Posté en tant qu’invité par laurent verdier:
Récit de 3 savoyards voulant « bloquer » à Val di mello:
Dès notre arrivée le premier soir, nous nous précipitons pad et chausson en main pour découvrir le site. Nous sommes pas déçu tout est comme nous l’imaginions: super caillou, beau passage et le tout dans un cadre idyllique.
Nous tapons quelques run avant la nuit mais malheureusement pas assez…
Le lendemain nous reprenons le chemin du site, nous voilà au niveau des premiers blocs le long du chemin. Nous sommes attirés par un beau bloc en 7b.
Quelle ne fut pas notre surprise en s’approchant, toutes les prises du bloc étaient pleines de graisse!!! nous restons ahuris devant le bloc, n’osant à peine y croire !!!
Nous filons plus loin un beau 7a nous attend; dessous se trouve une dizaine de ruche.
bon c’est pas de pot il n’y a pas de graisse, mais c’est plutôt expo !!!.
Nous arrivons enfin sur le secteur principal est là notre sang ne fit q’un tour toutes les prises de tous les blocs du 4 au 8 sont pleines de graisses. et là nous étions plutôt enervés…
Epilogue :
Nous sommes allés avertir les autorités de cette état de fait. Aprés renseignement, il s’avère que la cause ait un différent entre les grimpeurs locaux et le proprio. je pense que l’organisation de Mellobloco n’y est pas pour rien. Le proprio a dû péter un câble. cette année, il y avait 1500 grimpeurs au mellobloco et les blocs sont dans un alpages où se trouvent des paturages!
En tout cas, il semblerait que le différent se soit arangé ( "avec de l’argent ")et qu’une horde de grimpeur s’apprête à nettoyer les blocs la semaine prochaine . mais pour avoir essayer d’en nettoyer un, je pense que l’escalade ne sera possible que dans quelques mois car pof + graisse + granite et bien c’est vraiment la merde à nettoyer !!!
Les problèmes de cohabitation entre grimpeurs et locaux dépassent donc les frontières !!! et nous pose toujours les mêmes question sur la gestion de notre activité .
Tout compte fait, nous sommes allés bloquer à cresciano. ce qui n’est pas mal non plus . et là bas il n’avait pas de graisse …