne » c’est pas le ski de rando pour le CAF :wink: ?

Mais le vieux parlait-il de compét ?

« Au lieu de programmer à tout va des courses de ski alpinisme par beau temps, il me semble que l’on devrait considérer la possibilité de faire parcourir les collants pipettes en plein brouillard… »

Posté en tant qu’invité par le_sherpa:

J2LH a écrit:

Mais le vieux parlait-il de compét ?

« Au lieu de programmer à tout va des courses de ski alpinisme
par beau temps, il me semble que l’on devrait considérer la
possibilité de faire parcourir les collants pipettes en plein
brouillard… »

Effectivement, mais pour moi, parler de « course de ski de montagne » voulait dire course en montagne comme les courses en alpinisme. Je ne pensais pas à « course » au sens de compétition de vitesse mais course au sens d’ascension.
J’ai dû me tromper dans la lecture.
Bonne soirée, je file

Posté en tant qu’invité par La marmotte:

Salut
décidément cette allergie aux colant pipette…

pour info parcouru remontée depuis lacs de la tempéte sur passage du dard en purée de poids ( à gerber) avec carte boussole. sorti pile dans l’axe sans faire de ronds.
et ce n’est qu’une experience…

et pourtant la pipette au sac, et le collant sous la gore tex
sisi

désolé le vieux mais ill existe de nobreux vrais montagnards sous la peau synthetique du collant! des guides, des secouristes, des accompagnateurs, et meme des cafistes des casistes des caiistes convaincus!!!