Et oui boire c’est bien mais encore faut-il que l’eau arrive dan nos petites cellules
Et c’est pas toujours gagné !!!
L’objectif est de prendre une boisson qui s’approche le plus possible des caractéristiques des liquides corporels pour que le système digestif n’ait pas à gérer des différences de concentrations importantes.
Cette égalité des concentrations améliorera la pénétration des éléments nutritifs .
Sur le sujet le consensus le plus général tourne autour de trois paramètres :
Les sucres :
si la boisson est très sucrée le temps d’ingestion est augmenté et des troubles digestifs peuvent se manifester. Si en revanche elle est peu ou pas sucrée, une bonne partie du liquide ne sera pas absorbée et devra être évacuée par l’urine.
Tout compétiteur a connu au moins une fois cette terrible sensation d’être alourdi, d’avoir la respiration perturbée, et cerise sur le gâteau, pour encore perdre plus de temps, devoir s’arrêter pour uriner
Une concentration de 60-80 g/l permet d’éviter ces inconvénients tout en apportant une partie du sucre nécessaire au travail musculaire.
L’électrolyte :
environ 200 mg par litre de sodium et de potassium
il y a de nombreux minéraux qui permettent l’entrée de l’eau dans nos petites cellules, mais principalement c’est le sodium et le potassium qui vont jouer ce rôle .
Mais mais mais …
Un excès de sodium peut ralentir l’absorption des liquides et bonjour les troubles digestifs
Donc donc donc …
je ne recommande pas aux copains et copines dans leur pratique sportive de loisir de compléter leur hydratation par des pastilles de sels
En effet l’ingestion de tablettes de sel, généralement très concentrées, peut augmenter les sécrétions digestives et de là être responsables de troubles digestifs.
A mon sens dans le cadre d’une pratique de loisir , elles ne sont à utiliser qu’en cas de forte déshydratation …donc par définition lorsque le sportif est très mal …avec évidemment , cela coule de source (si j’ose m’exprimer ainsi ) l’arrêt immédiat et …définitif !!!
En réalité la plupart du temps ces pastilles augmentent le travail des reins ; nous sommes donc très loin d’une utilisation pour optimiser une hydratation en cours d’activité!
Environ 200mg par litre c’est quand même peu ; il est totalement inutile de renforcer très fortement une eau en sel de cuisine …
En revanche le problème se pose pour des pratiques d’une très forte intensité à des températures élevées et sur des épreuves de défi d’ultra longue distance.
Je pense au marathon des sables, aux 280 km de la vélomarathon de l’Ardéchoise sous la canicule, à une course cycliste en juillet où l’arrivée après 200km est au sommet du Ventoux avec vent du sud … et là les pastilles de sodium sont effectivement un plus tout à fait intéressant pour qui sait les associer avec une alimentation solide pertinente et complémentaire.